vendredi 17 septembre 2010

Bon, aujourd'hui, je n'ai pas envie d'écrire, peut-être ce soir.
Cependant un hommage à Alfred Hitchcock et son film les oiseaux, mais, là, c'est du réél.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

"Les pies sèment la terreur dans le Queensland (Australie).

Du haut de ses 40 centimètres, la pie australienne est imposante. En cette période de reproduction, l’oiseau, prêt à tout pour défendre son nid, se montre agressif et angoisse les habitants du Queensland. Depuis le mois d’août, le conseil général de Brisbane reçoit chaque jour de nombreuses plaintes d’habitants qui se sont fait violemment attaquer.

« Une sorte de grosse pie, vraiment rien d’extraordinaire à première vue », rapporte Jenny, jeune Australienne de 23 ans. « Mais, de plus près, c’est une autre histoire, elles ont un gros bec et des yeux rouges perçants. Ils sont assez effrayants, en fin de compte », ajoute Jenny qui raconte s’être fait attaquer lors qu’elle attendait son bus deux jours auparavant.
La pie australienne, aussi connue sous le nom de « cassican flûteur », est un oiseau plutôt robuste, omnivore, et malheureusement pour de nombreux Australiens, très agressif durant la période de reproduction qui commence en juillet et se termine en décembre en Australie.
Depuis le mois d’août, le conseil général de Brisbane reçoit tous les jours des plaintes concernant des pies. Ces dernières attaquent des passants, des cyclistes et des enfants.
Le conseil se voit d’ailleurs dans l’obligation, chaque semaine depuis le début de la saison de reproduction, de déplacer un bon nombre d’oiseaux de la ville de Brisbane et ses alentours, parfois à plus de 50 kilomètres de l’endroit où ils sont trouvés.
« Mon mari et moi avons engagé un entrepreneur privé pour déplacer un nid qui se trouvait dans un de nos buissons au fond du jardin, rapporte Bridget, mère au foyer de 38 ans. L’une des pies a attaqué mon fils de 4 ans alors qu’il jouait dans le jardin un après-midi. J’ai pu voir l’attaque depuis la fenêtre de ma cuisine, la pie l’a attaqué par derrière, il n’a rien vu venir il était effrayé. »
« J’ai déjà appelé le conseil quatre fois cette semaine et le couple d’oiseaux est toujours bel et bien là, dénonce Joshua, un habitant de Brisbane de 31 ans, qui a lui aussi un nid sur sa propriété. C’est pas normal que le conseil ne se charge pas des nids présents sur les propriétés privées. Selon eux, je dois régler le problème à mes propres frais ».

La pie l’a attaqué par derrière, il n’a rien vu venir. Il était effrayé.

En effet, le conseil général n’envoie quelqu’un pour déplacer un nid que si ce dernier se situe sur une propriété publique. « Je me ferais un plaisir de leur mettre un coup de carabine dans ces oiseaux, reprend Joshua, mais pour couronner le tout, il est illégal de les tuer et je pourrais recevoir une amende de 10 000 dollars (858 000 francs environ) par oiseau abattu. »
Les pies australiennes sont une espèce protégée par l’Acte du Queensland de conservation de la nature, datant de 1992.
Un porte-parole du conseil général affirme d’ailleurs que « ni le conseil, ni aucun entrepreneur privé, n’a le droit de détruire la faune australienne ».
Le 16 août dernier, à Ipswich, commune du Queensland, le jeune Ivan Sthrowski-Wood, un garçon de 12 ans, a été renversé par une voiture alors qu’il fuyait une pie qui le pourchassait. L’oiseau responsable de l’attaque a été déplacé dans les quarante-huit heures après l’attaque, mais l’incident en a mis plus d’un en colère. « Un petit garçon de 12 ans est mort en fuyant l’un de ces maudits oiseaux ! dit Joshua. Combien d’incidents comme celui-ci doivent-ils se produire pour que les autorités prennent enfin des mesures appropriées ? »
« La mort de ce garçon est triste, mais il s’agit de circonstances exceptionnelles, répond Monica, 27 ans, fervente protectrice de la faune et de la flore. Je comprends la frustration de certains face au problème des pies agressives. Mais il ne s’agit que de quelques mois dans l’année, et ces pies défendent leurs œufs, rien de plus. »
« J’ai repéré un nid dans l’allée qui mène à mon portail. Quand je dois passer près du nid, je porte un casque ou je mets un seau sur ma tête au cas où les pies attaqueraient, ajoute Monica, tout le monde devrait en faire autant. Tuer ces pies ne réglera rien. Et déplacer les oiseaux dans des secteurs dépeuplés, ce n’est que repousser le problème. » « Nous devons tout simplement apprendre à vivre avec les espèces natives de ce pays », conclut Monica.

A Brisbane, Marie NBalla-Ndi"

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