jeudi 30 septembre 2010

"Ce n'est pas la destination mais la route qui compte". Proverbe Gitan. En l'occurence, c'est la route qui les ramène en France après un séjour de vancance payé par notre gouvernement.

Salut à la nouvelle droite sarkozyste entre l'extrême et l'extrême.

Dommage pour lui, les électeurs du front national le regardent s'agiter et rigolent comme des bossus. Eh, oui, mes trois chers lecteurs, n'est pas leader charismatique qui veut. Encore que je dise leader charismatique pour être poli.
Mais, n'en déplaise à notre président et à sa dynastie héréditaire ratée par incompétence filiale, il n'y a plus que lui et son carré de fidèles qui l'imagine être une pointure.
Isolé dans son délire américain, il laisse par exemple les banques française faire comme les ricaines, jeter les propriétaires en défaut de paiement à la rue.
Mais, cela, soit on n'en parle pas encore, soit, on le tient dissimuler pour ne pas en rajouter.
Ah, nos chères banques prédatrices qui ont été renflouées sans hésitation à coup de milliards sur notre dos et qui profitent sans vergogne sur les petits comptes courants.
Vous croyez que notre président national s'en inquiète ?
Que nenni !
Tant qu'il n'aura pas atteint un pourcentage de pauvres comparable aux Etats Unis, il ne se sentira pas satisfait. Bientôt, la peau de chagrin que va devenir la sécurité sociale ressemblera au système américain. Ce qui, par contre, est relativement insupportable, c'est que pour faire la démonstration de la nécessité, les membres du gouvernement se sentent obliger de bidonner encore plus des chiffres qui sont déjà dans le rouge.
Il est vrai que l'adage dit, "A menteur, menteur et demi".
Mais, passons, j'en profite pour signaler à un lecteur de Nouvelle Calédonie que pour le livre "Le feu sous la marmite", il manque les deux derniers chapitres que pour l'instant j'ai perdu.
Vu qu'il a l'air de les intéresser, je vais peut-être faire l'effort de les retrouver pour les mettre en ligne.
Mais, comme je suis un peu flemmard, du genre flemme îlienne, je ne vais quand même pas me précipiter.
Ah bon entendeur,salut.
Mais, passons.
Donc, nous disions que pour la rentrée, tout augmente. Même les impôts et à venir, de par la volonté de Sarko d'axphyxier les régions de gauche, l'augmentation des impôts locaux en sus et la réduction des aides sociales.
Evidemment, notre cher président prépare les élections de 2012 et vu qu'il est trop intelligent, il s'imagine que les électeurs vont se retourner contre les élus régionnaux.
Et, qui au final, vont subir les conséquences de ces réductions, les plus précaires, off course.
Mais, qu'est-ce qu'il croit ? Que ces gens, en sachant que c'est la faute du gouvernement si les aides régionales diminuent fortement (rsa, rmi, apl, api...ect), vont voter pour lui ?
Ou, il est stupide ou ses conseillers sont stupides ou alors, les deux à la fois.
En tout cas, comme disent les africains, il est clair que ce gouvernement va continuer à protéger les riches et à faire payer l'ensemble des français tout en faisant basculer de plus en plus de français dans la ou l'extrème précarité.
Et, n'oublions pas que les demandeurs d'emploi qui ont été radiés du listing de pole emploi n'apparaissent plus dans les statistiques officielles. Pole emploi,d 'ailleurs, qui vu une grande partie de ses subsides dirigées vers le secteur privé des boîtes d'intérim.
Eh, oui, toujours cette immense et originale politique du "Déshabillez Paul pour habiller Pierre" au service tout entier et dévoué au patronnat.
En échange de quoi ?
Euh, en tout cas pas de l'emploi parce que les industriels continuent à délocaliser.
Peut-être pour une meilleure croissance ?
Mais, ma chère madame la ministre, pour qu'il y aît croissance, il faut des consommateurs et pas des consommateurs qui pratiquent une consommation sélective comme les classes aisées, mais, il faut une consommation de masse pour interagir sur ladite croissance.
Si, vous appauvrisez les français comme vous le faîtes actuellement et surtout volontairement, qui va consommer ?
Papa Noël pour acheter des cadeaux aux enfants pauvres ?
Vu la profitation, comme disent les gouadeloupéens, qui est une marque de fabrique de ce gouvernement, cela m'étonnerait qu'il pense aux enfants pauvres.
A mon avis, vu la manière dont il resserre le noeud coulant autour des faibles revenus, cela ne doit pas être le cas.
Et, cela m'étonnerait qu'il pense à ces femmes mères célibataires qui vivent avec 690 euros par mois et vont sans doute bientôt connaître l'expulsion de leur logement.
Ah, oui, la France est grande lorsqu'elle devient la France des privilégiés.
Le lumpen prolétariat, mes trois chers lecteurs, nous y sommes et l'on dira que si l'histoire ne se répète pas, parfois, elle présente de sacrés ressemblances.
Et, sur ces tristes paroles parce que notre avenir s'annonce sombre, je vous quitte en vous souhaitant le plus de courage possible.
A bientôt.
rené.

Aucun commentaire: