vendredi 24 septembre 2010

J'avais terminé mon blog et une fausse manoeuvre a effacé le texte, je suis dégoutté. Je ne sais pas si j'aurais le courage d'en écrire un autre. Il me reste que la fin.

Et pour finir, cet article du magazine "Sciences et Avenir" qui nous explique pourquoi la grippe porcine qui est passé du sale cochon à l'homme n'est pas un scoop.


"Le paludisme hérité des gorilles.

Le plasmodium, parasite responsable du paludisme qui affecte les humains, provient du gorille, selon une étude parue dans Nature.

Les chercheurs ont découvert trois souches de plasmodium spécifiques aux gorilles dont l'une est très proche de l'humaine. Ian Nichols and the National Geographic Society
Un bien vilain cadeau ! De quoi plomber l’ambiance des repas familiaux. Ce sont en effet nos cousins les gorilles qui nous ont légué le Plasmodium falciparum, le parasite le plus dangereux responsable du paludisme.

Durant longtemps, le coupable désigné a pourtant été le chimpanzé dont le parasite est lui aussi proche du falciparum mais bien plus éloigné que celui du gorille. Pour s’en rendre compte, les chercheurs de l'Université de Montpellier-1 et de l'Institut de recherche pour le développement associés à une équipe de l’université de l’Alabama ont fouillé dans les crottes des singes.

Plus exactement, les scientifiques ont recherché dans plus de 2700 échantillons fécaux de chimpanzés et de gorilles, répartis sur une cinquantaine de sites à travers l’Afrique centrale, du matériel génétique provenant des souches de plasmodium.

Ils ont ainsi déterminé que les gorilles d’Afrique de l’ouest et les chimpanzés sont massivement infectés (32 à 48%) par plusieurs lignées de plasmodium. Grâce à une technique d’amplification du génome, ils ont pu confirmer que les plasmodiums du gorille sont clairement les plus proches parents du falciparum humain. Ce qui suggère fortement que ce parasite est passé des gorilles de l’ouest à l’homme et que cette transmission inter-espèces a probablement été un évènement unique.

Bien que cette découverte n’ait pas d’implication immédiate dans la mise au point d’un traitement ou d’un vaccin, de telles études permettent d’améliorer la compréhension des mécanismes de transmission inter-espèces. C’est en effet un tel évènement qui peut être à l’origine d'une nouvelle pandémie chez les humains.

J.I.
Sciencesetavenir.fr
22/09/2010

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