lundi 10 janvier 2011

(blog à finir et finalement fini, mais, pas vraiment corrigé)

peut-être pas le temps d'écrire à midi. Donc, ce soir.
René.

Alors, la Tunisie et l'Algérie entre dans la tourmente de la contestation d'une jeunesse aux abois. Pas de travail, pas de logement, pas d'espoir de fonder une famille et la misère pour seule compagne.
Et, des magasins regorgeant de produits inatteignables,
Et, des dirigeants corrompus qui se gobergent.
Nulle revendication politique ou religieuse, seulement, le désespoir d'une jeunesse qui se vit sans avenir.
Pourquoi vivre dans de telles conditions ?
Dans l'une et l'autre situation, la répression armée a toujours été la seule réponse. Pourquoi, cela changerait ?
Même l'opposition armée des extrêmistes religieux en Algérie n'a pas changé la donne.
En Iran, la mobilisation populaire a-t-elle changé la donne ?
Non, parce que le pouvoir quelque soit les élites au pouvoir ne se partage pas lorsqu'il est si lucratif pour une minorité. Comme en Syrie où le pouvoir se répartit entre les membres de la communauté musulmane des alaouites auquelle appartient le président.
Que dire, à part que c'est le principe d'un pouvoir fort que d'abuser de la force. Le gateau sans doute est trop gros et trop savoureux pour ne laisser autre chose que des miettes au peuple.
Et, partout dans le monde, ce système a été mis en place et les différences de régime politique ne peut plus dissimuler le fait que le peuple n'est plus acteur de son destin.
On se gargarise de nos démocraties, de la règle, un homme, un vote, mais, les peuples sont là aussi réduit au silence par le captage des moyens d'informations. Les médias ne remettent plus en question le système, ils ne font que critiquer ses méthodes d'expression, jugeant la forme et non plus le fond.
Qu'elle différence entre les jeunes sans avenir dans les pays du Maghreb et en France. Aucune !
L'Algérie est un pays riche, la France aussi.
Là-bas comme ici, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Une élite capte les ressources de l'état avec la complicité de nos gouvernants. Pendant ce temps, les intellectuels jouent à la société du spectacle, s'occupant de grandes causes, en oubliant que la première est de soutenir leurs concitoyens en les éclairant sur les causes qui les aliènent et en les amenant à changer leurs situations.
En France, le durcissement du comportement des forces de l'ordre et la volonté du chef de l'état d'avoir une justice à sa botte augure mal de l'avenir. Car, il nous fait dériver vers un état autoritaire.
Et, les protestations des membres de son gouvernement accusant la gauche de dérive pétainiste ne sont là que pour camoufler leur propre dérive autoritaire.
Et, à mon avis la gauche est bien conne de s'en offusquer. Elle ferait bien de pointer les dérives liberticides de ce gouvernement et du chef de l'état.
Mais, passons, car, nos industries pétrochimiques, du bâtiment et autre vont nous augmenter les prix. Alors, les prix à la pompe augmenteront, non pas à cause de la spéculation et de l'Opep, mais, parce que le prix du charbon va augmenter. A vrai dire, je ne comprend pas. Seulement, soyez rassurer, mes trois chers lecteurs, les australiens vous préviennent d'avance de ce qui va nous arriver. Toujours sympathiques, ces australiens et tout ça à cause d'inondations qualifiées de bibliques par leur gouvernement.

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

Le charbon se fait rare
Pacifique - Australie Dim 09 Jan 2011

Les inondations qui sévissent en Australie risquent de perturber sérieusement les approvisionnements de la planète en charbon et d’entraîner une poussée des prix, dans une relative discrétion car ce marché reste éclaté et opaque.

En grande partie sous les eaux, l’Etat du Queensland, dans le nord-est du pays, fournit à lui seul la moitié des besoins mondiaux de coke de charbon nécessaire à l’industrie sidérurgique.
« La réouverture des mines inondées pourrait prendre plusieurs semaines, prévient Ben Willacy, analyste basé à Sydney pour la société Wood Mackenzie. Et les mines qui n’ont pas été inondées vont dépendre de la réouverture du réseau ferroviaire ».
Selon une note de la firme de recherche IHS Global Insight, des mines représentant une production annuelle de 90 millions de tonnes se sont placées en situation de force majeure.
L’indice des prix du charbon à coke dans la région de Peak Downs, dans le Queensland, mesuré par la Commonwealth Bank of Australia, a atteint 253 dollars américains la tonne, alors que les transactions dépassaient à peine les 200 dollars pendant l’été.
« Comme les perturbations dans les approvisionnements sont prévues pour durer au moins jusque début février, la compétition pour s’assurer les cargaisons pourrait se renforcer sur le marché au comptant », a estimé Tom Grieder, d’IHS Global Insight.
« La hausse des prix pour le charbon de coke va probablement être répercutée par les sidérurgistes, entraînant les prix de l’acier et donc de la construction pour les installations exigeant beaucoup d’acier, comme les raffineries et les usines pétrochimiques », a-t-il poursuivi."

Bon, le soir étant venu, je reprends le cour de mon écrit.

A part ça, la décision du chef de l'état concernant les otages correspond pour une fois à la fonction d'un chef de l'état. Il n'est pas question que les français installés dans la région sahel devienne un super marché où les bandits et les terroristes se servent pour gagner du fric. Il est clair également avec ce type de militants extrémistes et sur un terrain inconnu et non identifié, la chance de sauver les otages soit faible, pour ne pas dire inexistantes.
Mais, il fallait faire un choix et sarko l'a fait.
La question cependant étant, "Est-ce qu'ils ont été encerclés sans possibilité de s'enfuir, ouvrant là une possibilité à la négociation, du genre les otages contre vos vies ou ont-ils été simplement poursuivis, leur laissant croire à une possibilité de fuite, justement par l'exécution des otages ?"
Vaste question, surtout que les otages, à mon avis, devaient être habillés comme eux, donc, difficilement identifiables.
En tout cas, cela annonce des jours sombres pour la diaspora française. Plus aucun territoire n'est sûr pour elle, en Afrique. Surtout, quand la misère gagne partout !

Et, sur ces bonnes paroles pleines d'espoirs pour le tourisme en général en francafrique, je vous salue.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: