mardi 25 janvier 2011

Salut aux industriels. C'est vous qui polluez nos vie !

Hélas, mes chers trois lecteurs, notre beau pays est menacé par l'exploitation du gaz et du pétrole schisteux. Bientôt, nous allons voir des cratères un peu partout crever notre paysage.
Une horreur écologique et une horreur pour les habitants qui vivront à proximité. Et, l'eau encore plus polluée qu'elle ne l'est déjà. Carrément inutilisable, même pour laver la vaiselle.
Ce qui attend les habitants et ceux en aval va tellement changer qu'ils seront obligés de s'exiler ailleurs.
Autrement, l'eau, source de vie, les tuera !
Le député vert, José Bové va bientôt entamer un nouveau combat pour sauvegarder la région où il s'est installé, le Larzac.
Il aura en face de lui, des compagnies américaines qui ont acqui de la pratique dans ce genre d'explotation. Les intérêts sont extrèmement important, ils se chiffres en dizaines de milliards d'euros, sinon, plus.
Dans ce type de confrontation, tous les coups sont permis, et, je dis bien tous les coups. Les compagnies d'exploitation américaines n'ont pour habitude de se laisser faire, surtout, lorsque les politiques locaux sont de leur côté.
Une intense campagne de lobbying et de propagande est à prévoir.
Seuls, les gens du Larzac ne suffiront pas pour empêcher l'explotation des gaz, du pétrole schisteux.
Les exploitations concernent toute la France, alors, la mobilisation doit concerner l'ensemble du territoire.
Les industriels nous pourrisent la vie. Nous empoisonnent en nous obligeant à payer leur poison que nous ingurgitons parce qu'ils ne nous ont pas laissés d'autres alternatives.
Le gouvernement les soutient consciemment, et pire, les aide, les finance pour qu'ils continuent à le faire.
C'est maintenant qu'il faut agir !
Et, plutôt que nous disperser, reconnaissons-nous un seul chef pour la confrontation, qui finira, c'est annoncé, en affrontation. Ce chef naturel et en qui ont peut faire confiance, c'est José Bové.
Seulement, il faut faire vite parce que déjà les autorités nous mentent sur l'avancée de la mise en place de ces futures exploitation.
Croyez-moi, cette lutte sera la pire et la plus violente parce que c'est de notre vie et de celle de nos enfants qu'il s'agit.
Préparez-vous ! Soyez prêts !

(source : Midi Libre en ligne)

"Édition du jeudi 23 décembre 2010
Aveyron, José Bové demande le gel des prospections de "gaz de schiste" sur le plateau du Larzac.

Publié à 10 h 20 - Le député européen écologiste José Bové demande un "gel" des prospections du gaz emprisonné dans les schistes sous le plateau du Larzac (Aveyron) et dans d'autres départements du sud, autorisées au printemps dernier par le ministère de l'Environnement.
"On a donné les autorisations sans analyse, ni réflexion et sans aucun débat public sur les avantages et les inconvénients, il faut un gel des permis de prospection pour mener ce débat public avant de commencer le moindre forage", a-t-il déclaré mercredi.
A la préfecture de l'Aveyron on précise qu'aucun forage n'a encore été effectué et on ignore pour l'instant à quelle date ils pourraient intervenir."

Un autre site, vous décrit les conséquences. Renseignez-vous et diffusez les résultats sur le net. Plus nombreux, nous seront, mieux cela pour nous.
Résistance !
No passaran !

(source : senor-information.over-blog.com/article-gaz-schisteux-une-catastrophe- environnementale-a-venir-pire-que-tout-64741901.html)

Une solution écologiquement finale

Ces types de gaz sont dits non conventionnels parce qu'ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques. Ils sont aujourd'hui produits en grande quantité aux États-Unis où ils représentent déjà plus de 10 % de la production gazière contre seulement 1% en 2000. En Amérique du Nord, où tout ce qui est exploitable est exploité sur un mode minier et sans vergogne, l´engouement pour cette nouvelle providence a été favorisé par une réglementation environnementale moins contraignante, un droit de propriété privé étendu au sous-sol, le faible coût des forages associé aux avancées technologiques, le tout boosté par des incitations fiscales.
Une telle exploitation ravageuse n´est rendue possible que grâce à la technique de fracturation hydraulique des roches, ainsi qu´à une récente amélioration des méthodes d´extraction, en particulier par forage horizontal. Les gaz de schistes étant dispersés dans la roche imperméable, il est donc nécessaire de forer d´innombrables puits en fracturant la roche. Chaque puits exploitable ne l´est que brièvement, un suivant doit donc être foré quelques centaines de mètres plus loin, et ainsi de suite. À deux ou trois mille mètres de profondeur, la réunion des micro-poches à l´aide d´un explosif détonné pour chacune des brèches occasionne un véritable séisme. La fracturation se fait par un mélange d´eau en grande quantité, de sable et de redoutables produits chimiques propulsés à très haute pression (600 bars), méthode qui génère la remontée du gaz à la surface avec une partie du redoutable liquide de fracturation. Chaque « frack » nécessite quasiment 15 000 mètres cube d´eau (soit 7 à 15 millions de litres), un puits pouvant être fracturé jusqu´à 14 fois.
L'impact environnemental n´est donc pas neutre. L´eau utilisée doit être ensuite traitée car elle est souvent salée et contient des métaux lourds. La multiplication des forages et des réseaux de pipes affectent gravement les paysages, d'autant plus que la zone de drainage autour des puits étant faible, il peut y avoir un puits tous les 500 mètres.
Selon un rapport réalisé l´an dernier par l´EPA (Agence de protection de l´environnement américaine), l´activité du gisement de Barnett Shale, dans le nord du Texas, pollue plus que le tout le trafic automobile de cette ville de 725 000 habitants. Sous la ville de Fort Worth, des milliards de mètre cubes de gaz sont extraits chaque mois des couches profondes de roches de schistes, et des torrents de gaz sont drainés par des milliers de camions. Et si les habitants retrouvent même la présence du gaz à la sortie de leurs robinets, c´est que l´eau achemine des traces de produits chimiques injectés dans les puits. Du seul point de vue paysagé, par exemple dans le Colorado, à Garfield County, le désert est désormais hérissé tous les 200 mètres de puits de gaz de schiste."

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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