vendredi 22 octobre 2010

"Le savoir-faire ne vaut pas l'expérience, dix gendres ne valent pas un beau-père". Proverbe Thaïlandais.

Salut à ceux qui ne supportent plus le mépris porté par sarkozy et sa clique !

Ah, là, là, quel galère )
Notre pauvre président national est confronté à la France qui se lève tôt et malgré ses discours à son sujet, il n'a pas l'air d'apprécié.
Il faut dire que dans son gouvernement, les croisements ministres/affairisme a des relents qui sentent bon les us et coutumes de Neuilly, le fief sarkozyste.
Par exemple, après Woerth dont les mics-macs ne sont pas tous éclairés, voici, le mari de notre ministre de l'économie qui débarque. Et, je vous livre dans sa totalité l'article de Bakchich Info en leur renouvelant mes excuses pour la dernière fois.

"Les petites affaires de Monsieur Lagarde
ZONES FRANCHES / jeudi 21 octobre par JACQUES-MARIE BOURGET

Xavier Giocanti, l’époux de Christine Lagarde, est un as de la défiscalisation. Plutôt incongru, lorsqu’on partage la vie de la ministre de l’Économie.

En 1998, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, faisait un beau cadeau à Xavier Giocanti, le Marseillais qui partage la vie de Christine Lagarde, ministre de l’Économie : les « zones franches urbaines » de la ville. Depuis douze ans, le beau Xavier, sous couvert d’une bienfaisance officiellement destinée à donner du travail à ceux qu’on ne peut kärchériser, implante de s immeubles et quelques entreprises dans ces « zones ».

Cet entrepreneur, qui, selon ses propres termes, s’occupe du « PIB de Christine Lagarde » (« plaisir intérieur brut »), manifeste hélas une vraie détestation pour le fisc, dont la représentante dort dans son lit. Ainsi, c’est dans la partie néerlandaise de l’île de Saint-Martin qu’il a installé sa boîte de gestion hôtelière. Puis il a créé une société de conseil en patrimoine dont l’objectif est d’éviter la guillotine de l’impôt… De la défiscalisation tout ce qu’il y a de plus légal, mais qui la fiche mal quand on partage la vie de celle qui squatte Bercy…

Mais il y a mieux. Selon Paris- Match, Xavier Giocanti a un frère caché, un certain Renaud Muselier. Un garçon connu puisque, sans y laisser de traces, il a occupé la fonction de secrétaire d’État aux Affaires étrangères sous le pontificat de Jean-Pierre Raffarin. Il est bien sûr député et même viceprésident d’un monstre créé par Sarkozy, l’Union pour la Méditerranée. Dans un entretien avec Match, Muselier a ouvert son vaste cœur : « Xavier ? C’est mon frère. »

Avec son « frère » Muselier, Giocanti est en affaires. Renaud, ami de Paul Bérenger, ancien Premier ministre de l’île Maurice, participe là-bas à un projet immobilier qui exige un investissement de 30 millions d’euros pour la construction de 33 villas qui doivent rapporter 80 millions d’euros. Grâce à Joe Lesjongard, ancien ministre du Logement, Muselier et ses potes ont obtenu le label Integrated Resort Scheme, un dispositif qui vous fait échapper à l’impôt. Visitez le site Web de Belle Rivière (du nom d’une rue de Saint-Pierre-et-Miquelon libérée en 1941 par un vrai héros, l’amiral Muselier, grand-père de Renaud), il vous promet tous les arrangements avec le fisc, et même d’y échapper complètement en devenant résident fiscal de l’île Maurice.

L’autre aubaine, c’est l’intervention à Maurice de l’Onudi, l’organisme de coopération internationale de l’ONU avec les pays en voie de développement. Ce perspicace et astucieux machin a participé à la mise en valeur du domaine de Belle Rivière.

Et c’est sans aucun doute un pur hasard si, alors qu’il était secrétaire d’État, Muselier a obtenu la création à Marseille du bureau français de cet Onudi. Et un bonheur de plus, possible pour son frère Xavier, puisque l’Onudi se charge aussi de créer des zones franches à Maurice. Elle est pas belle, la vie ?

Et il y a encore mieux : pour savoir pourquoi la belle affaire immobilière de Renaud Muselier est à l’origine du premier faux pas du nouveau patron de l’Agence France-Presse, rendez-vous dans Bakchich Hebdo n°43."

Mais, dites-moi, mes trois chers lecteurs, qu'est-ce donc que ce gouvernement qui considère la République comme un gâteau à se partager ?
Alors, voyons, que reste-t-il à se partager ?
La poste, encore un peu, mais, la banque postal va y mettre bon ordre,
les hôpitaux, bientôt finis,
l'électricité, le gaz, c'est une affaire qui marche,
le nucléaire, ça se met en place,
la sncf, la concurrence existe en France,
la ratp, bientôt,
et, etc, etc.
Qu'est-ce qu'il reste....la Caisse de dépôt et consignation ?
Car, le porte avion Charles De Gaulle, je vous rassure, personne n'en veut, ni, d'ailleurs des avions Rafales !
Et, après, le ministre du travail, Woerth, le meilleur d'entre eux, entaché d'un certain nombre de combines intéressantes pour lui, définit la réforme du régime des retraites comme "Gaullienne !"
Et, dire que les gaullistes, ou ceux qui se disent tels, restent droit dans leurs bottes en leur soutien à sarkozy.
Et, vous remarquerez, mes trois chers lecteurs que je ne mets plus de s majuscule à sarkozy, vu que je n'ai aucune estime ou respect pour lui. Et, j'en veux à Chirac de s'être laissé manipuler par ce type !
Mais, passons, désormais, le conflit qu'il appelle de ses voeux appartient à la petite histoire de France. Certainement pas à la grande, vu que c'est un gouvernement de magouilleurs.
Sauf, que maintenant, plus personne ne croit à ses belles paroles et qu'il ne parle qu'à un public sélectionné pour l'applaudir comme le le fait d'ailleurs le président iranien et pas le russe, il n'en a pas besoin.
Au moins, même, s'ils ne se ressemblent pas, ils ont les mêmes pratiques et cela devrait interpeller les vrais républicains de l'UMP, comme Juppé qui court misérablement après une place.
Décidément,l'attrait du pouvoir brouille les têtes les mieux pensantes. Sauf, que là, Juppé s'est disqualifié dans la course à la présidence. Un peu minable, quand même !
A part ça, que vous dire, mes trois chers lecteurs, que je n'ai pas fait grève la dernière fois parce que l'impact des jours de grève sur mon salaire le même mois était trop important.
J'attends le mois de novembre pour y participer. Au mois de novembre, je serais là ! Et, j'appellerais mes fils pour défiler avec moi.
Mais, il y a une question que je pose, nous en France, nous défilons alors que se profile à l'horizon une nouvelle crise pour les capitalistes gourmands.
Et, sur cette question fondamentale qui risque de mette à mal la mondialisation, je vous laisse vous reposer.
A bientôt.
René.

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