samedi 23 octobre 2010

"Ce n'est pas ce qui est beau qui est cher ; c'est ce qui est cher qui est beau". Proverbe Juif. Je ne sais pas pourquoi, je pense à Picasso.

Salut aux paysans palestiniens dépossédés de leurs terres !

La guerre, mes trois chers lecteurs représente l'occasion d'ouvrir la grande foire aux innovations meurtrière. En Irak, les obus irradiés, au Vietnam à l'époque, l'agent orange.
Tout deux provoquant des séquelles graves et pour l'agent orange des effets collatéraux sur la descendance.
Pour ces enfants oubliés, les Etats-Unis n'ont jamais versé d'indemnité.

(source : Irin News)


"VIETNAM: Vivre avec l’agent orange

Chez bon nombre de Vietnamiens, les effets de l’agent orange continuent de se faire sentir
DANANG, 12 avril 2010 (IRIN) - Lorsque des avions américains ont répandu un nuage orange au-dessus de la jungle, autour de lui, pendant la guerre du Vietnam, Tran Thanh Dung ne savait pas que 40 ans plus tard, ses enfants en souffriraient encore. Alors enfant soldat, il combattait dans les rangs du Viêt-Cong, mouvement de guérilla communiste du centre du Vietnam.
« Les avions américains sont arrivés droit sur moi et ont largué un nuage au-dessus de la jungle, et le lendemain, les arbres étaient morts », se souvient-il. « Nous n’avions pas peur. Nous étions perplexes ».
M. Tran a été aspergé d’agent orange, un herbicide utilisé dans les années 1960 et au début des années 1970 par l’armée américaine au Vietnam et au Laos pour détruire les feuillages, afin que les forces communistes ne puissent pas se cacher dans les forêts.
Ce défoliant contenait de la dioxine, une substance chimique qui provoquerait des anomalies congénitales chez les enfants des personnes exposées, selon les experts de la santé. Aujourd’hui, le fils de M. Tran, âgé de 18 ans, souffre de spina bifida, une affection causée, d’après les médecins, par l’exposition de M. Tran à la dioxine au début des années 1970.
Les enfants victimes comme son fils ont « été oubliés », selon M. Tran. Il souhaite que le gouvernement américain dédommage les familles des soldats vietnamiens des effets de l’épandage. « Les problèmes de la guerre ne nous quitteront jamais », a-t-il déploré."

Eh, oui, s'il fallait indemniser les victimes, sérieux, la guerre coûterait trop cher et plus personne ne la ferait. Déjà qu'elle coûte au moins aux Etats-Unis de quoi créer une couverture sociale performante et relancer la croissance, c'est vrai qu'il faut choisir entre Charybde et Scylla comme dirait les abrutis du tea-party.
En tout cas, ces gens-là sont un gros boulet attaché à la botte du parti républicain. Ils représentent le pire du délire américain.
Des gros nervis d'extrême droite en puissance aussi tarés que leurs correspondant d'Al Quaïda.
Sauf que, sauf que, ceux d'Al Quaïda ont de la commisération pour les plus démunis. Ce que n'ont pas les militants du tea-party.
De toute façon, comme partout, il y a toujours eu des gens d'extrême droite aux States. Pour l'instant, ils formaient l'aile droite du parti républicain.
Qu'ils finissent par se retrouver entre-eux, quoi de plus normal. De cette manière, si, le parti républicain ne court pas derrière leurs fesses, ils se neutralisent politiquement. Parce qu'ils ne sont pas si nombreux que ça.
Ils sont vraiment dangereux que si, à l'intérieur du parti républicain, ils imposent leurs désidératas.
Qu'ils s'en aillent avec la mère Sarah Paulin qui n'a pas inventé l'eau chaude, ni moi d'ailleurs.
Quant-à Israël et ce sera le mot de la fin, seul un boycott commercial et militaire international l'obligera à évacuer les colonies. Israël ne veut pas la paix, maintenant, le monde l'a compris. Alors, il faut bouger en conséquence.
A bientôt.
René.

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