lundi 28 décembre 2009

"Aime-toi toi-même, laisse la foule te haïr". Proverbe Polonais à souffler à l'oreille de notre président national.

Salut ces messieurs du gouvernement. Pensez-vous vraiment qu'en réduisant les capacités financières des régions vous aurez de quoi payer le service de la dette ?

En attendant, il faut le dire, vous vous affolez en imaginant que le Front National va récupérer ses électeurs. Sauf, que c'est vous qui leur verser la soupe.
A mon humble avis, qui est d'ailleurs partagé par mes trois chers et uniques lecteurs, vous devriez étudier l'exemple de l'Inde.
Celle-ci, afin d'éviter un afflux prévisible de réfugiés climatiques en provenance du Bengladesh, met en place une ceinture de barbelés sur la totalité de sa frontière.
Les gardes frontaliers n'hésitent d'ailleurs pas à tirer à balles réelles sur ceux qui tentent de passer outre. En général, ils flinguent surtout leurs concitoyens.
Soi-disant que cette muraille de fils barbelés est faite pour prévenir le passage de terroristes. En réalité, c'est pour dissuader les bengladeshis de chercher des terres émergés sur leur territoire.
Vous imaginez, 250 millions de bengladeshis qui se pointent ?
Que nenni mes compagnons, ils n'ont qu'à vivre sur l'Océan !
Aux Etats-Unis, c'est la même avec un mur qui parcourt la frontière avec le Mexique.
En Israël, c'est la même avec un mur qui ceinture la Cisjordanie.
En Italie, c'est la même avec les vaisseaux de la marine qui reconduisent les boat people en Lybie.
Il est évident que les états "riches" vont être obligé d'accentuer leur politique de lutte contre l'immigration.
Il est aussi évident que des lois liberticides vont être votées.
Elles ont été votées au Etats-Unis dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et c'est passé comme une lettre à la poste. Demain, ces lois auront pour cadre, la lutte contre l'immigration des futurs réfugiés climatiques.
Et, que proposent les pays "riches" ?
Des promesses et encore des promesses.
Rappelez-vous, les grandes conférences internationales de lutte contre la pauvreté avaient conclu qu'il fallait aider les gens à se développer dans leur propre pays afin d'éviter qu'ils aient à s'expatrier.
A part des projets à droite et à gauche, comme des jardins maraîchers au Malin dont la production ne peut s'écouler faute de transport organisé, au final, c'est minable.
Alors, maintenant, nos grands conférenciers internationaux nous disent qu'ils font lutter contre les gaz à effets de serre pour que les habitants du tiers monde puissent rester chez eux.
Croyez-vous vraiment qu'ils font faire les efforts nécessaires ?
Les Etats-Unis, les pays émergents, à part le Brésil, et la Russie ont dit "Niet, on va réfléchir".
Pensez-vous que malgré tout, ils vont faire différent parce que sur ce sujet précis, leur "Way of Life" va en être bouleversé ?
Que nenni, ils le feront peut-être lorsqu'il sera trop tard pour inverser le processus. Processus déjà largement entamé.
Alors que faire ?
Simple....prier pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.
A part ça, c'est mort !
Certains disent que l'être humain s'adaptera. Sûrement, mais, à mon avis beaucoup périront. Regardez, les écolos bâtissent des maisons en bois et en bottes de paille chargé en terre. Sauf que, sauf que, si les tempêtes se multiplient en nombre et en force, leurs maisons risquent de ressembler à celle des trois petits cochons.
Elles seront soufflées par les vents.
Est-ce que cela signifie que même les éocologistes n'ont pas assez réfléchi aux conséquences du changement climatique ?
Possible, car, à mon avis, c'est dans des blockhaus que l'on va finir par vivre. Au moins, ces trucs, ça ne bouge pas.
Bon, je crois que je suis en train de broyer du noir et que je vais finir par vous foute le bourdon. Cependant, je pose des questions dont personne ne m'a encore fourni de réponses rassurantes.
Mais, j'arrête de vous prendre la tête pour aujourd'hui et je m'en vais sur la pointe des pieds en vous souhaitant bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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