vendredi 4 décembre 2009

"Epouse mouillée, épouse comblée". Proverbe Italien. Et, ne faites pas semblant d'être étonné que ce proverbe soit italien.

Salut le peuple ! Votre pouvoir d'achat se réduit comme peau de chagrin, celui des membres des ministères se porte bien, 23% en plus...sans doute à cause de la correction de l'indice de l'inflation de l'année dernière ou même d'avant.

Bon, à part parler de ces messieurs dames qui nous submergent de belles paroles sur la croissance et la nécessaire solidarité de l'état envers le peuple. Il doit se passer des choses dans le monde ?
Ainsi, approche la réunion climatique de Copenhague. Là, où de grandes résolutions doivent être prises. Etn normalement, on doit crier à la fin, "Noël, Noël !"
Sauf qu'en en Australie, le plan climat ne passe pas.

(source : les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

"Le parlement rejette le plan « Climat »

Le Parlement australien vient de rejeter le plan gouvernemental en faveur d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un revers pour le Premier ministre travailliste Kevin Rudd, qui a fait de l’environnement une priorité de son mandat.

Pour la deuxième fois en trois mois, le Sénat s’est opposé - par 41 voix contre 31 - au plan de réduction de la pollution au carbone, que l’opposition conservatrice s’était juré de torpiller.
Le projet, retoqué à quelques jours du sommet mondial de Copenhague (qui commence lundi), prévoit une diminution d’ici à 2020 des émissions de gaz à effet de serre comprise entre 5 % et 25 %, par rapport au niveau de 2000.
L’Australie est le premier émetteur par habitant de gaz à effet de serre parmi les pays industrialisés.
Ce nouvel échec confère théoriquement au gouvernement les pouvoirs de dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées.
Mais les travaillistes au pouvoir affirment écarter cette possibilité dans l’immédiat. « Nous soumettrons le projet de nouveau au Parlement, nous essaierons de le faire passer », a assuré la vice-Premier ministre Julia Gillard. « Toutes les options restent sur la table », a-t-elle ajouté.
Les lobbies industriel et agricole sont opposés au plan du gouvernement, soutenus par l’opposition conservatrice qui a élu mardi son nouveau chef de file. Adversaire déclaré du projet de loi, M. Tony Abbott, leader de l’opposition, avait déjà promis, mardi, de saborder le texte gouvernemental. Il avait ainsi prévenu que le Parti libéral (conservateur) allait tenter de retarder le vote ou d’enterrer le projet devant la chambre haute, où aucun parti ne détient la majorité.

« Nous n’allons pas porter un coup à l’économie australienne simplement pour que Kevin Rudd puisse en tirer un trophée »

« Nous nous comporterons en bons citoyens internationaux à Copenhague mais nous n’allons pas porter un coup à l’économie australienne simplement pour que Kevin Rudd puisse en tirer un trophée », a-t-il dit.
Elu en 2007 sur un programme qui faisait la part belle aux questions environnementales, M. Rudd avait qualifié le changement climatique de « plus grand défi moral de notre génération » en Australie.
Le chef de gouvernement, qui a ratifié le protocole de Kyoto l’an dernier, a en effet érigé la lutte contre le réchauffement en priorité de son mandat.
Il avait ainsi attribué, en 2007, le portefeuille de l’Environnemnt à Peter Garrett, l’ex-chanteur du groupe de rock Midnight Oil et militant écologiste de longue date.
Ce nouvel échec devant le Sénat intervient également à quelques jours du sommet de l’ONU sur le réchauffement.
Les 191 pays invités plus le Danemark, pays hôte, seront réunis en vue de trouver un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour remplacer le protocole de Kyoto qui arrive à échéance en 2012".

Dommage pour l'Australie dont les industrieux ont peur que cela ne leur coûte trop cher. Alors, à quoi, cela va-t-il servir de prendre de grandes décisions mégalomaniaques, si par derrière les différentes industries traînent des pieds.
Peut-être que cela permettra à Sarkozy en France de leur coller des amendes qui compenseront la taxe professionnelle ? En sachant que celle-là, il se la gardera à gauche pour avoir du répondant afin de compenser la taxe professionnelle pour les régions qui auront voté UMP.
Mais, non, je suis mauvaise langue, car notre Sarko national n'ira jamais contre les PME-PMI qui n'ont pas les moyens d'assurer leur transmutation environnementale.
Au contraire, il va emprunter encore plus sur les marchés financiers internationaux pour leur donnner le coup de main sauveteur.
Et,nous pauvres pêcheurs, après avoir fini de nous étrangler financièrement, il nous piquera même notre culotte sur nous sans que l'on s'en aperçoive tellement il est trop fort pour nous ponctionner du fric.
Alors, qu'en Algérie, le gouvernement annonce une augmentation du SMIG local de 25%, de quoi rendre jaloux les travailleurs français. Et, que surtout cela prouve que c'est possible, même dans une économie en difficulté. Une bonne aide à la relance de la consommation en somme. Sauf que Sarko,il préfère aider les riches que les pauvres. Cela doit lui venir de son éducation, sans doute.

(source : El Watan de ce jour)

"L’augmentation de 25% du SNMG effective à partir du 1er janvier 2010
L’augmentation de 25% du salaire national minimum garanti (SNMG), qui passera de 12.000 dinars à 15.000 dinars par mois, sera effective à partir du 1er janvier prochain, selon le communiqué final de la réunion tripartite (gouvernement-UGTA-patronat) qui a pris fin jeudi à Alger.

"En exécution de la décision annoncée par le Président de la République le 24 février dernier pour sa réévaluation, le SNMG sera augmenté de 25% à partir du 1er janvier 2010 et évoluera ainsi de 12.000 da à 15.000 da par mois", indique le communiqué final de cette 13ème session de la tripartite.

La même source a souligné, en outre, que la tripartite a consacré un "débat exhaustif" à la question du pouvoir d’achat. A ce titre, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a insisté sur la "nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat de l’ensemble des travailleurs", mettant en avant l’augmentation du coût de la vie et la poussée de l’inflation".

Ah, là, là, qu'ils en ont de la chance ces algériens. Alors que nous en France, le gouvernement compte nous endetter encore plus et nous faire pleurer la misère en liquidant les services publics pour économiser un petit million par ci, par là.
Mais, revenons en au grand cirque de Copenhague.
Parce que une fois, les décisions prises, il va falloir passer à la caisse. Et, c'est nous qui allons payer une partie, la plus grosse ?, de la douloureuse. C'est bien pour ça que les chinois s'inquiétent comme nous le relate cet article du Quotidien du Peuple de ce jour.

"Les objectifs de réduction des émissions polluantes coûteront cher à la Chine

Harrison Wang, ingénieur audio âgé de vingt-huit ans, commence à songer à laisser son automobile au garage. La dérégulation des prix du carburant mise en place par le gouvernement chinois a en effet fait grimper ses frais d'essence.

Et depuis que le gouvernement à déclaré au monde entier que la Chine réduirait ses émissions de carbone d'ici 2020 à un niveau que l'on peut qualifier de particulièrement élevé de 40 à 45%, il s'attend à ce que l'essence qu'il utilise pour sa voiture, au demeurant plutôt petite avec son 0,8 litre de cylindrée, lui coûte à terme bien plus que les 400 yuans (soit 59 dollars US) qu'il dépense chaque mois.

« Pourtant, je conduis déjà une voiture peu polluante, mais si le prix de l'essence continue à monter, je pourrais être amené à ne plus conduire », dit-il.

Ses inquiétudes ne sont peut-être pas sans fondement.

Des chercheurs ont calculé ce que l'objectif de réduction des émissions de gaz carbonique annoncé la semaine dernière va coûter pour une famille chinoise moyenne.

Un rapport émanant de l'Université Renmin de Chine déclare qu'atteindre cet objectif coûtera à la Chine un investissement supplémentaire de 30 milliards de dollars US par an lors des dix années à venir, en plus du coût des initiatives destinées à améliorer l'efficacité énergétique qu'il faudra bien poursuivre aussi.

Si le coût de cette réduction des émissions était réparti sur la population, chaque famille chinoise devrait dépenser 440 yuans (soit 65 dollars US) de plus chaque année, rapporte le 21e China Business Herald.

Pour Jiang Kejun, chercheur de l'Institut de recherche sur l'énergie qui dépend de la Commission du Développement et de la Réforme Nationaux, les gens doivent s'attendre à payer plus pour l'énergie et les produits dérivés des combustibles fossiles.

« Les industries liées à l'énergie vont avoir à faire face à des coûts supplémentaires pour améliorer leur efficacité en matière d'émissions de carbone, mais en fin de compte tous ces coûts supplémentaires devront être supportés par les consommateurs », dit-il.

Par exemple, la taxe sur le carbone, un des mécanismes de marché que la Chine songe à adopter, aura pour conséquence l'augmentation des prix actuels de l'énergie, dont l'essence, l'électricité, le charbon, et le gaz naturel.

« Si la taxe sur le carbone est fixée à 100 yuans par tonne d'émissions de carbone, le prix de l'essence grimpera de 300 yuans par tonne, soit une augmentation de 5% », dit M. Jiang. « Mais l'impact sur le prix de l'électricité sera encore plus fort ».

M. Jiang ajoute que le Ministère de la Protection de l'Environnement et le Ministère des Finances seraient actuellement en train de travailler à l'établissement d'une taxe sur le carbone.

Le plan établirait apparemment une taxe de départ d'environ 10 à 20 yuans par tonne de carbone émise.

Huang Xiaobai, qui travaille dans un bureau à Shanghai, a aussi réagi aux perspectives d'augmentation des prix de l'essence en disant qu'elle aussi abandonnerait peut-être sa voiture.

« Je suis prête à payer plus si cela peut effectivement aider à réduire les émissions de carbone et ralentir le réchauffement global, mais j'aimerais savoir combien nous devrons payer en plus », dit-elle.

Pour Zhang Jianyu, responsable de la branche pékinoise du Fonds de Défense de l'Environnement, basé aux Etats-Unis, ces objectifs de réduction et des prix plus élevés inciteront le public à basculer vers un mode de vie moins carboné. Avec pour résultat que plus de personnes utiliseront les transports en commun et des appareils ménagers moins gourmands en énergie, dit-il.

« Les gens ressentiront d'eux-mêmes les bénéfices qu'ils peuvent tirer en changeant leur mode de vie », dit-il.

Pan Jianhua, expert en politiques d'énergie à l'Académie Chinoise des Sciences Sociales pense lui que les objectifs de réduction affichés seront très difficiles à atteindre parce que beaucoup des étapes les plus faciles dans la réduction des émissions ont déjà été franchies dans le but de parvenir à l'amélioration de l'efficacité énergétique de 20% fixée pour la période 2006-2010.

« Atteindre cet objectif veut dire qu'il faudra abandonner, pour la production de notre énergie, les anciennes centrales électriques et offrir des subventions pour l'achat d'appareils ménagers économes en énergie et de véhicules propres, etc. », dit-il.

Barbara Finamore, directrice pour le Programme Chine de l'organisation écologiste américaine Natural Resources Defense Council, disait un peu plus tôt que la Chine devrait être remerciée pour les efforts déjà en cours et non pas pénalisée pour avoir pris des initiatives précoces.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne"

Donc, à vos portefeuille, mes chers trois lecteurs. En tout cas, vous devriez commencer à faire des économies car votre pouvoir d'achat va encore en prendre un coup. Car, personne ne parle de ponctionner les riches nationaux. Si Borloo, le ministre de notre environnement, parle de reprendre une sorte de taxe Tobin en taxant : « un prélèvement presque « indolore » de 0,01% sur les transactions financières pour financer cette adaptation et l’accès des pays vulnérables aux énergies renouvelables. »
Là, on est content de le savoir, mais, la question que je me pose, en quoi cela va-t-il aider à ce que mon pouvoir d'achat ne diminiue pas encore. Parce qu'entre nous, bientôt, je n'arriverais même pas à finir le mois sans vivre avec mon découvert autorisé et être obligé de faire appel aux crédits révolving.
Les jours s'annoncent sombre pour nous. Peut-être pas pour les écolos bobos qui peuvent se payer des produits bio tous les jours de l'année.
En tout cas, les chinois nous montrent encore l'exemple pour faire fructifier notre pognon. Et, après tout, il n'y a pas que les nantis qui peuvent spéculer. Exemple, toujours du Quotidien du Peuple :

"L'écho : le piment aurait une fonction de prévention de la grippe A, des spéculateurs inondent le marché de piments.

Le prix du piment sec dans quelques zones du territoire chinoise a augmenté à 42 yuan le kilo, alors que celui du même mois de l'année dernière n'était que de 7 yuan. Un marchand révèle qu'il y a deux raisons pour l'augmentation du prix des piments, premièrement, le prix d'avant était un peu bas, la hausse de prix est un retour à la normale. Deuxièmement, « le piment prévenant la grippe A » cela cause de vastes commissions et de la spéculation.

L'analyse : l'étendue des plantations diminue, la production baisse de 30%, des spéculateurs interviennent sur le marché.

L'étendue des plantations de piments s'est accrue pendant l'année 2007 et 2008, le prix le plus bas pour l'année dernière était seulement 4 yuan le kilo. Cette année les agriculteurs ont diminué l'étendue des cultures de piments et la production du Henan et du Hebei a baissé de 30%, les piments manquent même dans les régions productrices.

D'autre part, on estime que les spéculateurs accaparent et stockent des piments. Après la spéculation sur l'ail, celle sur les piments. « J'ai entendu dire que les piments préviennent non seulement la grippe A, mais qu'ils ont aussi une fonction bactéricide. Nos clients achètent plus de piments qu'en temps ordinaire, environ une centaine de tonnes chacun. », a dit un négociant.

Sur un autre marché de gros, un marchand avoue qu'une foule de spéculateurs sur l'ail entre maintenant sur le marché des piments. Beaucoup de marchands stockent des marchandises à des fins de spéculation".

Qu'en dites-vous mes trois chers lecteurs. Il doit bien y avoir dans notre environnement un produit qui puisse faire l'objet de spéculation à notre bénéfice.
Je vous propose d'y réféchir et que l'on se concerte par la suite. Pourquoi pas, spéculer sur la paire de chaussure en organisant la pénurie. Après, si un bon français qui ne veut pas finir pied nu, veut en acheter une paire. Nous lui fixons un prix qui l'assome au point que sa paire de godasse, il la garde au moins deux ans. Ce qui sera profitable à l'environnement, n'est-ce pas. Donc, tout bénéf pour nous et pour la planète.
Enfin, vous voyez mes trois chers lecteurs, des idées bombe atomitique du genre.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: