mercredi 2 décembre 2009

"Précipite dans le Nil l'homme qui a de la chance, et il remontera avec un poisson dans la bouche". Proverbe Egyptien.

Salut, l'Angletere, ainsi donc,tu n'est pas la seule touchée par la crise de Dubaï. D'autres requins se mordent la queue. Je me marre !

Bon, une bonne nouvelle. Les pays du Pacifique se sont finalement donnés les moyens de protéger leur zone maritime.

(source : les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

« Big Eye » surveille bien les pêcheurs
« Big Eye » est le nom de l’opération annuelle de contrôle des bateaux de pêche menée conjointement par cinq États du Pacifique, avec un soutien logistique des gardes-côtes américains.
Ces deux dernières semaines, l’Agence des Pêcheries du Forum des îles du Pacifique a contrôlé les agissements de près de 900 bateaux de pêche grâce au système de surveillance par satellite. Sur ces 900, seuls 30 navires ont été arraisonnés pour pêche illégale dans les eaux du Pacifique. « Cela montre bien l’effet dissuasif de notre opération annuelle. Se lancer dans la pêche illégale ne vaut plus le coup », s’est réjoui Martin Campbell, directeur d’un nouveau centre de surveillance de la pêche basé à Honiara, aux Salomon".

Bien, et puisque la Chine veut aider les pays du Pacifique par grandeur d'âme, elle n'a qu'à les équiper en vedettes d'intervention....munies de gros canons.
Sauf que le changement climatique risque de les rattraper en deux temps, trois mouvements. En sachant qu'il va agir sur les espèces pélagiques qui vont émigrer et sur les plantes, ce que l'on oublie souvent.
(toujours les Nouvelles Calédoniennes)

"Plus de degrés, moins de poissons
Cyclones, sécheresses, augmentation du niveau des eaux et de la température du Pacifique s’accélèrent sous l’effet du changement climatique. Ces phénomènes mettent en péril la sécurité alimentaire des États insulaires du Pacifique. La FAO a publié un rapport alarmant à ce sujet.
Le réchauffement climatique menace les principales sources de nourriture les plus importantes dans la région, les populations de poissons et les cultures d’arbres à pain, mangues, noix de coco et agrumes".

Vous vous rendez compte, des îles du Pacifique sans cocotiers, mais, c'est la mort du tourisme. Remarquez, il restera les vahinés, ce qui en soit peut suffire à faire venir des touristes.
Heureusement que la Chine qui est désormais la plus grande pollueuse planètaire prend le taureau par les cornes ce qui ne peut qu'aider. Elle agit :

(source : China.org.cn)

"Mongolie Intérieure : La plus grande base mondiale de la production d'énergie solaire

Le 9 septembre 2009, First Solar, géant américain des batteries solaires, a annoncé la signature d'un mémorandum avec la Chine. Les deux parties prévoient de construire, dans la ville d'Erdos en Mongolie Intérieure, une centrale solaire photovoltaïque d'une capacité de 2 000 MW. Elle sera la plus grande centrale de ce type au monde. Ce projet sur 10 ans sera situé dans la région autonome de Mongolie Intérieure et s'étendra sur 640 000 km2.

Les travaux se dérouleront en quatre étapes. La première étape débutera le 1er juin 2010 pour une production de 30 MW. Les trois étapes suivantes atteindront respectivement 100, 870 et 1000 MW, et seront achevées en 2014, 2014 et 2019. Mike Ahearn, chef dirigeant de First Solar, a déclaré lors de la cérémonie de signature que le gouvernement chinois « avait pris des mesures positives afin de mettre en place une production d'énergie solaire durable et de se diriger vers une économie à faibles émissions de carbone dans le futur. L'accord sur le mémorandum marque une étape importante pour le déploiement et l'utilisation de masse de l'énergie solaire à travers le monde, affrontant les défis que pose le changement climatique. »

La ville d'Erdos compte exploiter une zone de nouvelles énergies d'une capacité de 11950 MW, dont 6 950 MW d'électricité éolienne, 3 900 MW d'électricité photovoltaïque, 720 MW d'énergie solaire, 310 MW d'énergie écologique et 70 MW d'énergie hydraulique".

Vraiment, ces chinois lorsqu'ils se lancent dans une réalisation, il faut toujours qu'ils nous la fassent style grande muraille de chine.
Par contre,lorsqu'il s'agit de la province autonome du Tibet, les projets sont plus à taille humaine. Ce qui les rendra peut-être plus efficace pour les populations d'aillers. Sauf que là haut, on ne sait jamais, si, les projets sont en faveur des tibétains ou des chinois. En tout cas, ils existent.

"La région autonome du Tibet profite pleinement de son énergie solaire abondante. Des produits et techniques utilisant l'énergie solaire, tels que le four solaire, le puits générateurs de méthane, le chauffe-eau solaire, le chauffage solaire ou bien encore la production d'électricité solaire, sont de plus en plus utilisés dans la vie courante de la population. Ils contribuent non seulement à l'amélioration de la vie et à l'augmentation des revenus, mais également à la protection de l'environnement naturel".

Donc, à voir, au cas où les tibétains ne seraient que les témoins impuisants de cete lutte contre le changement climatique dans leur pays.
Et, pour passer du coq à l'âne, et revenir à la crise suscitée par la faillite de l'émirat de DubaÏ, je vous le donne en mille, les commerçants chinois se déclarent victimes.

'Source: le Quotidien du Peuple en ligne)

"Les problèmes de Dubaï, un mauvais coup pour les marchands de Wenzhou

Les commerçants de Wenzhou, généralement considérés comme les hommes d'affaires les plus actifs et les plus affûtés de Chine pourraient recevoir le coup le plus douloureux dans l'affaire du défaut de paiement de ses dettes par Dubai World.

« Les investissements fait par les hommes d'affaires de Wenzhou à Dubaï tournent autour de 5 milliards de Yuans, et leurs pertes du fait de la crise de la dette dépassera probablement un milliard de Yuans », a déclaré Zhou Dewen, chef de l'Association de promotion et de développement des affaires pour les PME de Wenzhou.

La crise de Dubaï avait éclaté la semaine dernière lorsque l'Emirat avait annoncé que sa branche d'investissement, Dubaï World, ne serait pas en mesure d'assurer le paiement dans les délais de sa dette de 59 milliards de dollars US.

« La plupart des hommes d'affaires de Wenzhou à Dubaï ont choisi pour l'heure d'adopter une attitude attentiste », dit M. Zhou. « Mais la crise de la dette a, dans une certaine mesure, refroidi leur enthousiasme à investir ».

Il y a actuellement environ 150 000 ressortissants chinois vivant à Dubaï, et près de 20 000 d'entre eux sont des commerçants de Wenzhou, une ville dynamique située dans la province est du Zhejiang.

En plus de tenir des petits commerces là-bas, la plupart des marchands de Wenzhou investissent aussi dans des projets immobiliers à Dubaï.

Hu Bin, président du Shanghai Zhongzhou Group et promoteur immobilier de haut niveau de Wenzhou est un exemple typique.

M. Hu est tombé sous les feux de la rampe en novembre 2007 quand il a acheté « l'Ile Shanghai », une des îles de Dubaï's World Islands, une série d'îles artificielles affectant la forme d'une mappemonde, pour 28 millions de Dollars.

Le complexe World Islands est un projet d'un montant de plusieurs milliards de dollars construit par Nakheel, qui fait partie de Dubaï World.

« L'investissement de Hu Bin dans World Islands a traîné pendant une période assez longue après qu'il ait versé l'acompte initial, qui était de 15% du prix du contrat, pour cette île », dit Zhang Xijing, représentant du Bureau de la zone du Golfe au Conseil Chinois pour la Promotion du Commerce International. Il avait aidé Hu Bin dans son investissement en 2007.

Les travaux sur ce projet se sont arrêtés plus tôt cette année quand Nakheel s'est retrouvé à court d'argent.

Pourtant, certains investisseurs de Wenzhou restent optimistes quant aux perspectives d'investissement à Dubaï

Ainsi, Hu Jiajia, directeur général de Wenzhou Lailisi Shoes Co Ltd, dit-elle que la valeur de marché des achats immobiliers qu'elle a faits à la toute fin de 2007 a perdu entre 20 et 30% du fait de la récente crise de la dette. Et la construction des propriétés commerciales qu'elle avait acquises a aussi été suspendue.

« Cependant, je crois toujours que c'est toujours le moment rêvé pour faire plus d'achats de biens immobiliers à Dubaï, parce que le marché repartira de manière définitive après la crise », dit-elle. « Mais la prochaine fois, j'achèterai plutôt des appartements ou des bureaux déjà terminés ».

Et, voilà, comme le dit Hu Jiajia, Dubaî reste une mine pour faire des affaires profitables une fois que ce mini tsunami aura fait "Plop".
Et, si, certains auront perdu de l'argent, tant pis pour eux. Après, tout comme on dit à Wall Street, "Un milliard de perdu, dix de retrouver !"
Ainsi va la vie.
Sauf, que parfois, je suis secoué de parler toujours de gens qui investissent ou dépensent des milliards alors que Sarkozy fait baisser mon pouvoir d'achat d'un manière forcenée.
Mais, avant de vous quitter, je vous signale que si vous voulez lire mes poèmes, je les ai mis sur Google. Il vous suffit d'écrire, rené guiart, poèsie et autres dérivations et vous me lirez.
Si, j'ai commis cet acte, c'est parce que ce blog ne me rapporte pas de fric avec la pub alors,je me dis que peut-être la poèsie ?
Bon, trêve de balivernes et bien le bonjour chez vous.
Et, bravo à xavier bertrand, dirigeant de l'UMP en France qui nous prépare une république maffieuse en appelant officiellement dans les médias au clientèlisme. Comme bonnne nouvelle pour noêl, il nous manquait que celle là.
A bientôt.
René.

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