samedi 26 décembre 2009

Salut aux fêtards du réveillon. J'espère que le réveil n'a pas été trop difficile.

Bon, alors, la Chine compte nous sortir les meilleurs université du monde pour devenir la première puissance économique et polluante. Sauf, que sur internet, la commande de rédaction d'écrits explose. Perso, je ne peux les critiquer puisque moi même, j'en ai rédigé gratos pour des potes.
Là-bas, comme les chinois sont des commerciaux, ils en font un produit monnayable comme n'importe quel autre, les nids d'hirondelles par exemple.
Mais, lisons l'article du Quotidien du peuple de ce jour.

"Le « ghostwriting » atteint une ampleur effrayante dans les universités chinoises
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De nombreux étudiants des universités chinoises qui se retrouvent sous la pression des études sont obligés de se tourner vers l'internet pour demander de l'aide. Il ne s'agit pas de la recherche, mais de trouver quelqu'un qui puisse écrire leurs mémoires pour eux.

Cette pratique est tellement habituelle qu'une nouvelle étude de l'Université de Wuhan dans la province du Hubei a estimé que les étudiants dépensent jusqu'à un demi-milliard de yuans (73 millions de dollars) par an pour demander aux autres d'écrire les mémoires et les dissertations à leur place.

Un « ghostwriter » âgé de 26 ans, qui travaille à mi-temps à Beijing, affirme de ne pas être surpris du potentiel croissant de ce marché, d'où il tire des «profits décents» depuis plus de 5 ans.

«En général, nous sommes payés par nombre de pages. Chaque page en chinois coûte entre 130 et 160 yuans, et pour l'anglais cela revient à près de 200 yuans par page », a-t-il dit, en ajoutant que parmi ses clients, il y a même des étudiants de la prestigieuse Université de Beijing, de l'Université Tsinghua et d'autres grandes universités chinoises.

Le « ghostwriter » n'a pas voulu dévoiler son nom.

En travaillant rapidement, il peut finir un document pour un étudiant de licence en deux jours, ce qui peut prendre plus d'une semaine pour certains autres".

"Le prix actuel d'un mémoire de 20 000 caractères pour le cursus de master est de près de 4500 yuans, a déclaré Li Jing, une pékinoise qui a fondé un site web de « ghostwriting » après avoir étudié et travaillé pendant six ans aux États-Unis.

Le mémoire sera fait en un mois, a-t-elle a dit au journal China Daily.

De nombreuses personnes des élites étrangères comme Li rentrent en Chine et gagnent leur vie grâce au « ghostwriting » et parmi leurs clients il y a des étudiants, des professeurs et des employés de différents secteurs.

Shen Yang, professeur à l'Université de Wuhan qui a fait paraître ce document de recherche, a déclaré que le nombre de mini-mémoires que les étudiants et les enseignants sont obligés de rédiger, l'absence d'un système efficace de contrôle et le confort de l'internet font du ghostwriting un marché en plein essor".

Alors, je me pose cette question fondamentale, si, tout le monde fraude, quelle sera la valeur des chercheurs ou des intellectuels chinois ? Sans parler des fonctionnaires dont la valeur n'atteindra pas le nombre des années ?
En France, vu, que la qualité demandée pour les validations de mémoires a fortement baissé depuis que les socialos ont décidé que de plus en plus d'étudiants devaient aboutir en fin de cursus universitaire, il n'est plus difficile d'écrire un mémoire pour les autres.
La valeur du diplôme baisse, mais, ce qui baisse également, c'est la capacité de ces étudiants de construire leurs opinions autrement qu'on reproduisant le qu'on dira-t-on médiatique.
Bref, au final, l'université fabrique de futurs moutons !
La Chine également !
Mais, continuons avec le Quotidien du Peuple qui nous révèle le contenu de la visite de notre premier ministre en Chine, François Fillon.
Je vous ai souligné deux points qui m'intéresse. Les Chinois s'inquiètent des taxes à l'importation liées à l'environnement et au fabriqué en Chine. Là, nulle doute qu'ils vont faire pression. Ensuite, l'annonce que notre premier ministre a faite de mettre en place une défiscalisation en faveur des entreprises chinoises qui s'installent en France. Les termes de ce petit cadeau n'est pas à considérer puisqu'à mon avis, ll sera plus large une fois la décision d'installation faite. Surtout, s'il s'agit de racheter des sociétés françaises pour leur piquer leurs brevets. A voir !

"Le Premier ministre français a renouvelé à plusieurs reprises, lors des rencontres avec les médias ou avec les entreprises, son attitude accueillante pour les entreprises chinoises qui souhaitent investir en France, et la base solide de coopération qui existe entre les deux pays en matière d'innovation scientifique.

Néanmoins, on ne peut pas oublier les barrières technologiques, notamment celles qui existent sous le prétexte de l'environnement et des normes de sécurité. Elles deviennent, outre la barrière douanière, les réels obstacles entre le marché européen et le ''Fabriqué en Chine''.

Selon les statistiques conjointement rendues publiques par le Ministère du commerce, le Bureau national des statistiques et l'Administration générale des devises, les investissements directs chinois à l'étranger se sont élevés à 880 millions de dollars seulement en 2008, soit 1,6% du total des investissements de l'année, ou une baisse de 19,3% en comparaison avec la même période de l'année précédente. Ce n'est par ailleurs pas proportionnel aux échanges sino-européens dont le montant s'est élevé à 425,58 milliards USD.

En contrepartie du déséquilibre entre le commerce et l'investissement, le Premier ministre Fillon a indiqué qu'il serait possible de déduire les frais de recherche et d'innovation des taxes grâce à une nouvelle mesure du gouvernement français. Ce dernier validerait par ailleurs de nouveaux avantages fiscaux pour améliorer les conditions d'investissement pour les étrangers. Ceci a été applaudi par les entreprises chinoises qui souhaitent s'implanter en France, car elles y voient une nouvelle opportunité d'ouvrir la porte du marché européen".

Donc, les entreprises chinoises installées en France alors que les françaises se délocalisent en Chine pour réduire à fond les coûts de production.
Là, y'a quelque chose que je ne comprends pas !
A moins que le gouvernement français ait promis aux entrepreneurs chinois de travailler sur un assouplissement des salaires.
Donc, une réduction parce qu'autrement, je ne vois pas pourquoi les chinois s'installeraient en France.
Il y a là quelque chose qui ne va pas. Le gouvernement est encore en train de nous préparer une grosse grasse en douce comme à son habitude, c'est sûr !
Bon, je vous quitte et je vous laisse réfléchire à ce qui pourrait attirer les entreprises chinoises en France alors que les françaises, elles partent ailleurs.
A bientôt.
René.

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