dimanche 4 décembre 2011

Salut au grand Manitou. Il y avait longtemps que l'on n'avait pas parlé de toi.

Ainsi, donc, mes quatre chers lecteurs, il n'y aura pas de père Noël chinois pour l'Euro.
Peut-être que la Chine y met des conditions "inacceptables" comme l'affirment les financiers européens, mais, sans doute, aussi, ont-ils entendu parler du "doute" qui subsiste sur sa santé à moyen terme.
Finalement, ils vont garder leurs billes et, ils ont raison.
Et, peut-être qu'ils n'ont pas envie que leurs investissements nourrissent la spéculation internationale dont américaine. Et, à nouveau, ils ont raison.

(source : le Quotidien du Peuple)

Mise à jour 04.12.2011 09h13
"La Chine ne peut pas secourir d'autres pays avec ses réserves en devises étrangères

La Chine ne peut pas utiliser ses réserves en devises étrangères de 3 200 milliards de dollars pour secourir d'autres pays, a annoncé vendredi une haute diplomate.
"Le raisonnement selon lequel la Chine devrait venir en aide à l'Europe n'est pas soutenable, car les réserves ne sont pas gérées de cette façon", a affirmé la vice-ministre des Affaires étrangères Fu Ying lors d'un forum Lanting tenu par son ministère.
"La Chine participe aux efforts internationaux pour aider l'Europe, et de manière positive et saine", a ajouté Mme Fu.
Depuis le début de la crise financière européenne, la Chine a envoyé plus de 30 délégations d'achat en Europe, conduisant à l'augmentation des importations chinoises en provenance du continent, a souligné Mme Fu. Elle a ajouté qu'il y avait de nombreux malentendus concernant l'utilisation des réserves chinoises. "Les réserves en devises étrangères ne sont pas des recettes fiscales ou de l'argent dont peut disposer le Premier ministre ou le ministre des Finances", a-t-elle fait observer.
"Les réserves en devises étrangères s'apparentent à une épargne, leur liquidité doit être assurée", a expliqué la diplomate.
Elle a indiqué que la Chine avait tiré une leçon de la crise financière asiatique de la fin des années 1990 et avait compris l'importance des réserves en devises étrangères pour un pays."

Ah, là, là, tout ce pognon qui nous passe sous le nez.
Ah, les méchants chinois !
Parce qu'ils nous laissent à poil devant la spéculation internationale et les agences de notation qui tirent sur tout ce qui bouge.
Et, l'Allemagne et la France qui pousse pour un contrôle budgétaire européen sur les budgets des états avant même leur parlement.
Avec 3 point du PiB d'amende du PIB de l'année pour les mauvais élèves.
Moi, je vous le dis, on s'enfonce dans l'absurde.
J'espère que sarko est fier d'avoir enfanté le traité de Lisbonne. D'ailleurs, il n'en parle plus trop ces derniers temps.
Lui et les socialistes qui l'ont approuvé à l'époque.
Maintenant, il paraît qu'avec Merkel, il veut revenir dessus.
Sauf, que les dégâts sont là.
Et, que le monde ne danse sur un pied au point que le FMI demande à la BCE de l'argent pour qu'il puisse prêter aux pays européens en difficulté.
Question bête : "Pourquoi, la BCE ne prêterait pas directement à ces états ?

(source : AFP le 03/12/2011 à 08:30, boursorama)

"Le FMI lance un appel du pied à la BCE, le Trésor américain ne contribuera pas :

Le Fonds monétaire international a lancé vendredi un appel du pied à la Banque centrale européenne, au moment où plusieurs gouvernements de la zone euro l'appellent à contribuer aux ressources de l'institution de Washington.
La presse spéculait depuis une quinzaine de jours sur la possibilité pour la BCE de renforcer les moyens financiers du FMI, sur fond de montée des coûts d'emprunt pour l'Italie, l'Espagne et d'autres pays de la zone euro, y compris la France. Mais l'hypothèse n'avait rien d'officiel jusque-là."
Et, oui, mes quatre chers lecteurs, on nage à fond la caisse dans le grand guignol.
N'oublions pas les promesses de sarko qui auraient pu nous faire basculer dans un scénario à l'américaine.

(source : www.labanlieuesexprime)

"Déclaration de la campagne présidentielle 2007. Elles sont signées Nicolas Sarkozy.

« Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe [...] Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. »
La proposition ressemble furieusement aux « subprimes » américains qui ont fait basculer la planète financière dans une crise qui dure depuis plus d’un an. Pour en avoir le cœur net, 20minutes.fr a interviewé deux économistes sur le sujet.

Marc Touati, économiste chez Global Equities

« Oui, c’est du subprime ! Le credo de Nicolas Sarkozy était que les Français les plus modestes devaient pouvoir devenir propriétaire de leur logement. C’était une promesse électoraliste qui ne tient pas l’analyse économique. Avec le vent de la crise financière, il serait impossible aujourd’hui de tenir ce discours.
Concrètement, la proposition de Nicolas Sarkozy signifie que le gouvernement aurait autorisé les banques à octroyer des crédits à des ménages non solvables, ce qui est interdit actuellement. Finalement, heureusement qu’il y a eu la crise, sinon, avec le retournement du marché immobilier, on aurait pu avoir le même problème qu’aux Etats-Unis. »

Eh, oui, mes quatre chers lecteurs, sarko nous a bassiné sur sa France de propriétaires. En réalité, il nous menait droit dans le mur, comme d'habitude, à chaque fois qu'il a une idée géniale.
Tellement géniales ses idées qu'à chaque fois, ce sont les français qui en payent les pots cassés. Ou alors, cela voudrait-il dire que c'est justement qu'il n'a aucune idée qu'il est obligé d'aller faire des couper-coller chez les autres.
En tout cas, moi, j'ai idée, que tous les états européens s'entendent pour annuler la dette, au lieu de suivre servilement le chemin vers l'enfer que nous dessinent les agences de notation, sans doute en lien avec la banque Goldman Sachs.
Question : "Est-ce que les Etats-Unis seraient prêts à nous faire la guerre pour sauver les créances de Goldman Sachs ?"
Et, sur cette question poignante, je vous laisse réfléchir mes chers quatre lecteurs.
A bientôt.
René.

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