lundi 4 avril 2011

"Quand le renard se met à prêcher, prends garde à ta poule." Proverbe Basque.

Salut aux enfants du monde qui n'ont pas droit à une enfance heureuse !

Eh, bien mes trois chers lecteurs, les russes se décident à passer à l'élevage d'esturgeons, vu qu'ils ont laissé les braconniers épuiser la ressource.
Maintenant, ils sont obligés de passer à l'élevage. Avantage pour l'esturgeon, on ne lui ouvre plus le ventre, là, on ponctionne les oeufs en remettant la femelle à l'eau.
Sauf, que je me demande, si, la prison vaut mieux que la mort.
Mais, vous me direz, c'est une question existencielle qui ne regarde que moi. Moi, et Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire et Kadhafi en Libye.
En tout cas, dommage pour la Russie, en France, l'élevage d'esturgeons, cela fait longtemps que cela marche. Sauf, que le caviar n'est pas moins cher que celui venant d'esturgeons sauvages.
En tout cas, dans tous les estuaires où ces bestioles eurent l'habitude de venir s'accoupler, ce type d'élevage est possible à la condition qu'en amont, un effort ait été fait pour rendre l'eau plus pure.
Là, où les fleuves continuent à être pollués, c'est mort.

(source : Sciences et Avenir sur le net)

"La Russie mise sur le caviar d'élevage pour reconquérir le marché mondial

Bien décidée à regagner sa suprématie de jadis sur le marché mondial des ventes de caviar, la Russie mise aujourd'hui sur le développement des élevages d'esturgeons pour ravir de nouveau le palais des gourmets du monde entier.
Bien décidée à regagner sa suprématie de jadis sur le marché mondial des ventes de caviar, la Russie mise aujourd'hui sur le développement des élevages d'esturgeons pour ravir de nouveau le palais des gourmets du monde entier.
A Gamziouki, minuscule hameau de la région de Kalouga à près de deux cents kilomètres au sud de Moscou, une usine piscicole a ouvert ses portes fin 2008, avec l'espoir de produire d'ici 2014 jusqu'à 16 tonnes de caviar chaque année.
Dans une immense salle aux allures de hangar, des milliers d'esturgeons, ces longs poissons au museau pointu et muni de barbillons, s'ébattent frénétiquement dans plusieurs dizaines de bassins ultra-modernes.
Plusieurs fois par mois, les ingénieurs de l'usine prélèvent des femelles pour en retirer les oeufs en leur laissant la vie sauve grâce à une technique qui consiste à inciser légèrement le poisson et à presser son abdomen pour en faire sortir les précieux grains noirs."

D'ici, mes trois chers lecteurs que les chinois s'y mettent, il y a encore loin, je vous rassure au regard du niveau de pollution de leurs cours d'eau.
Parce que "fabriquer" du vin, du cognac, ils le peuvent. Il suffit d'être négociant sans forcément planter de la vigne.
Encore qu'avec eux, on ne sait jamais puisqu'ils sont assez industrieux pour se lancer dans la production et la commercialisation de masse de truffes.
En tout cas, la Chine évite pour le moment l'envolée des prix à la consommation, qui, elle, sûrement provoquerait des émeutes, beaucoup plus d'ailleurs que des appels à plus de démocratie.
L'article cité en dessous cite le cas du Pakistan, mais, partout dans les pays sous-développés et développés d'ailleurs se déroule le même drame qui se résume à cette question angoissante, "Comment allons-nous faire pour nourrir nos enfants ?"
(source : Irin News)

"PAKISTAN: Difficile de faire face à la hausse des prix alimentaires

La nourriture est devenue trop chère pour beaucoup de familles des quartiers les plus pauvres de Lahore, au Punjab (photo d’archives)LAHORE, 31 mars 2011 (IRIN) - Le prix du blé au Pakistan a presque triplé depuis 2008 et les habitants des quartiers les plus pauvres de Lahore, capitale de la province du Punjab, se demandent comment ils vont faire pour nourrir leur famille, disent les locaux.
« Il y a quelques années, un sac de 20 kilos de farine de blé nous coûtait un peu plus de 200 roupies pakistanaises [2,35 dollars], » a dit Saleem Yousaf, un père de quatre enfants qui travaille comme cuisinier. « Aujourd’hui, pour la même quantité nous payons plus de 550 roupies [6,47 dollars] ; ça nous dure moins d’un mois et les prix des légumes, des lentilles, des épices et tout le reste ont également explosé.
La femme de Yousaf travaille elle aussi comme femme de ménage à Lahore. A eux deux, ils gagnent 12 000 roupies [142 dollars] par mois. « D’autres familles gagnent moins, mais nous avons beaucoup de mal à nous en tirer parce que nos quatre enfants sont tous à l’école, et je crois vraiment que l’éducation est essentielle pour leur avenir, » a t-il dit à IRIN.
Le salaire minimum pour les salariés a été augmenté par le gouvernement de 4 000 roupies [47 dollars] à 6 000 [70 dollars] en mars 2008, mais selon certains groupes de défense des droits des travailleurs, la mise en application [de cette décision] laisse à désirer.
La famille de Yousaf dépense mensuellement 4 000 roupies pour payer les frais [de scolarité], les livres et la papeterie. Il lui faut aussi 1 000 roupies pour les charges. « Quelquefois nous parvenons à peine à nourrir les enfants, » a ajouté Yousaf.
Javed Saleem, son fils de 11 ans, a dit à IRIN : « Nous ne mangeons que le soir et pour le petit déjeuner, nous buvons une tasse de thé. Mes parents ne peuvent pas se permettre davantage. »

Et, cela tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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