dimanche 3 avril 2011

"C'est celui qui n'a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n'est pas plaisant." Proverbe Africain.

Salut à la Côte d'Ivoire ! Ils sont venus vous aider à vous en faire pleurer des larmes de sang !

L'élection présidentielle en France et par la suite les législatives agitent les états-majors politiques et les instituts de sondage qui en profitent pour faire leur beurre en en rajoutant une tonne.
La grande question du jour est de savoir si sarko a une chance de faire gagner son camp.
A l'évidence, non !
Il n'est donc plus le candidat naturel de la droite.
D'ailleurs, lui même, lors de l'élection présidentielle en 1995 a rejoint Edouard Balladur contre Jacques Chirac qui avait construit sa carrière politique.
A cette époque, il ne s'était pas posé la question, à savoir, s'il devait suivre Jacques Chirac, leader du Rassemblement pour la République de l'époque. Ni, lui, ni, Charles Pasqua, ami de plus de trente ans de Jacques Chirac n'ont hésité à le poignarder dans le dos en suivant Edouard Balladur.
Donc, si, lui même, a voulu dégager le candidat "naturel" de la droite parce que les sondages le donnaient perdant, pourquoi, en serait-il différemment aujourd'hui pour lui ?
Au contraire, il doit accepter qu'un autre candidat représente son camp.
Qu'il se rappelle que lui même a donné la réponse en 1995 qui est celle-ci, "Le candidat de la droite est celui qui peut la faire gagner !"
Un peu de fair-play, monsieur sarkozy, cela vous changerait et éviterait à votre camp de se déchirer.
J'en appelle à que vous vous retiriez de l'élection présidentielle et que vous le déclariez clairement.
Oui, mais, le fair-play exige aussi un peu de courage, celui du renoncement.
Et, peut-être que ça coince un peu.
Par contre, où cela coince encore, malgré toutes les interventions personnelles de notre président national, c'est en Côte d'Ivoire où l'armée officielles de Ouattara, composée de anciennes forces nouvelles et de ralliés de l'armée de Gbagbo, sans compter les soldats burkinabé commettent à leur tour des exactions.
Et, comme le souligne cet article de la Dépêche d'Abidjan, des problèmes fonciers pourraient se dissimuler sous une propagande de chasse aux "rebelles" de Gbagbo. Ledit, Gbagbo qui semble décidé à mourir en combattant en offrant au peuple ivoirien "Le martyr" au nom de qui, un jour, ils se libéreront.

(source : la Dépêche d'Abidjan)

"Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 mars 2011, les rebelles ont bouclé le (carré du) quartier CARREFOUR. Il a suffit pour cela de se positionner tout le long de l'axe DUEKOUE-ISSIA (Au Sud) et d'occuper de la même façon le Nord du Quartier. les zones EST et Ouest étant marécageuses, donc peu propices à la fuite, quelques rebelles suffisaient à empêcher toute sortie du quartier. Le reste de la troupe pouvait donc investir le quartier et se livrer à l'exécution de tout mâle ne parlant pas malinké (ethnie du Nord de la CIV). Les WE, autochtones de DUEKOUE ont donc été systématiquement massacrés, au seul motif de leur appartenance ethnique.En fait, une grande campagne d'intoxication avait fait croire que le quartier "CARREFOUR" abritait des combattants. Surpris de ne pas y trouver d'armes, les FRCI ont donc cru que celles-ci avaient été cachées. D'où la sélection des mâles à massacrer;Le CICR parle de 867 morts. Mais les disparus, les tués en brousse portent ce nombre à au moins 1200 personnes. L'objectif est de modifier le rapport démographique et électoral en faveur du RDR, dans cette région stratégique et riche, mais où les conflits fonciers sont un grand souci pour les autorités politiques. Il convient de signaler que, devant l'ampleur des massacres et l'émoi créé, l'ONUCI s'est vue obligée de désarmer le samedi 2 avril 2011, à 15H, les rebelles postés au corridor de Guitrozon. "Pourquoi, tuez-vous tant de personnes?" s'est exclamé l'oficier marocain de l'ONUCI.
A Petit-Duekoué, le même samedi vers 14H, deux rebelles qui avaient abattu sommairement des villageois ont été abattus, après sommation, par l'ONUCI. Comme on le voit donc, les massacres ne peuvent pas avoir commis par nulle autre force que celle des FRCI. Les organisations internationales doivent refuser de se discréditer. La prétendue découverte de charniers par les pro-Ouattara à l'Ouest est une façon de se sortir de cette mauvaise passe."

Décidément, lorsque notre président national soutient une cause, le sang coule à flot.
Attendre que les salaires ne soient plus versés, comme cela s'est passé le mois dernier, non, cela aurait été sans doute trop demandé.
Est-ce que l'on peut dire que "La colonisation des terres du sud a commencé ?"
Sans doute le saurons-nous dans peu de temps, si, les exactions se multiplient et si les gens originaires du nord commencent à s'installer à la place de ceux qui auront été expulsés manu-militari.
A voir, parce les facteurs en jeu étaient multiples et que Ouattara ne contrôle pour l'instant qu'une apparence, n'étant pas un chef historique des forces nouvelles.
A mon avis, non seulement, il ne sera pas meilleur que l'autre, mais, il peut être pire parce que ce sont ses alliés qui l'installe désormais au pouvoir et non plus le peuple ivoirien.
Ce qui fait une grosse différence.
Bon, cela sera tout pour aujourd'hui, car, je dois aller dans un bois à la "cueillette" de Morilles. Priez pour que j'en trouve.
A bientôt.
René.

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