vendredi 7 mai 2010

Salut, oh, grand sorcier qui a failli coulé wall street. S'il te plaît, refais nous le !

Bon, il semblerait que nos chers gouvernants occidentaux n'osent pas réglementer les marchés financiers pour empêcher les fous mentaux de jouer contre les états.
Sans doute, ont-ils besoin d'eux et craignent-ils qu'ils n'utilisent la masse financière à leur disposition pour les déstabiliser. En fermant par exemple quelques usines ou en les délocalisant vers des cieux plus propices ou simplement en les disséquant pour les vendre par quartier, agissant ainsi sur l'emploi.
Mais de fait, cela se fera de toute façon.
Sauf que si, ils ne régularisent pas, ils nous mettent en danger. Parce que tout cet argent virtuel ne vit que s'il produit de la masse monétaire virtuel.
Donc, spéculation oblige et surtout que les champs concernés ne sont quand même pas légion, ni virtuel. Actuellement, c'est jouer sur la dette des états pour engranger des bénéfices, hier, cela a été les matières premières, demain, la bourse de Shanghaï et après ?
Par exemple, reprenons, le cas du brut pétrole. Il est monté à 86 dollars et vient de baisser à 77 sur le marché européen.
Bien, mais, n'a-t-il pas fait le yoyo déjà la dernière fois ?
Donc, cette baisse n'est pas significative en soi. Par contre, il faut accélérer la mise sur le marché des voitures électriques ou se passant d'essence.
Même, si, cela n'aidera pas en cas de hausse excessive du brut.
En tout cas, pour continuer sur la spéculation, il existe une réelle menace sur la bourse de Shanghaï et les états concernés par les attaques spéculatives doivent réagir de concert avec l'état chinois.
Si, les fonds spéculatifs s'accumulent en Chine (voir la lettre d'hier au post scriptum), ce n'est certainement pas pour jouer au jeu de l'oie.
Moi même dans une lettre, j'avais dit que c'est en Chine que les bénéfs pouvaient devenir majeur pour la spéculation. Mais, ça, même, si, c'est vrai, c'est mon humour à moi, un peu spécial.
Sauf, que là, les capitaux arrivent d'une manière massive alors que la Chine connaît une bulle immobilière.
Cela ne vous rappelle rien, mes trois chers lecteurs ?
Cette bulle risque de déstabiliser la bourse de Shanghaï provoquant un effondrement des titres qui seront à ramasser à la pelle et à vil prix.
Est-ce que la Chine va se laisser déposséder par la spéculation internationale et locaux d'ailleurs ?
Évidemment, non !
Par contre, si, l'on considère que ces placements spéculatifs sont une nasse où il est possible de les piéger, là, il pourrait y avoir un coup intéressant à jouer pour la Chine et les états occidentaux.
Mais, pour ce faire, ils doivent unir leurs forces ainsi que le FMI et la Banque Mondiale.
En fait, dès que la spéculation donne le LA (le ton en musique), il faut que l'union des états intervienne massivement pour la bloquer et annihiler l'offensive. Ce qui de fait, anéantirait la tentative en faisant perdre des milliards aux gros malins.
Milliards que la Chine pourrait récupérer en en redistribuant les dividendes à ses partenaires.
Comment faire ?
Alors, là, mes trois chers lecteurs, ce n'est pas à moi à le dire. Il y a des spécialistes pour ça.
N'oublions pas que les fonds spéculatifs, nos propres citoyens, mènent une guerre contre les états, donc contre nous.
Si, nos gouvernants ne sont pas capables de les réglementer, alors, ils n'ont qu'à jouer à la même guerre qu'eux, mais, contre eux.
Enfin, ça, c'est une idée. N'oubliez pas qu'une fois, j'ai dit que si la bourse de Shanghaï était attaquée, cette fois-ci, la crise connaîtrait une évolution dans la profondeur....grave de grave.
Alors, un peu d'imagination messieurs qui nous gouvernent et mettez-vous aussi à jouer au casino.
Tout ce que vous risquez, c'est de mettre fin à un jeu virtuel qui vous mets en danger. Tuez le jeu virtuel pour que nous revenions à l'économie réelle et que la masse financière qui l'autorise revienne pour sauver la croissance, les services publics et les retraites. Vous avez une occasion à Shanghaï, ne la ratez pas !
Bon, mise à part cette proposition de stratégie hautement philosophique, que pouvons-nous dire ?
Que si nos gouvernants ne réagissent pas, ils nous concoctent des plans de rigueur drastique pour notre bonheur futur, disent-ils.
Que monsieur Sarko et Fillon, au nom de la crise, finisse de déréguler notre mode de société, c'est normal, c'est ce qu'ils ont toujours voulu faire. En fait, Sarko doit être au ange, bientôt, les travailleurs n'auront plus aucun droit et seules les lois du marché domineront.
Lui, qui a tout fait pour ça, la crise lui apporte une solution définitive pour le réaliser.
Ah ! Elle a bon dos la crise.
Jean François Coppé doit l'être aussi, qui n'est pas mieux que Sarko dans la vision libérale de l'économie.
Pourtant,il y a de l'argent en France. Assez en tout cas pour éviter de faire souffrir les français.
Mais, pas touche, ce sont les potes à Sarko et à Fillon !
Les riches vont fuir ! dit-on.
Ils partent de toute façon malgré le bouclier fiscal. Pour Las Vegas par exemple et ils n'ont pas besoin d'être très très riches pour s'en aller.
On dit que les étrangers viennent manger le pain des français. Et, alors que dit-t'on des français qui font leur beurre en France sur le dos des français et qui se cassent ailleurs pour ne pas payer leur éco à la construction de leur pays. Ce sont quoi, ces gens-là ? Des profiteurs ?
Dans ces conditions, je préfère un étranger qui travaille et paie ses impôts qu'un enfoiré qui profite de son activité et ne participe pas à l'effort de solidarité national.
Ces gens-là, qu'ils soient dans les arts, dans le show business ou dans les affaires, nous devrions les boycotter et ne pas travailler avec eux. Même et surtout les institutions !
Voilà, ce que je pense.
Et, sur ce, mes trois chers lecteurs, je vous tire ma révérence.
Surtout, n'oubliez pas, Sarko va finir par jeter les mères de famille célibataire dans la rue. Apprêtez-vous à voir des femmes et des enfants dormir sur les trottoirs.
A bientôt.
René.

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