jeudi 20 mai 2010

Salut au grand coyote à foie jaune. Un conseil, tape toi une tisane de thym.

Y'en a marre des frais bancaires usuraires. Les banques nous étouffent. Moi, même, ma banque le crédit lyonnais me prend à la gorge. Je coule !!!
Perso, pour 196 euros de dépassement d'autorisation de découvert, j'ai eu 260 euros au départ, et maintenant, 324 euros dont 155 pour dépassement (toujours le même).
Donc, j'en suis pour le moment à 584,05 euros de frais divers. Et, comme mon salaire ne tombe que le 26 de ce mois, d'autres frais vont se greffer.
Sans compter que j'ai mon tiers provisionnel et l'école de mon gamin à venir, j'ai 1000 euros à sortir. Impossible sans que la banque ne me rétablisse un découvert ce qu'elle se refuse à faire.
Donc, malgré mon salaire, je resterais dans le rouge. Et, c'est peut-être deux mois de salaire que je vais perdre à engraisser la LCL.
Et, dire que le gouvernement français nous avait promis d'obliger les banques à réduire leurs frais. Évidemment, il n'a rien fait !
Les australiens, eux se prennent en main.
Pourquoi, ne ferions-nous pas la même, en lançant en premier temps une pétition où tous les signataires se déclareraient prêt à entamer une action en justice.
Si, le gouvernement ne fait rien pour nous protéger, alors, il faut nous prendre en main.
En tout cas, lisez cette article des Nouvelles Calédonien, il est instructif et je vous le livre dans sa totalité.

"Australie
Les banques dans le viseur

Douze banques australiennes et internationales sont dans le collimateur de consommateurs en colère. Ils viennent de se regrouper en collectif pour porter plainte contre des charges bancaires considérées abusives.

Le cabinet d’avocats Maurice Blackburn, qui représente un tout nouveau collectif de consommateurs créé pour porter plainte contre les banques, estime que les sociétés bancaires ont abusé de leurs clients de plus de 5 milliards de dollars australiens (soit 422 milliards de francs) durant ces six dernières années en effectuant des prélèvements « injustes ».
Les plaintes concernent essentiellement des frais bancaires jugés « excessifs » pour des découverts et des retards en remboursements de crédits, sur des comptes de particuliers et d’entreprises.
Deux sociétés de litiges financières, IMF et Financial Redress, soutiennent le collectif. D’après Financial Redress, certaines banques ont prélevé jusqu'à 60 dollars de frais (soit environ 5 000 francs) par découvert dont le coût réel ne revient vraiment « qu’à quelques dollars au maximum pour chaque transaction. Les banques ont ainsi récupéré des millions de dollars injustement ». Cette pratique de regroupement en collectif pour porter plainte est connue dans le monde anglo-saxon sous le nom de « class-action », et celle-ci promet d’être la plus importante que l’Australie ait jamais connue. 80 000 signatures ont déjà été réunies, moins d’une semaine après l’annonce du projet de « class-action ».
La firme Maurice Blackburn espère récupérer le total des frais prélevés par les douze banques en question ces six dernières années, plus les intérêts.

80 000 signatures ont déjà été réunies, moins d’une semaine après l’annonce du projet de « class-action ».
En 2008, les banques ont officiellement débité 1,2 milliard de dollars (soit environ 101 milliards de francs) en frais sur les comptes de leurs clients. Cette action en justice, qui serait donc la plus importante dans l’histoire du droit des sociétés en Australie, cible essentiellement les quatre principaux établissements qui dominent le marché bancaire australien : la banque ANZ (Australia New Zealand), la banque du Commonwealth, la banque nationale d’Australie (National Australia Bank) et la Westpac. Huit autres établissements, australiens et étrangers, sont aussi inclus dans cette plainte collective.
Les quatre principales banques australiennes concernées ont récemment réduit ou abandonner leurs frais. Mais d’après le ministre australien des Services Financiers, Chris Bowen, « les class-actions sont un outil important pour améliorer l’accès des communautés à la justice. Elles permettent à plusieurs plaintes d’être regroupées, plaintes qui, individuellement, seraient sans doute trop négligeables pour pouvoir être portées en justice. » Le directeur de l’Association des banques australiennes, Tony Burke, a pour sa part récemment déclaré à la radio australienne ABC n’être au courant de cette class-action qu’au travers de la presse. « Si l’IMF poursuit l’affaire en justice, ce sera en fin de compte au tribunal de décider du bien-fondé de cette plainte. »
L’annonce du montage de ce dossier, largement médiatisée depuis la semaine dernière, a eu aussi comme effet collatéral de faire grimper en flèche le nombre de plaintes de la part de particuliers titulaires de compte et qui, désormais, veulent rejoindre le groupe de plaignants. Le cabinet centralisateur estime ainsi à « mille par heure » le nombre de nouvelles plaintes de consommateurs ayant, du même coup, retrouvé un espoir de remboursement.

Nicole Gooch, à Sydney"

Croyez-moi, mes chers trois lecteurs, il faut que l'on se batte contre toutes ces banques qui se permettent de spéculer, de foutre tout le monde dans la merde et que le gouvernement récompense en les refinançant et qui nous considère comme des vaches à lait.

Par contre, si le gouvernement français se contente de se figer dans des déclarations d'annonce, le gouvernement allemand réagit. Hélas, il réagit tout seul parce la France dont le gouvernement et le président sont les plus intelligents du monde se contentent de critiquer cette prise de décision unilatérale.
Eh, bien, moi, je dis, les allemands ont raison, parce que si, il fallait attendre Sarko, les spéculateurs ont encore de beaux jours devant eux.
On peut se demander par contre, qui, Sarko protège ?
Entre nous, mes trois chers lecteurs, je ne préfère pas répondre.

(source : Nouvel Obs.com)

La gouvernement allemand a décidé l'interdire certaines ventes à découvert sur les marchés, afin de lutter contre la spéculation. L'annonce a provoqué une baisse de l'euro.

Spéculation
Les ventes à découvert sont une technique boursière qui permet à des opérateurs de marché, grâce à des mécanismes financiers sophistiqués, de vendre des titres qu'ils ne possèdent pas encore, avec l'espoir de les racheter à un moindre prix.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a soutenu mercredi 19 mai l'Allemagne dans sa démarche d'interdire certaines ventes à découvert sur les marchés et invité les régulateurs européens à étudier une action concertée sur ce thème. "Nous sommes d'accord avec l'Allemagne sur la nécessité de freiner l'utilisation abusive des ventes à découvert", a déclaré José Manuel Barroso à Madrid.

(...) La décision allemande a surpris les marchés, et les places européennes étaient en recul mercredi après-midi.

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a émis mercredi des réserves sur la décision de Berlin. "Pour des besoins des liquidités, il n'est pas inutile que ça [les transactions sur le marché obligataire : ndlr] puisse continuer à fonctionner sans que soit interdite la vente à découvert", a déclaré la ministre, regrettant que les "Etats concernés par la mesure" n'aient pas été consultés.

Les ventes à découvert ont été à de nombreuses reprises montrées du doigt depuis le début de la crise financière. Elles ont été plusieurs fois suspendues, ou limitées, dans les grandes places financières du monde.

L'interdiction prononcée en Allemagne porte sur les ventes à découvert touchant les emprunts d'Etats de la zone euro, sur certains types de CDS (Credit default swaps, soit des couvertures contre le risque de faillite d'un pays ou d'une entreprise), et sur les actions de 10 institutions financières (banques et assurances).

(Nouvelobs.com avec AFP)"

Et, pendant ce temps aux States, les sénateurs républicains américains tentent par tous les moyens de s'opposer à la volonté réformatrice des marchés financiers du président Obama.
Décidément, tout le monde veut bouger, sauf Sarko et les anglais.
Parce que à part des discours, Sarko, personne ne comprend ce qu'il fait réellement.
Et, entre-nous, malgré ses dires, les paradis fiscaux se portent bien, merci pour eux.

(source : Libération de ce jour)

Le Sénat bloque la réforme de Wall Street voulue par Obama
Réagir

Le Sénat américain a bloqué mercredi par un vote de procédure l'ambitieuse réforme de Wall Street, priorité législative numéro un du président Barack Obama, dans un contexte d'extrême nervosité des marchés financiers.

Les sénateurs ont rejeté la mesure, consistant à clore les débats, par 57 voix contre 42. Une majorité de 60 voix sur 100 était nécessaire pour son adoption. Les chefs démocrates tenteront à nouveau jeudi de faire approuver la mesure.

(...)Le projet de loi en débat au Sénat depuis fin avril prévoit notamment la création d'un organisme de protection du consommateur financier au sein de la banque centrale. Le texte met également fin aux sauvetages des grandes institutions financières en difficulté aux frais des contribuables.

Il prévoit aussi une régulation plus stricte de l'immense marché des produits dérivés. Face à cette mesure qui ne faisait pas l'unanimité, le sénateur démocrate Chris Dodd avait proposé un compromis: retarder de deux ans son application. Mais Chris Dodd a finalement renoncé à sa proposition.

Au cours des trois dernières semaines, les sénateurs ont examiné près de soixante amendements. Parmi les mesures adoptées figure un texte visant à contraindre la banque centrale des Etats-Unis (Fed) à davantage de transparence, via un audit complet de la Fed par la cour des comptes américaine (GAO) qui doit être effectué sur un an.

Un autre amendement donne au représentant américain au Fonds monétaire international (FMI) la possibilité de s'opposer aux «sauvetages d'Etats étrangers» par le contribuable américain via des prêts du FMI, si ces derniers étaient «susceptibles de ne pas être remboursés».

Une mesure prévoit de faciliter l'action de la Commission fédérale du commerce international (FTC) - gardienne du respect des règles de concurrence - afin de renforcer la protection des consommateurs.

Un autre texte est destiné à mieux encadrer les agences de notation en créant une entité intermédiaire entre elles et les institutions financières qu'elles évaluent afin d'éviter les conflits d'intérêt.

(...)La Bourse de New York, qui a fermé avant le vote du Sénat, a terminé sur une nouvelle baisse mercredi, toujours inquiète des conséquences de la crise budgétaire de la zone euro sur la reprise économique: le Dow Jones a perdu 0,63% et le Nasdaq 0,82%.

(Source AFP)"

Tiens donc, ainsi, Obama pense un peu la même que la Chancelière allemande. Il propose que le FMI ne puisse pas venir au secours d'état dont les gouvernants ont mis volontairement leur pays en situation de faillite.
La chancelière n'avait-elle pas affirmé qu'il ne fallait pas aider la Grèce ?
Et, là, je lui ai donné raison, il aurait fallu sortir la Grèce de la zone Euro. Mais, grâce à Sarko qui a fait un rentre dedans d'enfer, c'est l'Europe qui risque de couler avec l'euro. Bravo, notre trop intelligent président.
Car, si, l'europe et l'euro arrive à s'en sortir, ce sera sur le dos des citoyens lambda.
Et, sur ce, mes trois chers lecteurs, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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