jeudi 13 mai 2010

Salut les fonctionnaires grecs, dites merci à Strauss Kahn, notre directeur du FMI national.

Question posée sur les Nouvelles Calédoniennes.

"Pensez-vous que la Polynésie (française) devrait instaurer un impôt sur le revenu, jusque-là inexistant, pour sortir de la crise financière ?"

Ah, bon ! On se demande pourquoi certains contribuables s'expatrient à Las Végas pour éviter de payer des impôts alors qu'ils pourraient rester en France en faisant la même. Ah, là, là, quels mauvais citoyens ou citoyennes quand même !

Mais, que se passe-t-il en Polynésie Française ?
Idem que la Grèce ?
Et, comme la Grèce, heureusement, qu'il y a un grand frère pour l'aider.

(source : la dépêche de Tahiti)

"Pendant ce temps, le docteur Tong Sang lui, prépare en secret son amère mixture, celle que la Polynésie devra avaler pour éviter la faillite du Pays. Le gouvernement a décidé hier une hausse raisonnée des prix des carburants (lire page 17). Mais le plus dur reste à venir. Pour l’instant, c’est comme avant la piqûre , il répète : “Attention, ça va faire un peu mal...”

Yves Fortunet"

Tiens, donc, la Polynésie risquerait-elle le défaut de paiement ?
Mais, non, mais, non, le docteur Sarko est là, il ne va pas laisser les tahitiens sans fric pour acheter de la bière.
Ouh, là, là, je suis méchant, je plaisante frères tahitiens, c'était pour rire, ne me pétez pas la tronche.
Ne faites pas comme Taiwan qui veut faire payer à Sarko, par conséquent à la France, ces déclarations intempestives concernant son appartenance à la Chine. Ce que les Taiwanais n'ont pas apprécié. Donc, en avant pour une nouvelle affaires des frégates avec rétro commissions à l'appui.
Mais, surtout, dites lui se taire à notre président national autrement, la France va finir par payer des amendes au Brésil pour un contrat pas encore signé. Au moins, cela aura le mérite de nous éviter un procès.
Car dites-vous lorsqu'un contrat français d'armement connaît des difficultés, les français essaient d'acheter un maximum de responsables. Alors, la question qui se pose pour le contrat de Rafales est, "Combien de militaires et politiques brésiliens, les français ont réussi à corrompre ?"
A mon avis, une enquête des médias brésiliens appuyés par les services américains s'imposent. A moins qu'elle ne soit déjà en cours ?
Donc, je vous balance l'article en entier.

"Commissions : après les frégates, les Mirage de Taïwan
Par David Servenay | Rue89 | 11/05/2010 | 14H01

Taïwan menace de poursuivre la France pour des commissions payées en marge de la vente, en 1992, d'avions Dassault.

Secret de polichinelle : les gros contrats d'armement ont toujours donné lieu à de juteuses commissions. Après les frégates Lafayette, le gouvernement de Taïwan veut maintenant poursuivre la France sur le contrat des Mirage ! Soixante avions de chasse Dassault vendus en 1992 à l'île nationaliste, pour 3,47 milliards d'euros, avec une commission estimée à 205 millions d'euros. Enquête.

Un marché à 3,47 milliards d'euros
L'annonce est passée inaperçue. Au moment où le tribunal arbitral de Paris rendait son verdict dans l'affaire des frégates (Thales et la DCN devront payer
591 millions de dollars d'amende à l'Etat taïwanais), lundi 3 mai, une autre partie se jouait à Taipeh.

En cherchant dans les arcanes des contrats négociés en 1991-92, le Yuan de contrôle (l'équivalent de la Cour des comptes) a trouvé des bizarreries dans un marché qui précède celui des six frégates. A l'époque, Taïwan est devenu l'eldorado des marchands d'armes. Dassault parvient à vendre 60 avions de chasse :

48 Mirage 2000-5EI intercepteurs,
12 Mirage 2000-5DI d'entraînement.
Signé en 1992, le contrat débouche sur une première escadrille opérationnelle en 1997. A la signature, le deal représente 22,8 milliards de francs (3,47 milliards d'euros). Mais très vite, l'addition s'alourdit de 6 milliards de francs (914 millions d'euros), soit 25% du contrat initial. Un dérapage repéré en 2004 par le Yuan de contrôle qui réclame l'ouverture d'une enquête judiciaire.

L'armée de l'Air soupçonne un « versement de commissions »
Mercredi 5 mai, 48 heures après la publication de la sentence arbitrale, deux déclarations ébranlent la sérénité des salons du siège de Dassault, sur le rond-point des Champs-Elysées. Très officiellement, le site gouvernemental tawainais relaie un communiqué de l'armée de l'Air locale :

« Les contrats concernant ces appareils, construits par Dassault Aviation et Thomson-CSF et armés par Matra, sont en cours de réexamen a indiqué mercredi l'armée de l'Air. […]

La possibilité qu'Andrew Wang, l'intermédiaire mis en cause dans l'affaire des frégates Lafayette et en fuite depuis 1993, ait également touché des commissions occultes à l'occasion de la vente des Mirage a notamment été évoquée. Si le versement de commissions était avéré, l'armée de l'Air a indiqué qu'elle pourrait saisir la Cour internationale d'arbitrage. »

Cette menace nette et précise s'appuie sur des éléments de preuve judiciaire, issus des commissions rogatoires internationales revenues de Suisse en 2008 et 2009. Un procès, prévu fin juin à Taïwan, devrait permettre d'en savoir plus.

Andrew Wang… Surnommé « Mister Shampoo », cet intermédiaire réfugié à Londres a fui Taïwan en 1993, juste après la découverte du corps d'un officier de la Marine retrouvé noyé dans le port de la capitale, alors qu'il soupçonnait des irrégularités sur le marché des frégates.

Titulaire de plusieurs comptes en Suisse et dans divers paradis fiscaux, Andrew Wang est l'homme par qui les commissions des frégates (500 millions de dollars) ont transité via deux réseaux :

celui d'Alfred Sirven, l'éminence grise d'Elf,
celui de l'homme d'affaires chinois Edmond Kwan.
Selon le Taipeh Times, citant des sources judiciaires, Andrew Wang aurait joué exactement le même rôle sur le contrat des Mirage, mettant la main sur 260 millions de dollars de commissions. Des commissions qui ont certainement circulé sur d'autres comptes, car rappelons-le, seules les rétro-commissions sont alors considérées comme illégales.

Dassault propose des Rafale pour adoucir la rancœur taïwanaise
Autre attaque, émanant cette fois-ci d'une figure du Kuomintang. Reprenant à son compte les soupçons émis par l'armée de l'Air, le député Chang Hsien-yao a longuement expliqué mercredi 5 mai dans le China Times, un des principaux quotidiens taïwanais, comment le groupe Dassault avait fait, ces derniers temps, plusieurs propositions aux négociateurs taïwanais.

Parmi les offres du groupe français : la vente du Rafale. Une proposition incroyable, car depuis plusieurs années, Paris s'est engagé auprès de Pékin à ne plus vendre la moindre cartouche aux ennemis jurés de l'île nationaliste. Officiellement, la France n'a d'ailleurs toujours pas de relations diplomatiques avec Taïwan.

Par ailleurs, dans les derniers mois de 2009, de nombreux techniciens français se sont rendus sur place pour réparer les moteurs Snecma des Mirage, victimes de pannes à répétition. Techniciens, pièces de rechange, matériel d'inspection ultra-sophistiqué et entraînements, le tout… gratuitement !

Selon un autre député Kuomintang, Lin Yu-fang, le cadeau est estimé à 10 millions d'euros minimum. Visiblement, la perspective de poursuites -comme celles qui ont conduit Thales à une amende record- a stimulé la générosité des hommes de Serge Dassault.

Sollicité, le groupe Dassault n'a pas (encore) répondu à notre appel".

Ah, j'espère que vous avez noté que le nom d'Alfred Sirven ressort à nouveau. Une odeur de souffre monte à nos narines, ne trouvez-vous pas mes trois chers et uniques lecteurs ?
Et, sur ce, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

PS : Bientôt, France-Grèce, même combat !

(source : idem)

"La dette publique française à plus de 78% du PIB fin 2009

A 1489 milliards d'euros, la dette publique de la France représentait 78,1% du PIB à la fin de l'an dernier, selon les premiers résultats des comptes des administrations publiques pour 2009 publiés mercredi par l'Insee. La contraction de 2,5% du produit intérieur brut de la France l'année dernière, contre 2,2% précédemment annoncé, explique cette révision en hausse du poids de la dette publique qui était évaluée à 77,6% du PIB jusqu'à présent".

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