mercredi 4 novembre 2009

Salut à tous les américains du sud. Les Ogm ne sont pas la panacée économique que vous croyiez. Il y a déjà le retour de bâton.

Bon, que se passe-t-il dans ce vaste monde ?
J'entends Régulation.
Bien, mais laquelle et comment ?
Évidemment, il s'agit selon les instances de contrôle financière internationales d'éviter une nouvelle crise qui pourrait s'avérer plus redoutable.
Alors, que font-t-ils ?

(source Alternatives Economiques du mois de novembre, p65)

"Sous l'impulsion notamment de la France, l'Europe a avancé plus vite avec une proposition de directive présentée par la Commission européenne en avril dernier et actuellement en débat au Conseil et au Parlement. Une proposition qui, en l'Etat, mécontente tout le monde.
Les partisans d'une vraie régulation pointent plusieurs insuffisances. Les fonds qui veulent exercer leur activités pourraient continuer à s'enregistrer où ils le souhaitent, y compris dans les paradis fiscaux et réglementaires, seuls les gestionnaires de ces fonds étant contrôlés. Qui plus est, un passeport européen serait octroyé qui permettrait à un gestionnaire de commercialiser ses produits dans l'ensemble du marché européen une fois agréé par une autorité nationale (comme l'AMF, l'Autorité des marchés financiers en France). Réservé pendant trois ans aux fonds domiciliés en Europe, ce passeport pourrait ensuite bénéficier à n'importe quel fonds pour autant que les pays où ils sont enregistrés respectent un principe d'équivalence, autrement dit que leur droit national offre les mêmes garanties que le droit européen en matière de contrôle.
Pour Pascal Canfin, député européen d'Europe Ecologie, qui suit le dossier, "cette disposition paraît fortement régulatrice sur le papier. Mais, si la Commission ne vérifie pas vraimemnt l'équivalence des droits pour des raisons géopolitiques, par exemple avec les Etats Unis, cela devient la porte ouverte aux fonds opaques et peu régulés domiciliés au Caïmans et dont les gestionnaires sont aux Etats Unis".
De plus en dehors de période de "circonstances exceptionnelles", la proposition européenne ne prévoit pas de fixer une limite au niveau d'endettement des fonds, qui pourraient donc continuer à parier autant qu'ils le souhaitent.
(...) au final, nul ne sait ce que sera le contenu final de la directive, ni quand elle s'appliquera".

Voilà, à méditer, mes trois chers lecteurs.
Le gouvernement français propose et le claironne fort, sauf, qu'il protège ceux qu'il accuse en bout de course.
A bientôt.
René.

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