jeudi 5 novembre 2009

"L'Anglais pense assis, le Français debout, l'Américain en marchant, l'Irlandais à retardement". Proverbe Irlandais.

Salut à mon pote, Nicolas, de la communauté européenne de Longo-Maï, tout juste revenu des réserves sioux du Dakota.

Bon, la bio-diversité continue à être menacée partout dans le monde. La pression de l'espèce humaine devient chaque jour plus destructrice. Même, si, mes trois chers lecteurs, vous me direz qu'il faut bien nourrir l'humanité.
"source : les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

"Les poissons d’eau douce menacés en Nouvelle-Zélande
D'après l'UICN, parmi les 3 120 espèces de poissons d'eau douce répertoriées, 1 147 sont « menacées d’extinction ». L'organisation basée en Suisse s'inquiète particulièrement de la situation des poissons en
Nouvelle-Zélande, où environ 85 à 90 % des zones humides ont été perdues ou dégradées en raison des « plans d'assèchement, ainsi que du développement de l'irrigation et des terres cultivables ». Le poisson garde-boue, visible uniquement en Nouvelle Zélande, par exemple, est ainsi passé de la catégorie « quasi menacé » à « vulnérable ».

Eh, oui, nous avond beau crier "au loup", rien n'y fait. L'homme se fout pas mal de la bio-diversité. En fait, il ne se préoccupe de l'environnement que parce que son existence même peut être menacé. Mais, si, il cherche à lutter contre la pollution, son indifférence vis-à-vis de la biodiversité reste constante.

Par exemple, les requins : (pris sur le net)

"LES REQUINS MENACES DE DISPARITION
Victimes de la surpêche et de la pollution, les grands requins sont aujourd'hui en danger. Leur population s'est considérablement réduite à l'échelle de la planète ces dernières années. Certaines espéces de l'Océan Atlantique ont déjà disparues à plus de80%. D'abord chassé et tué en raison de peurs ancestrales, les requins sont aujourd'hui décimés principalement pour le commerce de leurs nageoires et ailerons très prisés en Asie ou ils sont vendus quelques centaines d'euros le kilo. La disparition des requins aurait des conséquences irréversibles sur l'équilibre des écosystèmes sous-marins. Les requins sont les garants de la bonne santé des océans et de l'équilibre des espéces".

Et, si nous parlions des abeilles.

(source, Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du développement durable et de la mer)

"Les abeilles sont les principaux insectes pollinisateurs : il y en a mille espèces en France et vingt mille à travers le monde. Plusieurs recherches récentes montrent un déclin des populations d’abeilles sauvages et domestiques. Un effondrement des colonies d’abeilles domestiques a par exemple été observé entre 2005 et 2007 aux États-Unis : 30 à 50 % de mortalité à la sortie de l’hiver contre 5 à 10 % en situation normale. Le même phénomène a été observé en France et en Belgique ces dernières années, jusqu’à l’hiver 2006-2007 où le taux est revenu à la normale sans que l’on connaisse avec certitude les raisons de ce rétablissement.

Plusieurs causes pourraient expliquer la diminution dramatique des populations d’abeilles : les infections parasitaires (Nosema cerana, Varroa destructor) ou virales (Israeli Acute Paralysis Virus) des populations, la présence de pesticides dans l’environnement des ruches ou au sein des espèces butinées, la pollution des écosystèmes par des substances toxiques, la réduction de la taille des habitats (qui défavorise le brassage génétique en isolant les populations), la raréfaction des plantes qui fournissent nectar et pollen, la compétition avec des espèces invasives, les changements climatiques... Il est peu probable qu’une seule cause explique le phénomène, les chercheurs penchent plutôt pour la synergie d’un ensemble de petites perturbations d’ampleur unitaire faible.

Les conséquences de la disparition des abeilles pourraient être catastrophiques. En effet, la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde dépend directement des insectes pollinisateurs (principalement des abeilles et dans une moindre mesure des guêpes, papillons, mouches…). Les abeilles assurent donc la survie de ces espèces et de tout le cortège de vie sauvage qui leur est associé (oiseaux, rongeurs, mammifères…)".

Encore que ce texte date de 2007. Depuis, la situation s'est très notablement détériorée.
Au point qu'en Chine, ce sont les hommes qui désormais pollinisent les fleurs d'arbres fruitiers en les badigeonnant de pollen.

(source : l'Ecologie, les Verts sur le net)

"Pas d’abeille pas de pollinisation ! ! ! Les rapports se multiplient pour montrer l’importance des insectes pollinisateurs. 80% des espèces végétales sont fécondées par l’abeille, ¾ des fruits et légumes dépendent de l’abeille domestique. Ces insectes représentent 10% de la valeur marchande de la production mondiale pour l’alimentation humaine. La province de Saughan, en Chine, n’a plus d’insectes pollinisateurs à cause d’un emploi excessif de pesticides. De nombreux producteurs de poires ont été ruinés. Ceux qui se maintiennent ont embauché hommes, femmes et enfants pour récolter le pollen et polliniser, à la main, chaque fleur de poirier… Les abeilles sont fragiles, elles sont pauvres en gènes de défense, elles étaient habituées à butiner les plantes sauvages et donc non traitées. Elles vont sur toutes les fleurs dont une majorité aujourd’hui sont copieusement traitées".

Alors, dites-moi, mes trois chers lecteurs, répondez à cette question, les abeilles et les requins sont-ils condamnés à disparaître ?
Si, vous me posez la question, je dirais "Oui" en rajoutant, de toute façon, il est déjà trop tard !

(source : MaxiScience sur le net)

Et, si, nous parlions du diable de Tasmanie en autre.

"Aussi connu sous le nom de sarcophile, le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii) est un marsupial carnivore trouvé exclusivement sur l'île australienne de Tasmanie, dont il tire son nom courant. Assez mal connu, cet animal est aujourd'hui menacé par une maladie qui aurait déjà décimé la moitié de la population de sarcophiles de l'île : la Devil facial tumour disease (DFTD)".

Bon, vous me direz, si, celui là disparaît, nous n'en avons rien à battre. Il n'est pas utile à notre survie.
Eh, bien, détrompez-vous mes trois chers lecteurs. Ce diable là a certainement son utilité dans l'environnement tasmanien.
Laquelle ?
Je ne saurais dire, à part vous renvoyer la question, "A quoi l'espèce humaine est-elle utile ?"
Car à part se battre pour le pouvoir, la puissance et la gloire, exemple donné aux origines par le père Satan qui fait un coup d'état raté au paradis,l'espèce humaine s'est condamné à détruire son propre environnement.
D'où ce cri que je lance, mes trois chers lecteurs, adhérez au parti que j'ai fondé l'année dernière qui milite pour la disparition de l'espèce humaine !
Que nenni, j'entends.
Vous dites non ! Ah bon.
Conneries et compagnie, vous dites.
Si, c'est comme ça, je vous laisse et je vous le dis tout net, vous n'êtes plus mes trois chers lecteurs, mais, seulement mes trois petits cochons.
A bientôt.
René.

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