vendredi 27 novembre 2009

"Le cheval est pour l'homme comme les ailes pour l'oiseau. Proverbe Turkmène.Evidemment, un turkemène sans cheval, c'est comme un poison sans nageoire

Salut frères de la côte, vous êtes présents dans le golf de siam, en Somalie, au Nigéria et désormais au Bénin. A quand le retour en Indonésie, dans le golf du Bengale et pourquoi pas sur les côtes de Bretagne ?

Ainsi donc les pirates s'attaquent à partir du Nigéria aux cargos présents dans le port de Cotonou au Bénin. Pour les somaliens, il est dit que ce sont les pauvres pêcheurs dont les réserves pélagiques ont été pillées par les thoniers internationaux. Pour les Nigérians, tout ça, c'est la faute des compagnies de pétrole internationales qui ont souillés les terres agricoles et les zones côtières. Pour les pirates du golf de Siam, c'est la misère tout court.
Mais, pour les pirates de la finance internationale, c'est quoi leur problème ?
Vous n'avez pas de réponse, mes trois chers lecteurs ?
Eh, bien, moi, non plus.
Sauf que dans les deux cas considérés, les pirates pauvres et les pirates à col blanc, ce sont toujours les innocents qui paient.
Bon, mise à part ça, et en parlant de l'ancienne côte des pirates de l'arabie heureuse, pour l'émirat de Dubaî, il paraît que c'est la faillite.
Il y a quelque chose que je ne pige pas, la crise financière est finie pourtant !
Enfin, c'est ce qui est annoncé partout. Et, nous en sommes à accentuer les inégalités sociales afin d'affirmer que la crise économique est terminée.
Mais, voilà que Dubaî en remet une couche.
Et, vous n'allez pas me faire croire que les banques impliquées à Dubaî n'étaient pas au courant depuis longtemps. Sauf, qu'elles n'ont peut-être pas pu faire des provisions, vu qu'elles remboursaient leurs dettes vis-à-vis des états pour replonger plus vite dans la spéculation.
Mais, ce n'est pas mon propos. Car, il est plus simple, "Eest-ce que nous n'allons pas voir la queue de la crise financière nous faire un retour en boomerang ?"
Pour dire, l'Islande est déjà en faillite, maintenant Dubaî et ensuite, combien d'états sur endettés vont se déclarer en faillite ? La Grèce ? et combien d'autre après. (pour le reste des états, je vous laisse chercher)
Sauf que la crise, nous dit-on, est finie et que la spéculation se porte bien merci.
Est-elle réellement finie cette fameuse crise ? Ou alors, nous a-t-on raconté du pipo pour que nous ne descendions pas dans la rue pour protester contre nos gouvernements qui clament mettre en place des régulations déjà détournées par les banques et autres officines financières.
Bon, vous me direz que Dubaî n'a qu'à se mettre à poil en vendant à perte ses avoirs internationaux afin de remettre les pendules à zéro. Et, que nous n'allons pas peurer sur son sort.
Sauf, sauf que, nos "bourses" ne vont peut-être pas apprécier. Elles vont peut-être perdre du fric ? Les pauvrettes risquent d'être déstabilisées. Sans compter que les Emirats vont peut-être faire un peu pareil, histoire de renflouer Dubaî.
En tout cas, il y a un lézard dans le pantalon ou je ne m'y connais pas.
A part ça, que se passe-t-il dans ce vaste monde.
Eh, bien, tout simplement, j'ai comme une impression que notre gouvernement national, ici en France, est en train de nous prendre pour des cons.
Pourquoi ?
Parce qu'il cherche à récupérer les transports de l'île de France, la RATP et les TER soit disant pour les rendre plus performants. Mais, à mon avis, ce n'est que avoir les mains libres afin de les privatiser. Ce que l'état ne peut faire aujourd'hui tant qu'ils sont contrôlés par la région île de France.
Faut dire que vu la dette et son service, l'état a tout intérêt à vendre les derniers bijoux de famille. Et, la vente des transports en Ile de France annonceraient la privatisation du reste des transports contrôlés par l'état à travers les collectivités locales ce qui lui assurerait un ballon d'oxygène budgétaire.
Sauf que la crise est terminée.
Passons à autre chose, les manipulations du gouvernement de toute façon me donnent envie de gerber.
Oui, passons aux viticulteurs du sud de la France qui sont étranglés par les grandes sociétés de distributions qui imposent leurs prix à tout le monde soi disant pour mieux servir le consommateur. Mon oeil !
Donc, parlons et reparlons de "La Chine" qui est un marché dont nos concurrents s'occupent. Et, nous, où sommes-nous au fait ?

"Les géants mondiaux du vin visent le marché chinois

Aujourd'hui, l'Asie est devenue un marché clé pour l'exportation du vin dans le monde entier. En plus de la France qui attache une grande importance au marché émergeant du vin en Chine, tous les autres fabricants de vin souhaitent y chercher des opportunités.

La vente de vin en Chine a augmenté à une vitesse fulgurante, a montré le dernier rapport de recherches de l'année 2008 rendu public à Shanghai en septembre par l'IWSR, une célèbre institution de recherches sur le vin et l'alcool. En 2006, le chiffre d'affaires des ventes de vin en Chine était de 1,54 milliard de dollars. Selon les prévisions, ce chiffre s'élèvera à 2,71 milliards de dollars, soit une augmentation de 75,5%. La vente de vin réalisée en Chine occupera 40% du total de la vente de vin dans toute l'Asie. Par ailleurs, selon les dernières statistiques sur les populations et les estimations sur la consommation de vin de chaque pays de l'association internationale des vignes et du vin, les Chinois consomment en moyenne un litre de vin par an, ce qui constitue un grand écart avec la consommation moyenne dans le monde, qui est de 3,6 litres.

Bien que les clients aient leurs vins préférés, quand ils choisissent le vin pour aller à un banquet ou pour des amis, le vin français reste toujours leur premier choix. C'est ce qu'on entend souvent lors des foires au vin. C'est la raison pour laquelle le vin français occupe la moitié des importations de vin chinoises. Les fabricants de vin des autres pays ne cessent de réfléchir à comment élargir leur volume d'exportation vers la Chine. Au début de l'émergence du marché chinois, leurs vins étaient réputés pour leurs prix avantageux. Cependant, ils se sont rendu compte que ce n'était pas une condition suffisante pour réussir, étant donné qu'un grand vin de bonne qualité aura un vaste espace de développement sur le marché chinois et que, dans une certaine mesure, les importateurs de vin chinois comptent sur ce développement pour développer leur propre notoriété sur le marché.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne"

Par contre, si nos producteurs n'ont pas des commerciaux dynamiques qui en veulent, ce marché va leur passer sous le nez.
Parce que, complètement traumatisé, j'ai vu à la télé, à France 3 exactement, des industriels français qui se pointaient à la foire internationale de Bagad.
Donc, rien à redire.
Mais, parmis eux, un commercial d'une PMI s'est pointé, le nez au vent, dans un tout petit stand, sans savoir comment les tractations se passaient en Irak. Tout seul, dans son stand, il attendait le client.
Et, évidemment en Irak, les choses ne se passe pas comme à la foire de Paris.
Après, personne ne me croit lorsque je dis que les commerciaux français ne sont pas à la hauteur.
Sérieux, c'est pas comme ça que les PME-PMI vont percer à l'étranger. Et, pourtant là-bas, l'ambassadeur a l'air d'un mec dynamique, en tout à l'écoute des entrepreneurs français.
Alors, arrêtez de vous en prendre aux ouvriers qui soit disant sont trop grassement payés et pas assez productifs. Occupez vous un peu de vos commerciaux à la noix.
Un peu de rigueur que diable !
Bon, ce coup de colère passé, je m'en vais vous quitter mes chers trois lecteurs. Et, essayez de vous mettre dans une banque de l'économie solidaire, croyez moi, elle ne vous assommera pas de frais à la con.
A bientôt.
René.

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