mardi 24 novembre 2009

"La nuit paraît courte dans le plaisir, les veilles semblent longues dans la solitude". Proverbe Chinois.

Salut à tous ceux qui rêvent de parcourir le vaste monde hors de l'écran de la télévision.

Ainsi donc, la biodiversité a encore frappé. Une plante endémique à la Nouvelle Calédonie nous a sorti une molécule pour soigner une maladie. Ceci, nous démontre, s'il le fallait encore, que de la biodiversité que nous détruisons vaillament pourrait surgir une partie de la solution concernant notre espèce.

(source : Les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

"Gratte Un remède calédonien ?
Il aura fallu 20 ans de recherches aux équipes de Dominique Laurent. Mais ça y est. La molécule anti-gratte, issue du faux tabac, une plante bien connue en Calédonie, a fait l’objet d’un brevet. Étape suivante, produire un remède bon marché.

Voilà une découverte qui pourrait, à terme, changer la vie de dizaines de millions d’habitants du bord de mer dans les régions tropicales de la planète. Une équipe de l’IRD Calédonie, associée à l’institut Pasteur de Nouméa et à l’institut Louis-Malardé de Polynésie, vient de percer les mystères biologiques qui font du « faux tabac » (ou arbre à gratte) un des meilleurs remèdes existant contre la gratte. Un brevet a été déposé. Son objectif, à terme, de mettre sur le marché un médicament, ou plutôt un remède empruntant les circuits parapharmaceutiques, suffisamment bon marché pour être accessible aux habitants des pays pauvres massivement touchés par cette maladie venue des poissons ou des mollusques vivant à proximité des récifs tropicaux. Son principe actif a été mis en évidence, testé et retesté. Il s’agit de l’acide rosmarinique (présent aussi dans le romarin). Cette substance a le double avantage de traiter non seulement les symptômes de la gratte (ou ciguatera en langage médical) mais également les causes. Ce que ne sait pas faire actuellement la médecine occidentale.
Schématiquement, la toxine de la ciguatera est une « neurotoxine » qui crée de multiples désordres dans la circulation des informations véhiculées par le système nerveux jusqu’au cerveau. Ce qui déclenche toute une série de sensations plus désagréables les unes que les autres (lire en encadré). Or, sur la centaine de plantes utilisées à travers le monde dans les médecines traditionnelles pour soulager la gratte, le « faux tabac », appelé localement « arbre à gratte » et son acide rosmarinique ne se contenteraient pas d’atténuer les symptômes. Ils possèdent un véritable pouvoir détoxifiant.

Des petites îles où l’on vivait de pêche sont condamnées au poulet congelé et à la viande en conserve

La molécule de l’acide rosmarinique a la capacité de déloger les ciguatoxines dans les cellules nerveuses où elles sont allées se cramponner, et où elles créent l’anarchie dans la transmission des informations. Dont des sensations aberrantes au froid, au chaud, etc.
Il y a 20 ans que Dominique Laurent s’est lancé dans cette recherche. Son but initial était de parvenir à extraire un remède, sous forme de poudre ou de gélules, à partir des plantes médicinales les plus efficaces contre la ciguatera. Puis à le mettre à disposition de toutes les populations exposées. Quelque chose que l’on pourrait avoir dans son armoire comme de l’aspirine. La rapidité de l’administration du traitement est en effet une condition essentielle de son efficacité. Plus on tarde, plus la maladie peut prendre des formes graves.
Le faux tabac est très présent en Calédonie, au Vanuatu, aux Samoa, ou même au Japon. Mais pas ou peu aux Antilles et encore moins dans certaines petites îles de Polynésie où la ciguatera est un véritable fléau. Avec une telle découverte, si les coûts de production sont bien maîtrisés, des populations insulaires condamnées au poulet congelé ou à la viande en boîte pourront reprendre la pêche.

Philippe Frédière

Le chiffre : 100 000
C’est le nombre moyen recensé annuellement de victimes recensées de la gratte dans le monde. Mais la réalité est probablement très supérieure puisque cette maladie alimentaire affecte en masse des populations pas ou peu médicalisées".

Alors, la conclusion qui s'impose et, continuons joyeusement à détruire la bio-diversité et plantons, plantons puisque les chinois nous le demande des sojas transgéniques qui détruiront plus vite et plus sérieusement la bio-diversité que la destruction des forêts primaires.
Surtout, si comme les scientifiques s'en sont rendus compte, l'homme n'a encore qu'une connaissance réduite des plantes existantes. Il en reste encore à découvrir.
Et, pour passer du coq à l'âne, je m'en vais affoler les paysans du Gers qui nous font un si bon foie gras.
Car, selon un bruit que font courir les chinois le foie gras va disparaître en France et ce sont eux qui vont récupérer le pactole. Mais, ne serait-ce pas une ruse de sioux.

(source : le Quotidien du peuple de ce jour)

"Le foie gras à la française peut-il être confectionné en Chine ?

La production du foie gras sera interdite en Europe d'ici dix ans et ce mets recherché succulent qui coûte très cher dans le monde disparaîtra de son pays natal la France et comment alors satisfaire la demande mondiale qui est énorme ? Soyez tranquille, car il est apparu à l'autre bout du monde, un autre grand pays – la Chine – commence à élever en grande quantité les oies.

Pourquoi cette interdiction en Europe ? C'est que la confection de ce mets délicieux et exquis nécessite la cruauté et la férocité. Dans les pays occidentaux, nombreux sont les gens qui dénoncent et condamnent la méthode de confection du pâté de foie d'oie et de plus en plus de pays ont commencé à interdire cette production sauvage et barbare à l'égard de l'oie. Il est prévu qu'en 2019, cette interdiction sera étendue jusqu'à tous les pays membres de l'UE.

A l'heure actuelle en Europe, seuls deux pays – la France et la Hongrie, persiste encore dans la confection du foie gras.

En tant que pays d'origine de ce mets recherché, la France constitue jusqu'à présent son plus grand marché de consommation du monde et la quantité annuelle de consommation dépasse un millier de tonnes. Les Français, qui ont l'habitude de ce mets depuis des siècles, ne désirent tout naturellement pas le renoncer. L'Assemblée nationale française a adopté par voix le 18 octobre 2005 un projet de loi qui stipule que la foie d'oie est « un patrimoine culturel et gastronomique » de la France, c'est pourquoi il est nécessaire de le protéger ». Toutefois, compte tenu de la réputation de la France qui est considérée dans le monde comme un pays qui prône les droits de l'homme et la protection des animaux, elle a été obligée de fermer la plupart de ses centres d'élevage d'oies et d'importer le foie gras de la Hongrie.

C'est ainsi que cette dernière est devenue le plus grand pays du monde exportateur de conserves de pâté de foie d'oie et elle en exporte chaque année pour plus de mille cinq cent tonnes, ce qui assure le travail pour quelques trente mille éleveurs d'oies. Mais, l'‘interdiction 2019' prescrite par l'UE touche la Hongrie qui est un de ses pays membres et suscite panique et désarroi parmi les éleveurs d'oies hongrois.

Alors, n'est-ce pas une bonne occasion pour la Chine de faire son apparition sur la scène ?

Selon les estimations des gens du milieu, la production annuelle de foie d'oie en Chine est inférieure à trois cent tonnes et elle suffit seulement pour la demande intérieure et elle nécessite pour cela le foie de seulement six cent mille oies, alors que déjà depuis 2005, la Chine était devenue le plus grand pays du monde pour l'élevage d'oies et chaque année on en compte plus de 500 millions d'abattues, soit plus de 90% du nombre total des oies abattues dans le monde entier.

Puisque le marché de foie d'oie est restreint en Chine, pourquoi ne pourrait-elle pas essayer de faire des efforts pour s'introduire dans les marchés internationaux et pour tenter de combler le déficit d'un millier de tonnes occasionné par l'application de l''interdiction 2019' de l'UE ?

Mais pour les producteurs chinois de foie d'oie, ils sont conscients des grandes difficultés qui se dressent devant eux quant à l'exportation de celle-ci.

La Société Saint-Roger qui confectionne le foie d'oie depuis 1998, elle n'a pas pu obtenir jusqu'ici la licence d'exportation de son produit en France. Et la raison c'est que tout comme la plupart des produits d'animaux, dont la viande de porc et la viande de bœuf, le foie d'oie de production chinoise n'a pas atteint la norme commerciale prescrite par l'Europe.

En réalité le foie d'oie chinois dépasse de loin le foie d'oie français quant à son poids et à sa teneur en graisse.

La réalité est la suivante : le processus de production du foie d'oie en Hongrie n'a également pas atteint le norme française, mais la France donne quand même le feu vert à l'importation de celui-ci.

Les gens du milieu souhaitent que le foie d'oie produit par la Chine puisse d'ici dix ans s'introduire sur le marché français et satisfaire la demande des habitants de ce pays.

Cependant, la Chine commence également à élaborer la Loi sur la protection des animaux qui contient également des sujets sur le bien-être de ceux-ci et il se peut que dans quelques années, la Chine ne serait plus la terre promise pour la confection de foie d'oie".

Et, voilà, vive la Chine qui compte appliquer un jour la loi sur la protection des animaux. En attendant, tremblez paysans français et si vous voulez survivre développez des réseaux de vente directe.
Cependant, dans le monde, la protection des espèces fait des progrès malgré les destructions et le génocide d'espèces à grande échelle.
Dans les îles du Pacifique, les gouvernements se décident enfin à protéger le requin.

(source : les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

"Un plan d’action régional pour protéger les requins
L’Agence des pêches du Forum, le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) et le Programme régional océanien de l’environnement (PROE) ont lancé la semaine dernière le Plan d’action océanien pour la protection des requins (PAO-requins). La région océanienne abrite au moins quatre-vingts espèces de requins et de raies. Comme il s’agit d’espèces grandes migratrices dans près de cinquante pour cent des cas, des efforts doivent être déployés à l’échelon international en vue de gérer l’incidence de la pêche sur ces ressources. Le PAO-requins est le premier plan régional de ce type élaboré dans le monde. Il doit fournir aux États et territoires insulaires océaniens certaines orientations en vue d’évaluer les effets de la pêche sur les populations de requins".

C'est vrai, il est temps de réagir. Mais, il faudrait avant tout que les chinois et les asiatiques changent leurs habitudes alimentaires et arrêtent de consommer l'aileron de requin.
Autrement, je préjuge mal du devenir de cet espèce.
Et, peut-être que vous mêmes, mes chers trois lecteurs, devraient arrêter de commander de la soupe d'aileron de requin lorsque vous mangez dans un restaurant chinois.
Car, avant de dire comment les autres doivent se comporter, peut-être faut-il commencer par changer nos pratiques d'abord.
Et, sur ces bonnes paroles, mes trois chers lecteurs, je vous salue en souhaitant que vos enfants donnent leurs jouets de l'année d'avant pour que d'autres enfants puissent en profiter.
A bientôt.
René.

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