lundi 16 novembre 2009

"L'arbre est dans la graine , comme la fin est dans les moyens..On récolte exactement ce que l'on sème" Gandhi.

Salut à tous les messieurs, mesdames de la terre. La planète n'est pas en danger, c'est juste l'espèce humaine qui l'est. Alors, arrêtons le nombrilisme !

Et, pendant que l'espèce humaine se prend pour Unique, l'une de ses composantes continuent de s'investir dans la performance. Et, là, je reparle de la Chine qui est parti pour devenir la première nation industrielle du monde. Non pas, pour des produits de mauvaises qualité, mais, plutôt pour ses produits de haute technologie.

(source : les Nouvelles Calédoniennes de ce jour)

"L’usine du Nord grandit en Chine
La délégation calédonienne partie constater l’avancement de la construction des modules de l’usine du Nord est rentrée dimanche de Chine, où elle a passé deux jours.

Tous unis pour l’usine du Nord… C’est le symbole de ce voyage à Qingdao, organisé à l’initiative de KNS et de ses deux actionnaires, la SMSP et Xtrata Nickel. La délégation comprenait une vingtaine de personnes, parmi lesquelles Paul Néaoutyine et André Dang, Pierre Frogier et Éric Gay, Harold Martin et Philippe Gomès, tous responsables institutionnels, ainsi que des élus et des collaborateurs du Nord, le haussaire Yves Dassonville et le commissaire délégué du Nord Armand Appruzzese, le président de KNS Denis Lachance ou encore les grands patrons de Xtrata, le président Ian Pearce et ses deux vice-présidents Mike Romaniuk et Dominique Dionne.
Tous ont été reçus avec une exquise cordialité par les dirigeants de la China Offshore Oil Engineering Compagny, qui réalise pour KNS la préfabrication des dix-sept modules de l’usine du Nord. Les Calédoniens ont pu constater l’avancée des travaux, in situ, sur la zone industrielle ultramoderne de Qingdao, dont le port a été spécialement aménagé à cet effet. Un chantier gigantesque, à l’américaine, bien loin des clichés d’une industrie chinoise d’un autre temps.
La délégation a notamment constaté le professionnalisme d’une construction où rien n’est laissé au hasard, du contrôle de la qualité au respect des échéances en passant par la sécurité des personnels.

L’usine comprendra deux lignes de production, avec des tours culminant à 120 mètres

À Qingdao, 1 800 personnes travaillent d’arrache-pied, pour respecter scrupuleusement les délais de livraison. Elle interviendra à partir du mois d’août. Les modules pèseront entre
1 500 et 3 500 tonnes pour le plus lourd. D’un poids total de 34 500 tonnes (dont 23 000 tonnes d’acier), ils seront livrés par bateau jusqu’à Vavouto, puis débarqués, roulés et mis en place à l’aide d’énormes vérins hydrauliques. L’usine comprendra deux lignes de production, avec des tours culminant à 120 mètres, soit l’équivalent de 40 étages, les plus hauts bâtiments de la Nouvelle-Calédonie.
Pour Denis Lachance, président de KNS, « le calendrier de livraison sera respecté », 70 % des travaux de préfabrication des modules étant d’ores et déjà achevés. Ce projet d’usine du Nord, longtemps resté du domaine du rêve, est bel et bien devenu une réalité, a souligné Philippe Gomès.
« Au-delà d’une véritable prouesse industrielle pour le Nord, l’usine de Vavouto est un projet historique, fédérateur pour tout le pays, a noté Yves Dassonville. Il représente une opportunité de développement qui aura un effet de levier sur l’émancipation des différentes communautés, au-delà même des retombées économiques directes en termes d’emplois et de formation".

Alors, que pensez-vous de ça, mes trois chers lecteurs. Car, nous pouvons dire désormais que la Chine se place déjà dans les chevaux de tête pour l'innovation et la réalisation industrielle.
Donc, bienvenue au club !
Quel club, me direz-vous ?
Ben, au club de ceux qui vont concurencer même les hautes technologies occidentales à des coûts de revient imbattable.
Et, dire qu'en occident justement, ils parient sur les high tech. Dommage pour eux, la Chine s'est déjà positionnée. Cela fera encore de futurs chômeurs,chez nous, cette fois-ci de hauts niveaux. A moins qu'ils n'aillent travailler en Chine.
Par conséquent, à eux aussi, je dis, bienvenue au Club des allocataires du chômage.
Et, pendant ce temps, les icebergs font du tourisme. En effet les calottes glacière du nord et du sud se disloquent et envoient des bébés glaçons tout autour de la terre. Histoire de dire, "Vous voyez ce que vous perdez, mais, vous ne savez ce que vous gagnez".

(source : toujours les Nouvelles Calédoniennes)

"Un iceberg au large de la Tasmanie
Un gros iceberg a été observé, près de l'île Macquarie, située à mi-chemin entre l'Antarctique et l'Australie. Ce glaçon géant pourrait être visible des côtes néo-zélandaises dans deux semaines.

Phoques, lions et éléphants de mer, albatros, pingouins, les chercheurs de la Division antarctique australienne (AAD) qui travaillent sur l'île Macquarie, à 1 500 kilomètres au sud-est de la Tasmanie, sont habitués aux images naturelles étonnantes. Mais la semaine dernière ils ont eu la chance d’observer un énorme iceberg qui dérivait à seulement huit kilomètres de la côte nord-ouest de l'île. « Je n’avais jamais vu ça, a raconté le biologiste Dean Miller. Nous avons levé les yeux et le glaçon était juste là ! Pour moi qui n’avais jamais vu d’iceberg de ma vie, ce moment a été aussi monumental que le glaçon ! »

500 mètres de long

Les scientifiques estiment que l’iceberg bloc mesure entre 50 et 70 mètres de haut et 500 mètres de long. « C’est probablement l'un des gros icebergs qui se sont détachés de la plate-forme de glace de Ross, dans l'Antarctique, entre 2000 et 2002 », a expliqué Neal Young, glaciologue de l'AAD. Les chercheurs pensent que l'iceberg va se briser et fondre rapidement en continuant à remonter vers le nord, entraîné par le courant océanique. Avant de disparaître, il pourrait toutefois représenter un danger pour la navigation dans la région, a précisé Neal Young. Pour Mike Williams, océanographe à l’Institut national néo-zélandais pour les recherches atmosphériques et hydrographiques (NIWA) : « L’iceberg dérive à une vitesse de deux ou trois kilomètres par heure. S’il continue sa route actuelle, il devrait être visible de la côte sud de la Nouvelle-Zélande dans deux semaines ».
L’île de Macquarie est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité en raison de sa flore et sa faune exceptionnelles. Près de 3,5 millions d’oiseaux marins et 80 000 éléphants de mer y viennent se reproduire".

Par contre, pour revenir à notre crise financière et économique, quelques extraits du journal le Monde du samedi 14 novembre. Auteur, Jiro Yamaguchi, professeur à l'université d'Hokkaido, Japon.

"La victoire du DPJ peut être considéré comme la réalisation de la troisième voie au Japon, sur le modèle britannique en 1997, à savoir un Etat-providence compatible avec l'efficacité économique dans un contexte de mondialisation".

Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
Non, sérieux ?
Eh, bien la politique de Sarkozy évidemment qui dit qu'en période de crise, la couverture sociale est un bouclier contre les effets de la crise pour les citoyens et une fois celle-ci finie, ladite couverture est un frein au dynamisme et à la capacité concurentielle des entreprises. Donc, à réduire drastiquement !
Le professeur reprend son analyse, "(...)Cependant, les réformes ont surtout consisté à réduire la couverture sociale, à déréguler le marché du travail et à diminuer considérablement les transferts pour les gouvernements locaux, ce qui a entrâîné une montée des inégalités sans précédent, selon à une trajectoire comparable à celle des Etats-Unis. Dans ce contexte, le DPJ a proposé une troisième voie, celle de la construction d'un Etat-providence à l'européenne. En lieu et place de l'ancienne politique d'intéressements, il cherche à établir un système universel, dans lequel tout citoyen peut bénéficier des aides et des services dans les mêmes conditions. De plus, le DPJ cherche à augmenter les dépenses en faveur des services médicaux et de l'éducation, pour que le Japon rejoigne la moyenne de l'OCDE dans ces domaines".

Bien ! Parce que le premier terme concerne la politique Sarkozienne et le deuxième terme ne la concerne pas puiqu'à contrario, il réduit les dépenses de santé et celles concernant l'éducation.
Bref, le Japon fait le contraire de Sarkozy, mais, comme il est plus intelligent que tout le monde, il continue sur sa lancée. D'ailleurs, l'initiative de Jean François Copé de faire payer l'impôts aux indemnités des accidentés du travail va dans ce sens.
Parce que monsieur trouve scandaleux que ces indemnités ne soient pas assujettis à l'impôt. Par contre, ce que moi, je trouve scandaleux, c'est qu'il émarge au budget public en tant que député tout en touchant de l'argent pour une activité privé. Sans compter le cumul de revenus par le cumul de casquette.
Mais, sûrement, nous n'habitons pas la même planète.
Ce coup de gueule affirmé, revenons en au Japon, toujours dans le Monde, mais, avec un autre interlocuteur, Mari Osawa, professeur de politique sociale à l'université de Tokyo.

"Ce qu'il faut souligner ici, c'est que la politique du travail et la fiscalité du Japon ont eu tendance à freiner la croissance du revenu des salariés et de leur consommation. D'une part, la politique de dérégulation du marché du travail depuis quinze ans a conduit à augmenter le nombre de travailleurs précaires et les inégalltés du revenus. D'autre part, selon l'OCDE, c'est au Japon que le taux de réduction de la pauvreté relative par le système fiscal et la sécurité sociale (différenciée du taux de pauvreté dans les cas du revenu primaire et du revenu disponible) est le plus bas parmi les pays membres. Ce résultat n'est pas sans lilen avec les réductions d'impôts dont ont bénénficié les plus riches".

Bienvenue en Sarko land, mes chers trois lecteurs. Ainsi, le Japon est revenu de ce système que justement notre président plus performant que tout le monde continue de mettre en place en France.
Cela me rappelle que les députés UMP à une époque claironnaient qu'ils allaient chercher ailleurs le meilleur. A mon avis, c'est le pire pour les moyens et les plus bas revenus qu'ils ont été cherchés ailleurs.
Et, sur ces bonnes paroles sur lesquelles vous devriez réfléchir mes trois chers lecteurs, je vous quitte en vous souhaitant bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

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