mardi 15 novembre 2011

Salut aux empereurs Ming. Finalement, vous avez bien réussi, la Chine reste la Chine.

Quand, les politiques européens font entrer un loup dans la bergerie.
Pourquoi faire ?
Pour éteindre les derniers feux des états providences ?
Pour finaliser la débacle de la zone euro ?
Pour rendre insupportable les taux d'intérêts imposés aux états ?
Pour privilégier les marchés, notamment l'américain ?
Pourquoi, les dirigeants européens, notamment français et allemand, les ont-ils choisis, "EUX !"
N'y a-t-il pas en Europe des gens plus honnêtes et surtout non mêlés aux magouilles de Goldman Sachs ?
Ne croyez-vous pas mes quatre chers lecteurs qu'ils veulent nous liquider ?
Faites-vous, votre opinion.

(source : Le Monde.fr)

"Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos
LEMONDE.FR /Mis à jour le 15.11.11 | 14h41

LONDRES, CORRESPONDANT - Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.
A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des "entreprises et pays souverains". A ce titre, l'une des missions est de vendre le produit financier "swap" permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d'être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l'opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d'ailleurs un certain Petros Christodoulos, un ex-trader de la firme.
Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l'un des administrateurs, l'Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l'Irlande. Enfin, Paul Deighton, qui a passé 22 ans chez Goldman Sachs, est directeur général du comité organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012. La lanterne rouge car chacun sait que le sport comme l'amitié est hors concours.

'...) Et c'est là que le bât blesse à propos de Goldman Sachs. Car la banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s'est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).
Mario Draghi affirme qu'étant entré en fonction en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du "swap" en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd'hui responsable de l'organisme gérant la dette grecque."

Ben, dit donc, nous sommes cernés et que ces gens ne viennent pas nous dire que leur lien d'allégeance à Goldman Sachs sont caducs, je ne les croirai pas.
En tout cas, bravo les grandes démocraties occidentales qui donnent des leçons de morales au monde entier et se permettent en leurs noms d'intervenir militairement dans d'autres pays, alors, que, chez eux, ils laissent s'installer une nouvelle oligarchie financière.
Oligarchie qui possède déjà tous les moyens d'information, donc, qui les manipule, qui contrôle les régimes parlementaires, d'où la succession de changement de premiers ministres en Europe, et, par conséquent contrôle les forces de l'ordre et les armées à travers les politiques.
Le tout pour que le public continue à ignorer cet état de fait est de laisser les mouvements de protestation s'extérioriser tant qu'ils ne représentent pas un danger pour ce système.
Avec la nomination des "anciens" de Goldman Sachs à la tête du système bancaire européen et à la direction des pays les plus atteints en Europe. Le défaut de paiement qui aurait pu mettre en danger la planète financière s'éloigne.
Désormais, ni, la Grèce, ni l'Espagne, ni l'Italie ne se déclareront en défaut de paiement.
Le faux cadeau de décote de 50% de la dette grecque n'est qu'un nuage de fumée.
Il est clair que "désormais", nous sommes soumis au diktat des marchés et que nous allons, nous, les peuples européens en souffrir, sinon, en crever.
A moins que les peuples européens ne décident de changer de modèle de croissance.
Sauf, qu'il faut savoir de quoi, l'on parle. Et, ce que j'ai dans la tête ne ressemble sûrement pas aux déclarations du président chinois.

(source : le Quotidien du Peuple)

"A la réunion de l'APEC, le président chinois appelle à un changement de modèle de croissance.
Mise à jour 15.11.2011 13h17

Le président chinois Hu Jintao et les dirigeants des autres membres du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) se sont réunis dimanche à Honolulu, à Hawaï, pour réfléchir aux moyens d'accélérer l'intégration économique régionale, la libéralisation du commerce et des investissements, et la coopération économique et technologique.
Cette réunion annuelle, organisée cette année par le président américain Barack Obama dans son Etat d'origine, s'est tenue à l'hôtel Marriott Ihilani, à Honolulu. Elle visait à promouvoir l'intégration économique régionale, le commerce, le développement durable, la création d'emplois, la sécurité énergétique et la coopération en matière de règlementations."

Blabla, blabla, décidément le président Obama ne voit la grande Amérique que dans un rapport de domination. Mais, continuons.

"Au cours de la réunion, le président chinois a prononcé un discours intitulé "Changer le modèle de croissance pour soutenir le développement économique".

M. Hu a indiqué que la globalisation économique s'accélérait, que tous les pays du monde étaient de plus en plus interdépendants dans le domaine économique, et que la gouvernance économique mondiale était en cours de mutation.
En même temps, l'environnement économique mondial reste aussi complexe que volatile. Certaines grandes économies subissent un ralentissement économique, et certains pays font face à de graves problèmes de dette souveraine. La volatilité des marchés financiers internationaux persiste également. La pression croissante de l'inflation entrave le développement des marchés émergents. Le protectionnisme sous diverses formes est en augmentation.
En conséquence, la reprise de l'économie mondiale est entachée d'instabilité et d'incertitudes, a relevé le président chinois.
"Notre objectif est de parvenir à une croissance économique soutenue, régulière et raisonnablement rapide, ainsi qu'à l'harmonie et à la stabilité sociale dans la région", a souligné le M. Hu.

Pour atteindre cet objectif, le président Hu a fait une proposition en trois points.

Premièrement, les membres de l'APEC devraient renforcer leur coordination afin de parvenir à une meilleure gouvernance de l'économie mondiale, a indiqué le président Hu, ajoutant que les mécanismes de la gouvernance économique mondiale devraient évoluer en même temps que l'environnement économique, afin que tous les pays puissent travailler ensemble à relever efficacement les défis qui se présentent à eux.
"Nous devons renforcer notre coordination en matière de décisions macroéconomiques et stimuler la confiance des marchés. Nous devons faire avancer la réforme des institutions financières internationales, faire preuve de respect mutuel et d'esprit collectif dans nos décisions, et aider les marchés émergents et les pays en développement à mieux faire entendre leur voix", a déclaré M. Hu."

Et, voilà, comme, je vous le disais mes chers quatre lecteurs, le président chinois cherche la confiance des marchés. Ben, moi, j'appelle pas cela un autre modèle de croissance.
Plutôt, comme un substitut à un changement de société qu'appelle de leur voeux les vieux militants. Eh, oui, mes amis en cherchant plutôt du côté changer de modèle de croissance, vous gagneriez plus sûrement et plus vite le coeur des citoyens du monde.
Sans compter qu'un autre modèle pourrait se mettre en place rapidement, parallèlement à celui de l'ultra libéralisme, actuellement triomphant.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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