mardi 22 novembre 2011

(blog à finir)

Alors, mes quatre chers lecteurs, le pouvoir birman serait-il en train de nous bluffer. Après, la libération de l'opposante Aung San Suu Kyi et l'annonce de la reconnaissance de son parti interdit par les militaires, puis de sa future candidature à la future élection législatives, le gouvernement discute avec les minorités ethniques et les rebellions.
Ouah !
Finalement, j'avais tort en pensant que ce ne serait qu'un gouvernement fantoche à la solde de l'armée. Il faut dire également que la position de la Chine a dû être décisive. Ainsi, que peut-être les révolutions arabes.
Sans compter les rebellions locales qui tissaient des réseaux avec les étudiants et la société civile.
En tout cas, pour le moment, rien à dire.

"Le pouvoir birman négocie avec les minorités ethniques
LEMONDE.FR avec AFP | 22.11.11

Le pouvoir birman joue la carte de l'ouverture. Avec l'opposition, mais aussi avec les groupes armés de minorités ethniques, qui se battent pour plus d'autonomie depuis des décennies. Des représentants notamment des Kachins, des Karens et des Shans ont rencontré samedi 19 novembre un ministre du gouvernement central, Aung Min, dans un lieu non précisé près de la frontière avec la Thaïlande, a indiqué le colonel James Lum Dau, de l'Organisation pour l'indépendance du Kachin (KIO). Il s'agissait de "discussions préliminaires" et "personne ne s'est engagé à quoi que ce soit", a-t-il ajouté lors d'un entretien par téléphone.

Le même jour, le président Thein Sein avait indiqué à des journalistes que son gouvernement avait entamé des discussions avec sept groupes armés sur huit, pour "établir la confiance", selon l'hebdomadaire anglophone Myanmar Times. "Nous chercherons à mettre en place plus de projets pour améliorer leur niveau de vie, tout en négociant avec eux. Si cela fonctionne, ils ne porteront plus les armes à l'avenir", avait-il déclaré, soulignant que les groupes armés devraient pour autant "promettre de ne pas essayer de faire sécession".

Et, voilà, mes chers quatre lecteurs, nous, nous enfonçons avec une démocratie soumise à la finance internationale et eux avancent vers la lumière de la démocratie réelle.
Ainsi, tourne le monde.
Comme, il tourne d'ailleurs au sujet de l'accord passé entre les verts et le Parti socialiste en ce qui concerne la prochaine élection présidentielle, que rejette une partie des militants.
Et, si, je voulais être vulgaire, comme, il m'arrive quelque fois, "Ils ont vendu leurs culs pour des places éligibles de députés !"
Vu leur efficacité à l'assemblée européenne, il y a de quoi se réjouir.
Mais, ne soyons pas méchant. Ils viennent de faire perdre des voix à leur candidate et si, leur score à la présidentielle s'en trouve très amoindrie, les socialistes pourraient très bien revenir sur l'accord.
Mélanchon, sur le sujet du nucléaire propose au moins un référendum qui tranchera définitivement la question.
Par contre, les verts ont préféré négocié dans le genre, "Tu me donnes ça, je t'accorde ça".
Pourquoi ?
Parce que sans doute pensent-ils que les élections vont se jouer sur le vote utile, ils rentrent donc dans le créneau supputant un futur accord de gouvernement.
Faut dire que la dernière fois, qu'ils ont participé à un gouvernement avec les socialistes, ils ont avalé leur chapeau pour y participé.
En fait, depuis, rien n'a changé.
Les militants de Europe Ecologie ont apporté leurs rêves, les militants verts viennent de leur fermer la porte.
Alors, à quoi sert la candidature Eva Joly désormais, puisque les verts lui ont savonné la pente.
Je dirais, "A plus rien !"
Et, il serait logique, qu'elle abandonne la course et ne leur serve plus de pantin. Parce que pour elle, désormais, c'est foutu.
Sans compter, que comme, je le disais, elle fait un mauvais score, les socialos reviendront sur l'accord.

Bon, je n'ai plus envie de continuer, j'arrête l'écriture, le blues envahit mon âme.
A bientôt.
René.

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