dimanche 13 novembre 2011

Salut aux militants qui luttent contre la désespérance où nous renvoie la bonne gouvernance de nos politiques souhaitée par la spéculation internationale.

Hélas, hélas, mes chers quatre lecteurs, en Europe, les citoyens pourront voter, mais, il est trop tard, le système bancaire place ses hommes partout au commande.
Le système bancaire a imposé ses réglementations à l'Europe dans le but de soumettre les états (Traité de Lisbonne, par exemple). En plus, ils ont exigé un renflouement de ses pertes avec l'argent public, vidant ainsi les caisses des états.
Les états, à court de liquidité, empruntent sur les marchés avec des taux d'intérêt qui finissent bizarrement par s'envoler et les étrangler.
Le service de la dette absorbe toutes les rentrées fiscales des moins industrialisés.
Pour fonctionner, les états doivent à nouveau emprunter, accélérant l'impasse.
Pendant que les agences de notations continuent à souffler le chaud et le froid, provoquant mécaniquement la hausse des taux d'intérêt.
La boucle est bouclé.
Désormais, nous sommes dans une situation à l'indienne où l'usurier fait payer par les générations à venir, les dettes du premier emprunteur.
En Inde, en général, le père finit par se suicider, mais, elle, la dette demeure pour les générations à venir.
Donc, comme le paysan indien, les démocraties ne sont sous le contrôle du peuple souverain, elles sont sous celui du système bancaire qui leur impose la manière dont elles doivent fonctionner.
C'est cela, ce que, j'appelle, la démocratie confisquée.
Une situation où les politiques se font dicter "la politique". C'est-à-dire, des politiques qui réduisent les pratiques sociales et sanitaires afin de les livrer au secteur privé.
Des lois liberticides viendront viennent normalement compléter le tableau.
La justification de la croissance signifiera une baisse généralisée des salaires et une augmentation de la durée du travail.
Occuper à survivre, le salarié aura moins le temps de réclamer une amélioration de ses conditions de travail. Ainsi, nous en serons revenu à la condition salariale de l'époque pré-industrielle.
Vous, ne me croyez pas, mes chers quatre lecteurs ?
Eh, bien mesurez la part du travail précaire en France et vous aurez votre réponse. Car, nous y sommes déjà.
Les contrats de travail qui doivent protéger les travailleurs sont devenus les outils de leur précarisation.
Ainsi, le système bancaire a su retourner contre eux les outils mis en place pour leur protection. Et, cela a été d'autant plus facile avec des personnage comme sarko, car, de par son élection au suffrage universel, elle s'est faite au nom du peuple français.
Le tour est joué et les carottes sont cuites, comme dirait mon capitaine.
Alors, mes quatre chers lecteurs, toujours dubitatifs ?
D'ailleurs, ce que je viens de dire est très bien résumé par le sous titre d'un article, "Zone Euro, la croissance de demain", sur Le Nouvel économiste.fr, "Pas de croissance sans nouvelle gouvernance, pas de nouvelle gouvernance sans solidarité, pas de solidarité sans abandon de souveraineté".
Bon, vous me direz que je sors le titre de l'article, que je ne parle pas de l'article. Pourtant, je trouve que ce sous titre, dans le genre langue de bois, résume fort bien ma pensée.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

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