samedi 26 novembre 2011

Salut à ceux qui nous gouvernent et nous exploitent. Dieu est grand, il vous punira !
Mais, non, je plaisante.

Désolé, mes chers quatre lecteurs, hier, je n'ai écrit. J'ai simplement cherché à prendre de la distance pour me reposer l'esprit.
J'étais préoccupé par les déclarations de Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand au journal gratuit, 20 minutes, comme quoi l'euro ne passerait pas le cap la Noêl.
Tout en suggérant trois points pour éviter le naufrage.

« Il reste une seule solution qui est de mettre en place un plan à 3 niveaux. D’abord, en urgence, permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter des obligations d’État. (…). Deuxièmement : faire un accord entre pays européens sur le contrôle par les autres du déficit budgétaire de chacun (NDLR: n’était-ce pas le but du traité de Maastricht, que personne ne respecte ?). C’est-à-dire perdre de la souveraineté au bénéfice des autres et pas des marchés. Troisièmement : mettre en place une réforme des traités pour permettre à l’Europe d’avoir dès à présent des recettes fiscales et de pouvoir prêter des eurobonds (obligation émise par l’Europe). Voici les 3 étages. Le premier peut se faire en 5 minutes, le deuxième en une semaine, le troisième en 6 mois. Mais il faut lancer les 3 en même temps. Sinon, on va au désastre. Soit on fait quelque chose avant le 9 décembre, date du prochain sommet des dirigeants des pays de l’Union européenne, soit l’euro est menacé dans son existence même. »

Pourtant, est-ce l'intérêt des européens de sauver l'euro ?

(source : le Post)
Les taux d’intérêt que paie le Royaume-Uni pour financer sa dette sont désormais inférieurs à ceux que paie l’Allemagne, pourtant le meilleur élève de la zone euro.
S’il en fallait encore une, voici la meilleure preuve de la nocivité de l’euro, une monnaie qui plombe tous les pays qui l’ont adoptée, même l’Allemagne, et qui facilite la captation de richesse par les marchés financiers, amenés à exiger des taux d’intérêt toujours plus élevés.
Le Royaume-Uni et l’ensemble des pays européens qui ont fait le choix de conserver leur monnaie nationale profitent aujourd’hui de ce choix judicieux, le choix de la raison. Après avoir bénéficié de 10 ans de croissance supérieure, ils jouissent désormais d’une dette moins chère : pour être protégé de la crise, mieux vaut être hors de l’euro qu’à l’intérieur."

Soyons clair, que nous a apporté l'euro, à part plomber notre pouvoir d'achat et pénaliser les entreprises en ré-enchérissant leurs produits.
Bon, que l'euro soit un symbole fort de l'Union Européenne, cela va sans dire, mais, est-ce une raison pour le conserver en mettant le contrat européen en danger ?
Par contre, affirmer comme Jacques Attali que pour sauver l'Europe, il faut plus d'Europe. Cela me paraît être une affirmation un peu péremptoire.
Je suis d'accord pour que la BCE ou même les banques centrales puissent prêter directement aux Etats, mais, je ne suis pas d'accord pour que la BCE rachète les créances des dettes souveraines.
Cela serait conforté les marchés dans leurs délires spéculatifs.
A contrario, il faut obliger les marchés à renoncer à la plus grande partie de leurs créances et à revenir à des taux d'intérêts faibles pour le reste que les états s'engageraient à rembourser.
Autrement, ce serait se soumettre définitivement aux marchés en renonçant à l'indépendance de nos états. La BCE semble le dernier rempart avant submersion, conservons-la comme tel.
La position de Jacques Attali est une position d'abdication.
Que les Etats-Unis use et abuse de la planche à billet, cela les regardent. Nous ne sommes pas obligé de faire comme eux.
Et, de toute façon, l'euro est poids pour l'économie, plutôt qu'un moteur.
En tout cas, voilà, ce que je pense.
A bientôt.
René.

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