mercredi 16 février 2011

"Quand on sait ce qu'on sait, quand on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense." Proverbe Suisse. Sans doute le préféré de notre président national.

Salut au printemps qui s'annonce. Il est le bienvenue.

Décidément, mes trois chers lecteurs, la société de grande distribution Carrefour est une sale boîte. En Chine, elle trafique les prix, sûrement aussi en France, mais, cela est à vérifier par les consommateurs qui y vont, en France, elle sous-paie ses salariés. Mais, là, ne lui jetons pas la pierre, c'est une pratique courante, sinon, un rituel dans la grande distribution.

Carrefour condamné à verser 400 000 euros à des salariés
LEMONDE.FR avec AFP | 09.11.10

"Les prud'hommes de Grenoble ont condamné, mardi 9 novembre, l'entreprise Carrefour à payer près de 400 000 euros d'arriérés de salaires à plus d'une centaine de salariés d'un hypermarché du groupe en Isère. En intentant cette action, qui constitue en France la première procédure collective devant un conseil de prud'hommes, les 128 salariés souhaitaient que leur salaire de base soit ajusté au montant du smic, et percevoir le manque à gagner sur les cinq dernières années.
Les plaignants reprochaient à la direction du Carrefour de Saint-Egrève d'avoir indemnisé un "forfait pause" pour compléter leur rémunération et l'aligner sur le montant du smic. Or, selon eux, cette indemnisation ne dispense pas le magasin de payer un salaire minimum de base. Dans ses attendus, le tribunal a notamment relevé que le "montant de la pause" était "défalqué du salaire brut", alors qu'il "devrait venir en sus du salaire et même être intégré à celui-ci"

En tout cas, si, j'étais mexicain, je vérifierais si, les prix à la caisse sont différents de ceux annoncés sur les étiquettes. Et, en premier, j'irais faire mes courses ailleurs !
Parce qu'entre-nous, mes trois chers lecteurs, je pense que si les grandes surfaces pratiquaient des "justes" prix, comme dirait Ségolène Royal, nous récupérerions une part de notre pouvoir d'achat sans qu'il faille augmenter les salaires.
Et, si, en plus les salaires augmentaient, nous redeviendrions des consommateurs lambda.
Parce que à part être des vaches à lait pour les grandes entreprises nationales ou privées, EDF qui augmente nos factures énergétiques alors que le prix sur le marché international du gaz a baissé et tant d'autres exemples qui doivent vous venir à l'esprit, nous sommes que les victimes d'un système où le profit prime le citoyen, donc, l'électeur.
Reprenons, par exemple, cet histoire de gaz non conventionnel. Est-il moins cher que le gaz classique ?
Que nenni, mon capitaine !
Alors, comment se fait-il que tout le monde se lance dans son exploitation ?
Simple, parce que les multinationales énergétiques ont sans doute augmenté la facturation du gaz classique au consommateur afin de rendre son exploitation rentable.
Certainement, il y a eu entente entre les grands groupes, autrement, comment expliquez vous que malgré les coûts "astronomiques" et je ne parle pas de la destruction de la "vie" qu'elle implique, elle se réalise désormais à grande échelle.
Et, justement, n'est-ce pas ce type de loi de contrôle du délit d'entente que Reagan a contribué à supprimer.
Brave soldat Reagan ! Encore un qui était "Tout pour le fric !" Sans même réfléchir sur les conséquences de ses décisions. Faut dire que c'était pas une flèche, mais, un bon saltimbanque. Et, là, on peut mesurer le danger pour le citoyen lambda que d'avoir pour un président des représentants des grandes banques, donc, du capital, comme conseillers.
Obama fait la même pour ne pas se mettre la finance à dos. On se demande bien, comment lui, va la favoriser ?
Mais, passons, parce qu'en Birmanie, même, si, la junte militaire a libéré Aung San Suu Kyi, son avenir reste sombre. La dernière déclaration de la junte à son égard laisse même supposer que sa vie est en péril.
Er, dans ce cas, je supplie notre président national, "Surtout, n'intervenez pas !"

(source : Lesoir.be)

"La junte birmane menace Aung San Suu Kyi si elle soutient les sanctions
lundi 14 février 2011, 07:13

La junte birmane a, pour la première fois depuis sa libération en novembre, menacé Aung San Suu Kyi, en affirmant qu’elle trouverait “une fin tragique” si elle continuait à soutenir les sanctions occidentales contre le régime.
Dans un éditorial paru dans le New Light of Myanmar, le quotidien officiel de la junte, l’opposante a été vivement attaquée pour le communiqué sur la question des sanctions publié la semaine dernière par son parti dissous, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).
“Si Mme Suu Kyi et la LND continuent de se fourvoyer, en ignorant que la Birmanie d’aujourd’hui s’avance vers une ère nouvelle, un nouveau système et de nouvelles plate-formes politiques ouvrant la voie à la démocratie, ils trouveront une fin tragique”, a indiqué l’éditorialiste dimanche.
Il y a une semaine, la LND a publié un communiqué appelant à une discussion avec les Occidentaux “en vue de l’obtention d’un accord sur quand, comment et dans quelles circonstances les sanctions pourraient être modifiées”.
L’opposante (..) estimait que la libération de tous les prisonniers politiques était une condition sine qua non pour leur levée et affirmait, citant un rapport du Fonds monétaire international, qu’elles n’avaient que des conséquences mineures sur l’économie du pays et sur la vie quotidienne des Birmans."

Bien, la dictature est encore en marche.
Comment, vous dites, mes trois chers lecteurs, "La junte militaire se serait imaginée bêtement qu'organiser des élections bidon suffirait à faire lever les sanctions internationales ?"
Et, que Aung San Suu Kyi est une voix discordante, mettant en danger sa stratégie hautement trop intelligente. Donc, qu'elle est un obstacle et qu'en bon militaire, lever les obstacles, cela, ils savent faire.
Il serait donc opportun que notre gouvernement lance un avertissement à la junte afin de protéger sa vie.
Ah, c'est vrai, j'oubliais, il y a les intérêts de Total à protéger en Birmanie.
Enfin, cela aura été un voeu pieux.
Par contre à Madagascar, le jeune président, ex-maire de Tananarive se tourne les pouces pendant que le peuple souffre. Alors, la question, à part concéder des centaines de milliers d'hectares au coréens du sud et aux chinois, qu'est-ce que fait ce président en faveur de son peuple.
A mon avis, pas grand chose, vu que le peuple continue à être plus pauvre et n'arrive plus à manger à sa faim et que l'agriculture continue sa descente en enfer.
Lui, aussi, c'est un gros baratineur.
Faudrait peut-être qu'un jour, les électeurs d'ici ou d'ailleurs arrêtent d'élire les candidats à la parole pleine de miel et de promesses qui ne seront jamais tenues.
Sauf, que là, c'est un rare espace où le libre arbitre se fait massacrer par la puissance de la propagande.

(source : Irin News)

"MADAGASCAR: Le riz « devient un luxe »

ANTANANARIVO, 16 février 2011 (IRIN) - Le prix du riz, l’aliment de base à Madagascar, a doublé ces deux dernières années, obligeant les habitants d’Antananarivo, la capitale, à réduire leur consommation de moitié. « A près de 2 000 ariary (un dollar américain) le kilo, le riz est devenu un produit de luxe », a dit à IRIN Tiana Randrianirina, vendeuse de riz au marché principal de la capitale.
« C’est terrible pour le peuple malgache : tout le monde est touché, en particulier les personnes qui perçoivent le salaire minimum ou qui ont perdu leur emploi pendant la crise. Nous attendons et nous espérons que le gouvernement fera rapidement changer les choses, pour que la crise se termine », a dit Mme Randrianirina.
Selon les estimations de l'Observatoire du riz, un organisme financé par l’Etat qui surveille le prix du riz, celui-ci a presque doublé depuis le début de l’année 2009. Cela a poussé un grand nombre des quelque 1,5 million d’habitants d’Antananarivo à adopter des stratégies de survie : ils sautent le petit-déjeuner ou consomment du manioc ou du maïs.
« Nous avons toujours été pauvres, mais le riz a tellement augmenté que nous avons commencé à consommer la moitié de ce que nous consommions auparavant », a dit Claudine Rasoanandrsana, mère de trois enfants qui vend de la vanille et des épices aux touristes dans les rues d’Antananarivo.
Dans les années 1970, Madagascar exportait son riz ; désormais, en raison de méthodes agricoles désuètes et de mauvaises infrastructures, il est contraint de l’importer."

Voilà, dommage pour le peuple malgache dont le riz était si bon que le gouvernement de Didier Ratsiraka, à l'époque l'exportait en Thaïlande et en retour importait du riz de moins bonne qualité. C'est-dire sa réputation de l'époque.
Et, je pense que je vous ai assez embêté pour aujourd'hui. Aussi, je vous tire ma révérence.
A bientôt.
René.

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