jeudi 24 février 2011

"C'est par la douceur que l'on triomphe. L'homme violent ne recueille qu'amertume." Proverbe Perse. A méditer par qui vous savez à Téhéran.

Salut à la rue arabe. A quand la rue parisienne ? Vraiment, ces français, ce sont des grandes gueules. Pourtant, ils se font grave baiser !

Alors, cela se met à tirer de partout. En Lybie, en Côte d'Ivoire où Ouattara est sur le point de déclencher la guerre civile. L'ultime solution, et cette fois-ci entre ivoiriens vu que les pays africains sont de moins en moins chauds pour l'aider à part le Burkina qui lui enverra des volontaires et des armes.
Tout ça parce qu'il a refusé un recompte des voix, au pire l'organisation d'une nouvelle élection. Ce qui aurait quand même coûté moins cher en argent, en croissance et en vies humaines.
Mais, passons, la politique du pire est toujours la solution finale dont seule la population civile subit les affres.

"Le rapport du Conseil de sécurité fait état de la requête du ministre des Affaires étrangères nigérian Ajumgobia, qui demande au Conseil d’autoriser officiellement l’usage de la force afin d’évincer M. Gbagbo. Il ajoute que « certains membres du Conseil ne sont pas à l’aise avec cette stratégie pour l’instant », laissant entendre que la Russie et la Chine se montrent particulièrement réticents." (source : Irin News)

Quoique d'un autre côté, l'axphyxie financière du gouvernement Gbagbo se confirme. Alors, une bonne guerre civile faudrait-elle mieux qu'une longue période de patience pour mieux rouvrir les négociations.
Car, Ouattara ne la gagnera pas.

"Le budget adopté par le Conseil des ministres le 13 janvier et expliqué par M. Don Mello le lendemain à la télévision d’Etat, prévoyait des dépenses publiques de 2 902 milliards de francs CFA (environ 6 milliards de dollars), une légère augmentation par rapport aux chiffres de l’année précédente. M. Don Mello a promis que les salaires seraient payés intégralement, que les dettes intérieure et extérieure seraient honorées, l’emploi garanti, les projets de travaux publics poursuivis et les services publics maintenus. M. Don Mello fondait la continuité de la stabilité économique du pays sur l’expansion de l’agriculture et de l’exploitation minière et sur la croissance des revenus provenant du cacao.
Selon les experts en économie, cette vision des choses est ridiculement optimiste et les réserves de M. Gbagbo diminuent rapidement. Quoiqu’on entende beaucoup de rumeurs sur le fait que M. Gbagbo solliciterait des fonds de ses partisans dans le pays ou à l’étranger, on n’observe encore aucun signe d’une stratégie de survie à long terme. (source : Irin News)

En attendant les régimes arabes s'inquiètent et comme l'Arabie Saoudite se mettent à s'occuper des plus démunis. Si, la Tunisie a été un exemple, la Lybie, sur le coût humain de la nécessaire révolte, en est un autre pour d'autres régimes beaucoup plus enclins au massacre.
Mais, choisir de mourir n'est pas chose facile, sauf, lorsque, la mort s'impose comme meilleure que la vie.

(source : Irin News)

"SYRIE: Une aide en espèces pour des milliers de familles vulnérables

La décision de la Syrie de verser un soutien financier en espèces à des milliers de familles vulnérables et de réduire certaines taxes pourrait aider à mettre fin à l’insécurité alimentaire et à l’augmentation de la pauvreté. Selon les experts toutefois, de nombreux Syriens ne mangent toujours pas à leur faim.
Les premiers versements ont commencé et proviennent d’un nouveau fonds destiné à aider 420 000 familles vulnérables. Le fonds national d’aide sociale, dont la création était prévue depuis plusieurs années, a été mis en place en janvier et les premiers versements ont eu lieu le 13 février.
Deux jours plus tard, le gouvernement a réduit les taxes sur un ensemble de produits alimentaires comme le riz, le thé, le lait en poudre, le café et les bananes. Il a également baissé les taxes sur l’huile végétale, la margarine, le café non torréfié et le sucre.
Peu après la destitution du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier, le gouvernement a également annoncé une augmentation de 72 pour cent des subventions pour l’achat de combustible de chauffage pour les employés du secteur public."

"IRAK: Le gouvernement s’engage à améliorer le système d’aide alimentaire

Des Irakiens rassemblés à un point de distribution alimentaire, à As-Samawah. Le plan public permettra d’améliorer la distribution des vivres et de cibler les populations les plus vulnérablesBAGDAD, 22 février 2011 (IRIN) - Le gouvernement irakien s’est engagé à améliorer le système public d’aide alimentaire face aux manifestations sporadiques et au mécontentement de longue date des populations concernant la qualité des rations fournies et le ciblage des distributions.
« Nous nous efforçons d’améliorer le système de rations alimentaires cette année, et de distribuer les [cinq] produits, et non uniquement une partie d’entre eux », a déclaré le Premier ministre Nouri Al-Maliki lors d’une conférence de presse, le 17 février. « Nous avons adopté un certain nombre de mesures qui pourront nous aider à aborder cette question, qui retient toute notre attention ». (source : idem)

Ah, faut-il que la crainte baigne les hautes sphères pour qu'elles se décident à descendre visiter la misère. Ils vivent dans l'opulence, comme en France, ils ne servent que les gros, comme en France et préférent le peuple quand il ferme sa "gueule", évidemment comme en France. Alors, lorsqu'il la ramène à ce point, c'est l'affolement pour préserver les acquis en en sacrifiant une partie, histoire de faire croire.
Le peuple est dans la rue et le monde est aux fenêtres. En Chine, un responsable annonce qu'il ne peut y avoir de contagion, vu que la Chine n'est pas la rue arabe.
En Amérique, on défend mollement les bouleversements et on craint juste pour Israël.
Sauf, que la grande Amérique et le grand FMI et son grand directeur sont en partie responsable de la révolte de la rue arabe. Dans les tiroirs de Strauss Kahn, les décorations offertes par tous ces régimes doivent s'accumuler. A mon avis, il ferait bien de les mettre à la poubelle, elles sont compromettantes.
Alors, une vraie question, l'Arabie Saoudite va-t-elle bouger ?
Ce qui voudrait dire que le poids religieux est vraiment devenu insupportable, le poids religieux et l'arrogance de la classe dirigeante !
Mais, passons, parce que je pense vous avoir assez pris le chou pour aujourd'hui et je ne suis pas trop en verve.
A bientôt.
René.

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