lundi 14 février 2011

Peu de mots aujourd'hui, trop fatigué.

Décidément, notre gouvernement national a des initiatives originales et peut-on dire à vous couper le souffle.
Notre ministre des Affaires Etrangères, la célèbre Alliot-Marie avait déclaré mettre le savoir faire répressif français au service de Ben Ali, le président tunisien déchu.
Maintenant, notre ministre de l'économie Christine Lagarde déclare se mettre à la disposition des autorités égyptiennes pour tout avoir de Moubarak en France.
Dites-moi, mes trois chers lecteurs, quelqu'un lui a demandé quelque chose ?
Dites-moi, mes trois chers lecteurs, s'est-il enfui comme un voleur ou a-t-il démissionné avec l'accord de l'armée. Peut-être sous pression, mais, en laissant un "système" politico-militaire en place avec lequel, il maintient des liens.
Il ne s'est pas enfui, il a démissionné.
Donc, je me demande bien qui a demandé quelque chose à notre ministre de l'économie.
Décidément, ces femmes au gouvernement font parler d'elles en prenant des initiatives "intéressantes".
Et, quand, sarko partira, on pourra demander la même ?

AFP - 14/02/2011
"Avoirs de Moubarak: Paris "à la disposition de la justice égyptienne" assure Lagarde
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a assuré lundi que Paris se tenait "évidemment à la disposition de la justice égyptienne" pour examiner la situation des avoirs que détiendrait en France le président égyptien déchu Hosni Moubarak."

En tout cas, le prochain candidat de la droite aura du boulot pour rattraper le déficit d'estime de sarko. Il aura à remonter une pente à 80%.
D'ailleurs, les rumeurs lui opposent son premier ministre, François Fillon. Cela serait drôlatiquement drôle, s'il revivait la trahison qu'il a commise en compagnie de Balladur lors des élections présidentielles qui ont vu la réélection de Chirac.
Ce ne serait qu'un juste retour des choses, un traître trahi à nouveau par son vassal.
En tout cas, c'est inscrit, Fillon ou un autre, la candidature sarko n'est plus légitime.
Mais, passons.
En attendant, la rue iranienne n'arrive pas à investir l'espace urbain parce que les manifestants ne sont pas assez nombreux et ne peuvent donc déborder l'imposant service d'ordre comme cela se passe en Algérie.
Sans compter que les forces de police ont l'habitude de tuer beaucoup plus qu'en Tunisie ou en Egypte. Et, qu'une autre différence est que dans chacun de ces pays l'armée est prête à assumer une répression sanglante. En tout cas, peut-être pas l'armée en Iran, mais, les gardiens de la révolution, c'est sûr.
Aussi, faudrait-il qu'en Iran, l'armée qui, elle n'est peut-être pas prête à assassiner des milliers de citoyens, bascule du côté des manifestants. Comme à l'époque du Shah où elle s'est rangée du côté de Khomeiny.
C'est bien la raison d'ailleurs pour laquelle, l'Iran est plus proche d'une révolution que l'Algérie.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui, car, je suis en vacance et j'ai encore travaillé comme un mulet dans le jardin.
A bientôt.
René.

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