mardi 18 décembre 2012

Salut à tous ceux qui luttent contre Mosanto et la Goldman Sachs, il faut se rejoindre pour partager les infos et peut-être encourager les actions judiciaires.

Et-, oui, comme je vous le disais mes chers cinq lecteurs en pensant au parc de Yellowstone, une activité sismique peut déclencher une éruption volcanique, la preuve par 9 en Indonésie.

(source : Wikistrike)

Mardi 18 décembre 2012
Agitation magmatique sous l'Indonésie : 800 éruptions pour le mont Lokon depuis le mois de Juillet


 
mont-lokon-ile.jpgLe Mont Lokon, qui est entré en éruption 800 fois depuis le mois de Juillet, a projeté de la lave chaude et de cendres volcaniques jusqu'à une hauteur de 3500 mètres lundi, selon un responsable du gouvernement indonésien. Ce volcan a été l'un des plus actifs en Indonésie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé au large de la côte de Sulawesi juste avant l'éruption. Le Mont Lokon est avec le mont Empung un volcan jumeau dans le nord de Sulawesi, en Indonésie à environ 10 km au sud de Manado. Situés en altitude au-dessus de la plaine Tondano ils sont parmi les volcans les plus actifs de Sulawesi. Le Mont Lokon a un sommet plat et sans cratère.

Le Mont Lokon a montré une augmentation de l'activité volcanique depuis le début de Décembre. La station de surveillance Mahawu enregistré des éruptions, le 3 le 5 et le 8 décembre faisant jaillir de la poussière volcanique jusqu'à 3.500 mètres dans le ciel.


http://theextinctionprotocol.wordpress.com/2012/12/18/magma-agitation-under-indonesia-mount-lokon-volcano-erupts-800-times-since-july/ 


Vous avez remarqué, mes chers lecteurs, le juste avant, "Un tremblement de terre de magnitude 6,1 a frappé au large de la côte de Sulawesi juste avant l'éruption."
 Eh, bien moi, je vous dis que la fracturation hydraulique qui s'effectue sur plus de 10.000 puits pas très loin de la caldera du parc de Yellowstone contribue à déstabiliser le magma.
Ce qui est "amusant", c'est que l'on a beau prévenir qu'il faut imposer une zone d'exclusion de ce type d'exploitation autour du Yellowstone, personne ne vous écoute.
Bon, après tout, s'ils veulent crever pour que les compagnies pétrolières gagnent toujours plus d'argent, cela les regarde. Je n'en parlerais donc plus. J'attends les dégâts ! 
Mais, passons. 
Allez, encore une petite news concernant Mosanto.

(source : www.loi1901.com)

 Monsanto puise dans nos impôts pour s'installer en Europe
 18-12-2012

Voilà un sujet qui devrait intéresser les associations écologistes. Il met en cause deux acteurs de poids : Monsanto et la BERD - Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement. Monsanto est une entreprise née en 1901 comme notre loi associative. Créée par John Francis Queeny, elle a son siège à Saint-Louis - États-Unis. Sa spécialité aujourd'hui : les biotechnologies végétales.

Mais à l'origine, Monsanto était un producteur de saccharine que la firme vendait à une petite société d'alors : Coca-Cola. Viendra ensuite la célèbre Aspirine qui fera la fortune du groupe, puis ensuite les produits chimiques agricoles dont les célèbres PCB (1), l'agent orange (2), le Roundup (3) et le Lasso (4) pour ne citer que les produits qui ont défrayé la chronique.

Aujourd'hui, son activité principale est la vente de semences génétiquement modifiées (OGM) qui viennent souvent accompagnées du Roundup car la modification génétique permet aux semences de résister à cet herbicide total (le soja Roundup Ready, le colza Roundup Ready et le coton Roundup Ready, etc.).

Bref, pour ceux qui ne connaissent pas encore Monsanto, je vous conseille de lire les renvois en bas de page pour bien comprendre l'importance de l'information que nous allons vous donner.

Tout d'abord, quelques mots sur la BERD
La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement est une organisation internationale dont le siège est situé à Londres. Elle a été créée le 29 mai 1990 par François Mitterrand et dirigée de 1991 à 1993 par Jacques Attali. La Banque précise dans ses statuts que "le développement durable est essentiel à l’exercice de saines pratiques commerciales et tous les projets d’investissement sont sélectionnés avec soin dans cette optique, conformément à sa politique environnementale et sociale". Ce point est important...

Les actionnaires de la BERD sont en premier lieu les Etats européens qui financent donc les activités de la banque avec les impôts des citoyens européens.

Le 19 novembre 2012, un communiqué de presse du réseau CEE Bankwatch Network (5) révèle une étrange information : " La Banque Euroépenne pour la reconstruction et le Développement (BERD) devra se prononcer en avril 2013 sur une garantie financière de 40 millions de dollars pour couvrir Monsanto au cas où les entreprises agricoles et des distributeurs qui se sont engagés à acheter des semences ou des produits agrochimiques à la firme ne pourraient pas les payer !"

Le soutien serait assuré par la BERD sur des contrats entre Monsanto et des grandes et moyennes exploitations agricoles en Bulgarie, Hongrie, Russie, Serbie, Turquie et Ukraine.

Le réseau CEE Bankwatch Network rappelle que Monsanto est en procès dans divers pays du monde en raison de ses activités criminelles (en français dans le texte) :
- En Inde, la firme est poursuivie pour bio-piraterie;
- Aux USA, un collectif d'agriculteurs qui représente 300 000 exploitants a porté plainte sur la question des brevets et les droits abusifs que le gouvernement fédéral octroie à l'entreprise;
- Au Brésil, le gouvernement refuse de payer les royalties sur des semences OGM alors même que Monsanto n'avait pas indiqué que ces dernière étaient rendues stériles pour obliger le paiement récurent des royalties;

De son côté, Monsanto ne cesse de harceler en justice les agriculteurs partout dans le monde, les accusant d'avoir utilisé ses semences OGM sans payer de royalties alors qu'il est prouvé que les semences OGM sont comme toutes les semences : volatiles et que de ce fait elles se retrouvent dans des champs ou même des régions entières sans que les agriculteurs ne l'aient souhaité.

Comment une firme privée avec de tels agissements pourrait-elle bénéficier du soutien de l'argent public ?

Selon la BERD, il n'y aura pas d'OGM dans les contrats qui vont être signés avec Monsanto. Mais comment faire confiance à Monsanto ? Le réseau CEE Bankwatch Network a noté en effet qu'en Juillet-Août 2011, la Hongrie a du détruire entre 8500 et 9000 ha de maïs à cause de la contamination OGM de semences provenant de chez Monsanto.

La BERD ment.
Sur son site (en anglais), on trouve la description du projet de soutien financier dans lequel il est mentionné en toutes lettres que : "cela permettra à Monsanto d'augmenter sa capacité de prêt, autorisant ainsi un plus grand nombre d'agriculteurs de bénéficier des développements tels qu'une plus grande résistance aux maladies et aux nuisibles et donc de plus hauts rendements, ce qui améliorera leurs profits et contribuera à soulager les pays concernés de certains problèmes de sécurité alimentaire".

La BERD ne s'arrête pas là.
En plus de cette propagande pour le moins étonnante, la BERD affirme ensuite que ce projet va surtout servir "de vitrine pour démontrer tous les avantages du pré-financement des semences et intrants avec partage des risques, aux agriculteurs des pays ciblés, les options de pré-financement étant très limitées dans ces pays".

Plus de 150 organisations appellent la banque à renoncer à ce projet de soutien financier à Monsanto (6). La lettre rappelle la longue saga du transfert par Monsanto de ses risques sur les gens et sur l'environnement au mépris de toute autre considération que l'enrichissement immédiat et non partagé.

Pour conclure cette sinistre affaire, il faut signaler que ce fait n'est pas le fruit du hasard. Le 6 septembre 2012, le Président de la BERD et le directeur général de la FAO ont signé ensemble un article dans le Wall Street Journal dans lequel ils lançaient un appel aux gouvernements et aux organisations sociales de l'Europe de l'Est et de l'Afrique du Nord leur demandant "d'adopter le secteur privé comme le moteur principal de la production mondiale de nourriture afin de favoriser l'accaparement des terres dans le monde. [...] Le secteur privé est efficace et dynamique pour mieux gérer les investissements sur la terre elle-même.".

Il est utile de préciser pour finir que le mandat de la BERD se limite aux pays "qui s’engagent à respecter et mettre en pratique les principes de la démocratie pluraliste, de l’économie de marché, de favoriser la transition de leurs économies vers des économies de marché, et d’y promouvoir l’initiative privée et l’esprit d’entreprise".

En savoir plus
(1) Les polychlorobiphényles (PCB), qui sont aussi nommés les pyralènes (utilisé dans les transformateurs EDF) forment une famille de 209 composés aromatiques dérivés du biphényle. Les PCB sont très toxiques même à faible dose en tant que perturbateurs endocriniens. Ce sont des polluants très persistants (jusqu'à 2700 ans selon les molécules). Ils sont classés comme cancérigènes (cancer du foie, des voies biliaires,du pancréas). En France, fabriquer ou utiliser des PCB est interdit depuis 1987. Mais il reste environ 80 000 tonnes (venant des transformateurs et condensateurs à détruire) sous forme liquide dont on ne sait que faire.

(2) Le nom chimique de l'agent orange est le "2,4,5-trichlorophénol". C'est un herbicide qui a été utilisé en tant que défoliant par l'armée des USA pendant la guerre du Viêtnam notamment en raison de la présence de dioxine. La dioxine est responsable de plusieurs maladies dont des cancers ou des malformations à la naissance.

(3) Roundup est commercialisé depuis 1975. Il est utilisé en épandage ou en pulvérisateur manuel. C'est un herbicide non-sélectif (qui tue tout) d'où son nom d’herbicide total. Il est jugé très dangereux pour la santé mais toujours en vente, alors que la firme ne détient plus les droits sur la molécule : le glyphosate. En janvier 2007, la société Monsanto fut condamnée par le tribunal correctionnel de Lyon pour publicité mensongère relativement au produit Roundup. Depuis, il n'est plus possible pour Monsanto d'indiquer que le Roundup est un produit sans risques pour l'environnement. La condamnation a été confirmée en appel le 29 octobre 2008 et Monsanto a été condamnée à verser une amende de 15 000 euros.

(4) Le Lasso est un autre herbicide puissant. Celui là est connu du grand public par le procès gagné par un cultivateur français, Mr Paul François contre la firme le 13 février 2012. En effet, pour la première fois en France, un Tribunal de grande instance (TGI de Lyon) a établi la responsabilité civile de Monsanto dans cette affaire, condamnant la firme à indemniser entièrement la victime qui avait été intoxiquée par des vapeurs de Lasso lors du nettoyage d'une cuve. Dans cette affaire (unique en France) Monsanto a non seulement péché par manque d’information en n'avertissant pas les utilisateurs des risques liés à l'inhalation, ni de l'obligation de porter un masque, mais surtout, la firme américaine a "tout fait pour laisser le Lasso sur le marché", un produit pourtant signalé très dangereux dès les années 80 et interdit au Canada, au Royaume-Uni et en Belgique. Il n'a été retiré du marché français qu'en 2007.

(5) Le réseau CEE Bankwatch Network (en français)

(6) On ne veut pas payer les risques pour Monsanto (en anglais)



Et, pour finir, toujours sur Mosanto, cette condamnation qui devrait inspirer nombre d'agriculteurs américains.

 (source : Lyon capitale.fr)

Monsanto jugé responsable de l'intoxication d'un agriculteur

Par Lucie Blanchard
Posté le 14/02/2012  à 14:00 |  vu 5521 fois |  Réagissez|
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©PHOTOPQR/LE PROGRES/JUSTE PHILIPPE - LYON LE 12/12/2011. OUVERTURE EN PREMIERE INSTANCE DU PROCES MONSANTO. LA VICTIME PAUL FRANCOIS AVEC SON EPOUSE G ET SA FILLE
©PHOTOPQR/LE PROGRES/JUSTE PHILIPPE - LYON LE 12/12/2011. OUVERTURE EN PREMIERE INSTANCE DU PROCES MONSANTO. LA VICTIME PAUL FRANCOIS AVEC SON EPOUSE G ET SA FILLE
C'est historique pour les associations, le tribunal de grande instance de Lyon a jugé le géant américain des produits phytosanitaires dont le siège français est à Bron (69), responsable de l'intoxication d'un agriculteur, lundi 13 février. Monsanto a annoncé son intention de faire appel ce mardi. 
Le géant américain des produits phytosanitaires l'a annoncé mardi matin sur France Info, il va faire appel de la décision du tribunal de grande instance de Lyon dont la 4e chambre civile l'a jugé responsable, lundi 13 février, de l'intoxication au Lasso, un puissant herbicide, d'un agriculteur charentais. C'était en avril 2004. Paul François, céréalier de Bernac âgé à l'époque de 39 ans, était entré dans une cuve contenant du Lasso pour la nettoyer, croyant qu'elle était vide. Par accident, il restait encore plusieurs litres de produit au fond de la cuve. Sous le soleil, en plein champ, le céréalier avait respiré d'importantes vapeurs de ce produit. L'agriculteur avait connu par la suite d'importants troubles neurologiques qui l'avaient conduit d'hôpital en centres antipoison pendant quatre longues années pour faire reconnaître son intoxication.
Invalide à 50 %
Finalement, c'est un hôpital parisien qui a fait le lien entre son inhalation de Lasso en avril 2004 et ses troubles neurologiques en 2008, poussant la Mutualité sociale agricole à reconnaître sa maladie professionnelle. L'agriculteur est depuis invalide à 50%, il a attaqué Monsanto au civil en 2008. Durant l'audience que nous avons suivie le 12 décembre à Lyon, l'avocat de Monsanto a essayé de prouver que, sans témoin, l'accident d'avril 2004 pouvait être remis en cause. Il a aussi essayé de démontrer que les logos présents sur l'emballage du produit étaient suffisamment explicites quant à la dangerosité du produit et aux mesures de protection à prendre. Insuffisant, selon l'avocat parisien de Paul François, spécialisé dans la reconnaissance des maladies professionnelles. Me François Lafforgue estime que Monsanto n'a pas à mettre des produits phytosanitaires dont le caractère cancérogène a été démontré sur le marché français.
"Une décision exemplaire"
Pour le Lasso, Me François Lafforgue a prouvé pendant l'audience que le caractère cancérogène du produit était déjà démontré au Canada et en Belgique en 2004, mais qu'il ne l'était pas encore en France. Monsanto a donc attendu 2007 pour le retirer de la vente, sous la pression des autorités sanitaires. Le tribunal de Lyon l'a suivi en ce qu'il a estimé lundi 13 février que l'étiquetage du Lasso et les informations concernant la composition du produit ainsi que les mesures de protection nécessaires étaient insuffisantes sur l'emballage de celui-ci, au moment de l'accident de Paul François.
"C'est une décision exemplaire en ce qu'elle retient la responsabilité de Monsanto", note François Lafforgue. "Nous pensons que ce jugement fera date et qu'il ouvre la porte à de nombreuses procédures en France et dans le monde", estime Guillaume Petit, membre de Phyto-victimes, association fondée à Bernac en 2011 et qui compte Paul François parmi ses membres. Elle défend les intérêts des professionnels victimes de produits phytosanitaires en France. Le tribunal lyonnais a commandé lundi une expertise pour évaluer les dommages sur la santé de Paul François. Celle-ci permettra de définir le montant des dommages et intérêts versés par Monsanto à Paul François. Ils seront précisés lors d'une nouvelle audience civile, le 13 novembre prochain à Lyon
A bientôt.
René.  

PS : (source : ZDnet)

Instagram (Facebook) s’octroie le droit de vendre les photos des utilisateurs

Business : Facebook applique sa règle à Instagram : la monétisation à tout prix. A partir du 16 janvier, les photos publiées par les utilisateurs pourront être monnayées, notamment à des fins publicitaires, et ce sans contrepartie ni accord de l’auteur.
Pas de doute maintenant. Facebook est le nouveau propriétaire d’Instagram et il est bien décidé à appliquer sa stratégie de monétisation au service en ligne comme en témoigne la nouvelle politique qui entrera en vigueur le 16 janvier 2013.
Non Instagram ne s’attribue pas la propriété des photos publiées par les utilisateurs de son service. Mais en revanche il s’octroie le droit permanent de vendre ces photos, sans aucune rémunération pour l’auteur ni même s’en avoir à l’en informer avant la vente.
Et ce n’est pas la dernière concession exigée par Facebook des utilisateurs d’Instagram. A compter du 16 janvier, ceux qui n’auront pas supprimé leur compte et leurs photos ne pourront pas s’opposer à cet usage commercial et sans concertation de leurs photos. Facebook n’a en effet pas prévu d’opt out. En clair, c'est oui ou c'est oui.
En pratique, les nouvelles règles d’utilisation permettent à Facebook de vendre, à des fins publicitaires, des photos appartenant aux membres d’Instragram. Pour un des utilisateurs, Facebook transforme ainsi le service en une simple banque d’images comme iStockPhoto ou Fotolia. Et il n’a peut-être pas tort. Sur un plan juridique et légal, la nouvelle politique d'Instagram ne va toutefois pas de soi et pourrait faire l'objet de recours en justice. 

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