samedi 15 décembre 2012

Salut aux donneurs d'alertes, COURAGE !

Mes chers cinq lecteurs, en France, un grand acteur s'exile fiscalement en Belgique. Il s'agit de Gérard Depardieu pour ne pas le nommer.
Monsieur ne veut pas payer plus d'impôt pour participer à l'effort fiscal qui est demandé à "chaque français" pour aider la nation à se redresser.
En France, l'allocation chômage a toujours été très avantageux pour les acteurs les mieux payés.
Ce type oublie qu'il a touché un revenu très conséquent entre deux films grâce à l'allocation chômage qui lui était alloué. Allocation payée par tous les français qui travaillaient.
Aujourd'hui, il ne crache pas "à la gueule" de son pays, il crache "à la gueule de tous les français" qui lui ont permis grâce à cette allocation de profiter d'un revenu confortable.
Personnellement, je n'ai jamais apprécié le personnage et je ne regarde aucun film où il apparaît.
Faites donc comme moi !
Deuxièmement, un commentaire sur le massacre d'enfants qui a eu lieu dans une école au Etats-Unis.
On parle beaucoup des armes et de leurs libres circulation.
Cependant, personne ne parle des médocs que le criminel de 20 ans devait ingurgiter. Car, il était classé comme atteint de "maladie mentale", donc, obligatoirement, il devait, en tout cas aux States, en bouffer en pagaille.

(source : Le Nouvel Observateur)

"8h15 - Qui est Adam Lanza ?
Le tireur présumé est âgé de 20 ans. On sait peu de choses de lui. Il était vu comme un bon élève au lycée. Certains témoins le décrivent comme renfermé sur lui-même. Il n'avait pas de casier judiciaire. Des voisins interrogés par ABC ont indiqué qu'il montrait récemment "des signes de maladie mentale". Selon son frère avec qui il n'avait plus de contacts depuis 2010, cité par l'agence AP, il était "presque autiste". Selon d'anciens camarades de classe cités par le "New York Times", il était touché par le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Ses parents avaient divorcé depuis quelques années, il vivait avec sa mère. (...)"
A mon avis, plutôt que se poser la question des moyens mis en oeuvre pour perpétuer ce massacre, il faudrait examiner les causes de celui-ci.

Mais, passons, occupons-nous plutôt de ce qu'ils nous préparent, à rajouter à ce qu'ils nous font déjà.

(source : Irin News)


ALIMENTATION: Comment nourrir la future population mondiale

Photo: Marwa Morgan
Serait-il temps de supprimer les « technologies obsolètes » ?
LONDRES, 13 décembre 2012 (IRIN) - Selon les scientifiques, la planète comptera en 2050 neuf milliards de bouches à nourrir. Or, à mesure que la population se multiplie, la température sur la terre augmente elle aussi. Selon les prévisions, celle-ci devrait atteindre quatre degrés Celsius supplémentaires d’ici la fin du siècle, ce qui risque de bouleverser la production alimentaire mondiale.

Des agronomes, des scientifiques, des hommes d’affaires, des lobbyistes et des dirigeants se sont réunis cette semaine à Chatham House, à Londres, afin de discuter des différentes manières, s’il en est, de nourrir la population mondiale croissante sans porter atteinte aux ressources de la planète.

Peut-on parler de pénurie alimentaire ?

Selon certains participants, la production alimentaire actuelle pourrait suffire à nourrir toute la population, si elle était mieux gérée. Reconnaissant certes que de nombreuses personnes souffraient déjà de la faim aux quatre coins du monde, ils ont soutenu qu’il ne s’agissait pas d’un problème de pénurie alimentaire. Ils ont ainsi fait remarquer que d’énormes quantités de denrées consommables étaient utilisées pour nourrir des élevages ou produire des agrocarburants, pourrissaient lors de leur stockage ou étaient jetées.

« Il y a assez de denrées alimentaires sur terre pour nourrir chaque homme, chaque femme et chaque enfant », a dit le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Kanayo Nwanze, aux journalistes présents à Londres. « Un tiers des aliments produits est cependant jeté. Cinquante-sept pour cent de la nourriture produite ne sont pas consommés. Il y a suffisamment de nourriture pour toutes les bouches. Le problème, c’est l’accès à cette nourriture. »

La disponibilité alimentaire et l’accès à la nourriture dépendent en bien des manières des habitudes de consommation. Il est bien connu que les régimes riches en viande requièrent d’importantes ressources. En effet, de grandes quantités de céréales et de terres sont réservées à l’élevage plutôt qu’aux cultures alimentaires. Un intervenant à Chatham House est même allé jusqu’à qualifier les vaches et les moutons de « technologies inefficaces, obsolètes » pour transformer la nourriture en viande.

Or, lorsque les populations s’enrichissent, elles ont tendance à manger plus de viande. Ainsi, la Chine utilise de plus en plus de céréales et de soja pour l’élevage afin de répondre à la demande croissante de viande et de produits laitiers.

Manger ses légumes

Bien sûr, la population pourrait simplement manger moins de viande.

Le Sustainable Consumption Institute de l’université de Manchester a publié une étude sur le type de régime alimentaire nécessaire au Royaume-Uni pour ne pas participer au dépassement de la limite fixée à l’échelle mondiale d’un réchauffement climatique de deux degrés Celsius d’ici à 2100.

Les résultats ont révélé que pour atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre suffisante, les Britanniques devraient consommer deux fois plus de légumes et nettement moins de viande qu’actuellement.

L’auteure principale du rapport, Alice Bows, a dit à IRIN que la persuasion douce serait insuffisante pour inciter la population à de tels changements.

« L’objectif de réduire les émissions afin de limiter [le réchauffement climatique] à deux degrés est si difficile à atteindre qu’il est impossible d’y parvenir en se contentant de pousser la population dans la bonne direction. Il faudrait mettre en place tout un ensemble de politiques, de règlementations et de normes, régissant toute la chaîne alimentaire, de la production à la consommation. »

Il serait possible, en théorie, de persuader toute la population de devenir végétarienne, d’éliminer les pertes alimentaires et le gaspillage ou de redistribuer la nourriture. Cependant, chacune de ces options se heurte à des obstacles de taille. En réalité, selon d’autres intervenants, une intensification durable de l’agriculture serait plus efficace et plus facile à accomplir.

Intensification durable

Les partisans d’une intensification durable de l’agriculture voudraient résoudre le problème de l’alimentation par le biais de la science. Ils proposent par exemple de produire des races de bétail plus productives en viande et en lait.

Il existe déjà des poulets pouvant atteindre 1,8 kg avec 2,9 kg de nourriture, soit un taux de conversion de 1,6. Une volaille classique devrait en revanche consommer 7,2 kg de nourriture pour atteindre le même poids. Les scientifiques espèrent réduire le taux de conversion à 1,2 au cours des prochaines années.

« La conclusion générale est qu’il n’existe pas de remède miracle, de solution unique au problème de l’alimentation dans le monde. Il faudra au contraire mettre en pratique différentes idées, traditionnelles pour certaines, plus futuristes pour d’autres, à petite ou à grande échelle »
D’autres experts sont allés plus loin en essayant de supprimer progressivement les « technologies obsolètes » que sont les animaux de ferme pour les remplacer par une production de viande en laboratoire à l’aide de cellules souches musculaires. 

Aux Pays-Bas, une équipe de scientifiques est parvenue à produire une telle « viande » en quantité suffisante pour faire des hamburgers de deux centimètres de diamètre. Selon ces spécialistes, leur produit nécessite bien moins de terre, d’eau et d’énergie que la production de viande classique. Reste à savoir combien coûterait ce procédé et si les gens en mangeraient.

Toutes les idées présentées ne recouraient toutefois pas à la haute technologie. Certaines pouvaient même être appliquées dans de petites exploitations agricoles. La technique du non-labour permettrait par exemple d’augmenter la production et de réduire les intrants. En appliquant un « dosage » ciblé des engrais à chaque plante, il est possible d’utiliser moins d’engrais qu’en traitant des champs entiers, ce qui limite les coûts, l’énergie et l’impact sur l’environnement. Il est également plus efficace d’appliquer des pesticides sur les semences plutôt que de vaporiser toutes les cultures.

Des agronomes cherchent également à produire de meilleures variétés de plantes qui seraient notamment plus résistantes aux sécheresses, plus tolérantes au sel et plus nutritives. Si certaines de ces variétés sont produites par des géants de l’agrobusiness à des fins lucratives, d’autres sont créées par des instituts de recherche publics, aussi bien dans des pays développés que dans des pays en voie de développement.

Certaines de ces améliorations peuvent être réalisées grâce à des méthodes de sélection classiques, sans modification génétique, mais ce n’est pas le cas pour toutes.

Gordon Conway, de l’Imperial College de Londres, a dit à IRIN que la modification génétique serait nécessaire pour ce qu’il considère comme l’amélioration la plus importante de toutes : la production de plantes nécessitant moins d’engrais.

« Les engrais chimiques coûtent non seulement de plus en plus cher, mais ils dégagent également des gaz à effet de serre. D’un autre côté, le fumier émet lui aussi de tels gaz. Si nous voulons produire plus de nourriture à l’avenir, nous devons donc trouver comment faire en sorte que les plantes captent elles-mêmes l’azote présent dans l’atmosphère et le fixent pour l’utiliser selon leurs besoins. Voilà notre Saint-Graal », a-t-il dit. « Je ne pense pas que l’on puisse y parvenir grâce à la sélection. Il faut trouver une manière d’avoir des bactéries fixatrices d’azote dans les racines des céréales [...] et cela sera difficile à faire génétiquement. Nous n’y parviendrons peut-être pas avant une vingtaine d’années. »

La conclusion générale est qu’il n’existe pas de remède miracle, de solution unique au problème de l’alimentation dans le monde. Il faudra au contraire mettre en pratique différentes idées, traditionnelles pour certaines, plus futuristes pour d’autres, à petite ou à grande échelle. Il faudra également conduire des recherches, diffuser les connaissances et développer les chaînes d’approvisionnement et les organes de financement pour permettre à tous les agriculteurs d’avoir une activité aussi rentable et productive que possible.

eb/rz-ld/amz

Theme (s)EconomieEnvironnementSécurité alimentaireSanté et nutritionUrbanisation,
[Cet article ne reflète pas nécessairement les vues des Nations Unies]


Ce qui est en gras, mes chers lecteurs est de mon fait. Donc, plus de réglementations contraignantes, plus de sciences, on veut en voilà, et plus de brevets, évidemment.  Brevets qu'ils nous imposeront pour produite avec d'autant de force que cela générera des profits plus que substantiels. Et, personne n'aura rien à dire, vu, que nul n'est censé ignorer la loi.
Et, oui, mes chers lecteurs, nous allons vers le meilleur des mondes !
Et, pour finir, une bonne nouvelle venant de CUBA.

(source : ACN, agence cubaine d'information)

L’UNICEF reconnaît que Cuba a éliminé la dénutrition infantile
La Havane, 3 septembre (ACN) - Grâce aux efforts réalisés par son gouvernement pour améliorer l’alimentation des groupes les plus vulnérables, Cuba est le seul pays d’Amérique Latine et des Caraïbes qui est parvenu à éliminer la dénutrition infantile, a affirmé une organisation internationale.






Le dernier rapport du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), intitulé « Progrès pour l’enfance », contient un bilan nutritionnel dans lequel il est signalé qu’il existe, en tout, dans le monde entier, cent quarante six millions d’enfants de moins de cinq ans souffrant de graves problèmes de dénutrition.
Le rapport de l’UNICEF indique que 28% de ces enfants se trouvent en Afrique, 17% au Moyen Orient, 15% en Asie, 7% en Amérique Latine et les Caraïbes, 5% en Europe centrale et 27% dans d’autres pays en voie de développement. Il indique que Cuba a la possibilité d’accomplir l’objectif qu’elle s’est proposée, pour 2015, d’éliminer la pauvreté tout en garantissant un développement durable.
Parmi ses réussites, la nation antillaise est fière d’indiquer la diminution de la mortalité infantile, qui se maintient en 4,7 pour mille enfants nés vivants, l’un des taux les plus bas du monde, a annoncé la Chef du Groupe National de Pédiatrie du Ministère de la Santé Publique, Berta Lidia Castro.
Ce résultat se doit, fondamentalement, au système sanitaire accessible, universel et gratuit pour tous les habitants du pays, ainsi qu’au programme de vaccination qui protège les enfants de treize maladies.

Un article publié par un journal régional mexicain, le Siglo del Torreón, et cité par l’ambassade de Cuba à Mexico, indique que l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture a, elle aussi, reconnu que Cuba est la nation la plus avancée dans le combat contre la dénutrition. Cela la situe à l’avant-garde dans l’accomplissement des tâches en faveur du développement humain, indique le quotidien qui ajoute que Cuba garantit une alimentation de base à tous et qu’elle fait la promotion de l’allaitement maternel exclusif complété par d’autres aliments jusqu’à six mois."


A bientôt.
René.

PS :


SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2012

L'AIN décide de ne pas rembourser les banques. Messieurs, la bataille est commencée, tous à vos postes !



Copié collé du site

http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine/L-Ain-ne-remboursera-pas-un-pret-/story/14985658


L'Ain ne remboursera pas un prêt


Le Conseil général de l'Ain a décidé de ne pas rembourser au Crédit Agricole Centre-Est les intérêts d'un emprunt toxique contracté par le département en 2006.

"J'ai inscrit les intérêts au budget, mais je ne paierai pas", a assuré à l'AFP M. Mazuir, président du Conseil général de l'Ain, au lendemain de la réunion de l'assemblée départementale, qui a approuvé sa démarche. Le département a également décidé d'assigner la banque en justice en raison du préjudice subi par la collectivité.
Comme une soixantaine d'autres collectivités locales confrontées au même problème, le département de l'Ain doit aujourd'hui faire face au remboursement d'un prêt toxique de 20 millions, dont les taux d'intérêt étaient alignés sur les variations de l'Euribor 3 mois (la moyenne des taux à trois mois des banques de la zone euro).
Par conséquent, les taux n'ont cessé de progresser pour atteindre près de 11% en cette fin d'année et "sans doute 17% prochainement", selon M. Mazuir. "En deux ans, les intérêts sont passés de 500.000 à 2 millions d'euros" et le département affiche aujourd'hui une dette de 440 millions d'euros pour un buget total (fonctionnement et investissement) de 600 millions, a précisé M. Mazuir.
Une proposition du Crédit Agricole de transformer le prêt en le portant à 32 millions au total, à un taux de 4,5%, n'a pas été acceptée par le département.
S'il n'incrimine pas les responsables régionaux de la banque mais "ceux qui ont conçu ces produits et qui auraient vendu des réfrigérateurs à des esquimaux", M. Mazuir affirme que son "devoir est de défendre les citoyens", qui n'ont pas à subir les conséquences des emprunts toxiques.
Les contribuables de l'Ain verront quand même la taxe sur le foncier bâti augmenter de 9% en 2013, ce qui, selon M. Mazuir, "place le département au 87e rang le plus bas de France".(afp/TDG)

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