mercredi 19 décembre 2012

(blog à finir et à corriger)

Hélas, mes très chers cinq lecteurs, des députés socialistes sont en train de faire le forcing en France pour que le président Hollande revienne sur sa décision de bloquer "pour le moment" l'exploitation de gaz de schiste tant qu'elle n'est pas "propre".
Evidemment, derrière, il y a toute la clique, industriels, compagnies pétrolières et finance. Il ne leur suffit plus à ces gens-là de nous avoir réduit à la misère, politiques compris, maintenant, ils veulent aussi empoisonner la terre sur laquelle nous vivons et rendre l'eau polluée par les agriculteurs imbuvable.
Il est clair après ce qu'il s'est passé à Notre Dame des Landes dans la dernière phase répressive que Hollande n'hésitera pas à faire "tuer" des français.
Tout cela parce qu'il paraîtrait que l'exploitation de ce gaz permettrait aux Etats-Unis de redresser la barre.
Enfin, c'est ce qu'ils veulent nous faire comprendre.
Parce que si, les Etats-Unis redressait la barre, cela se saurait;
La dette continue à exploser, le gouvernement est de plus en plus sous contrôle des experts de la banque Goldman Sachs et les impôts ne rentrent plus puisque les riches n'en paient pratiquement pas.
Sans compter que les grandes sociétés aidé d'avocats fiscalistes par bataillons entiers évitent de les payer aux States.
Merci, les paradis fiscaux !
En fait, l'exploitation de gaz de schiste n'enrichit pas l'état américain. Il paraît que les industries les plus polluantes commencent à repointer leur nez.
Cela fera du travail, clame-t-on.
Eh, bien, moi, je vous le dis, mes chers lecteurs, la plupart des industries resteront là où elles ont délocalisé.
Pourquoi ?
Parce qu'ils existent encore pour l'instant aux Etats-Unis des lois qui protègent l'environnement. Pas beaucoup, je vous l'accorde, même, un tout petit si peu que vous pouvez les examiner au microscope. Mais, enfin, elles existent.
En tout cas, ce n'est pas le gaz de schiste qui va sauver le gouvernement américain. Cela n'a rien à voir.
Ce qui pourrait le sauver, ce serait de stopper la fuite des capitaux, réguler les banques, intervenir pour réglementer la spéculation folle, faire des procès à tous les salauds de banquiers qui ont organisé la crise pour gagner des dollars jusqu'au dernier moment et qui ont agi illégalement, et faire en sorte que les paradis fiscaux disparaissent.
De façon que les flux financiers reviennent dans le champ de l'économie réelle.
Voilà, ce qu'il faudrait faire, alors que les journaux dépendant du patronat, le Monde, Libération et les autres vont commencer à nous chanter la chanson de l'indépendance énergétique du pays pour sauver la France et créer des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers, des millions d'emplois.
Ce qui en aucun cas ne sera vrai !
Et, vu que le gouvernement socialiste laisse toujours les entreprises faire de fausses déclarations via leurs filiales basées dans des paradis fiscaux, du genre Total, ce n'est pas le fisc qui va gagner quoi que ce soit, dans l'histoire.
Alors, il faudrait que les socialistes arrêtent de nous prendre pour des PAUVRES CONS !,
Y'EN A MARRE !

Par Patrick Piro - 6 décembre 2012

Gaz de schiste : Comment on prépare les esprits

Difficile à croire : le débat national sur la transition énergétique s’est ouvert dans les effluves du gaz de schiste ! Bien sûr, on y affirmera qu’il est indispensable de faire décoller les énergies renouvelables et de réduire les consommations, nécessité cent fois esquivée. Le devenir du nucléaire réserve les empoignades habituelles, mais la vedette américaine, c’est le gaz de schiste. François Hollande semblait pourtant l’avoir enterré pour de bon lors de la Conférence sur l’environnement, en septembre dernier. Deux mois plus tard, ce n’est déjà plus que « non, mais… ». Entre-temps, industriels, experts, économistes et politiques ont mené une intense campagne de pression. Alors que les États-Unis attribuent leur regain de santé à cette manne fossile, la France tiendrait sa martingale anticrise : le gaz de schiste, c’est le retour de l’énergie pas chère, de la croissance, des emplois, de la prospérité. Au Parti socialiste, des voix s’élèvent pour appeler au « bon sens », à l’unisson d’une grande partie de la droite, du Medef et des médias conservateurs : un trésor se trouverait sous l’Hexagone, et on l’y laisserait ?
Dans une ambiance de propagande pétrolière des années 1960, les spéculations hasardeuses vont bon train, et la tension monte chez les écologistes. L’épouvantail des émissions de CO2 ? Discrètement remisé. À Doha, la communauté internationale a débattu de la crise climatique dans une indifférence ennuyée. En l’espace d’un trimestre à peine, la pensée fossile a connu un furieux regain de vigueur. Il devrait en aller de même dès 2013 pour la guérilla anti-gaz de schiste en France.

Aucun commentaire: