jeudi 27 décembre 2012

Salut à tous ceux qui n'acceptent ce monde qu'ils nous concoctent. A ceux-là, je crie, "RESISTANCE !"

Désolé, mes chers cinq lecteurs, hier, je devais finir la lettre de retour chez moi. Sauf que, mon train a eu trois heures de retard et arrivé à la maison, je n'avais plus de courage;
Donc, aujourd'hui, je suis apte, notamment, pour vous annoncer une bonne nouvelle.

(source : Sciences et Avenir)

Bisphénol A : interdiction en vigueur dès janvier

Créé le 13-12-2012 à 12h22 - Mis à jour le 27-12-2012 à 11h28

Votée par le Parlement français mi-décembre, la loi interdisant le bisphénol A dans les contenants alimentaires est parue au Journal Officiel.

Le Parlement interdit définitivement, jeudi 13 décembre, le Bisphénol A dans les contenants alimentaires. (DURAND FLORENCE/SIPA)
Le Parlement interdit définitivement, jeudi 13 décembre, le Bisphénol A dans les contenants alimentaires. (DURAND FLORENCE/SIPA)
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APRES LES BIBERONS, ce sont donc tous les ustensiles et contenants alimentaires (boîtes de conserve, canettes…) qui doivent être débarrassés à terme du bisphénol A. Dès le 1er janvier 2013 pour ceux destinés aux enfants de moins de trois ans et en 2015 pour les autres.
C'est ce que dit la loi, définitivement votée au Parlement mi-décembre et qui est parue le 26 décembre au Journal Officiel. Cette substance, utilisée pour fabriquer les polycarbonates et autres plastiques, est considérée comme un perturbateur endocrinien pour les mammifères.
Le bisphénol A (BPA) est un composé chimique couramment utilisé dans l’industrie du plastique. Un emploi surprenant pour une molécule développée au départ dans le cadre de la recherche d’œstrogène de synthèse. On le retrouve aujourd’hui dans une grande variété d’emballages et de contenant en plastique ainsi que dans le revêtement interne des boites de conserves.

Le casse-tête de la substitution

Dans son dernier rapport sur ce sujet, publié fin septembre 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) relevait pour la première fois «des effets sanitaires, avérés chez l’animal et suspectés chez l’homme, même à de faibles niveaux d’exposition» au BPA. Plusieurs études ont en effet mis en évidence l’existence d’un lien entre des niveaux urinaires élevés de BPA et un accroissement du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d'anomalies hépatiques chez l’Homme. Et ce, dans des proportions importantes puisque ce risque est, dans certains cas, trois fois plus important.
Comme le relève l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques (INERIS) : « On ne dispose pas aujourd’hui de solution universellement fiable et applicable pour remplacer les résines époxydes dans les boites de conserve et canettes de boissons ». Il reste donc deux ans aux industriels pour mettre en place des solutions économiquement viables et offrant des garanties de sécurité pour le consommateur.
Des associations comme le Comité pour le développement durable en santé (C2ds) plaident pour la mise en place d’un indice de substitution afin de savoir quelle molécule remplace telle ou telle substance toxique et de s’assurer qu’elle est bien elle-même inoffensive.

Joël Ignasse
Sciences et Avenir
13/12/2012, mis à jour le 27/12/2012

Bon, vous me direz mes chers lecteurs que l'industrie chimique n'est pas à un tour de mirage près. Elle donnera un autre nom à sa molécule et la refourguera sur le marché ou la remplacera par une autre pire.
Et, pour finir, encore sur la pollution chimique.

(source : Basta !)


Pollutions chimiques

Les spermatozoïdes, une espèce en voie de disparition ?

Par Nolwenn Weiler (7 décembre 2012)

Pollutions chimiques

Les spermatozoïdes, une espèce en voie de disparition ?

Par Nolwenn Weiler (7 décembre 2012)
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La part moyenne de spermatozoïdes chez les hommes de 35 ans a diminué de plus de 30 % depuis deux décennies, révèle une étude française de l’Institut de veille sanitaire (INVS) – publiée le 5 décembre sur le site de la revue Human Reproduction. De 73,6 millions par millilitres de sperme en 1989, leur nombre est passé à 49,9 millions en 2005. Réalisée sur un échantillon très large (26 000 hommes), cette étude met clairement en évidence le phénomène. En plus de son assise statistique, l’échantillon est proche de la population générale car non sélectionné sur des critères de fertilité. Il reflète la diversité géographique de la France métropolitaine, et la période étudiée est longue (plus de 15 ans).
Se dirige-t-on vers une stérilité masculine généralisée ? Le taux de spermatozoïdes moyen des Français reste supérieur à celui en deçà duquel un homme est considéré comme stérile (15 à 20 millions/ml). La régularité du déclin – presque 2% par an – est cependant inquiétante. Quelles sont les causes de cette baisse de fertilité ? L’étude de l’INVS a été conçue pour analyser la qualité du sperme et non les facteurs de la diminution du nombre de spermatozoïdes. « S’il faut rester ouvert sur les différentes explications possibles, l’étude est plutôt en faveur de l’hypothèse d’un effet des perturbateurs endocriniens », explique l’épidémiologiste de l’INVS Joëlle le Moal, citée par Le Monde.
Les perturbateurs endocriniens, ce sont ces substances chimiques, présents dans de nombreux produits, qui miment l’action des hormones. Et peuvent avoir des effets très nocifs sur l’organisme, même à faible dose : malformations des organes sexuels, puberté précoce, cancers... Nous côtoyons tous les jours des perturbateurs endocriniens : pesticides sur les fruits et légumes traités, phtalates ou bisphénols qui entrent dans la composition des plastiques et emballages, notamment des produits alimentaires.
La dégradation de la concentration et la qualité du sperme expliquent sans doute, au moins partiellement, les soucis de fertilité auxquels sont confrontés un nombre croissant de couples. « Certains indicateurs laissent en effet penser que celle-ci tend vers la baisse. Une étude démographique montre par exemple que le nombre de femmes déclarant une incapacité à concevoir était de 3,6 % en 1978, 6,3 % en 1988 et 11,9 % en 1994 » soulignaient des chercheurs de l’Inserm en février 2012. « Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer la fertilité » poursuivaient-ils, « l’exposition in utero à des facteurs reprotoxiques, des facteurs environnementaux (métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pollution atmosphérique) ou encore comportementaux (surpoids - qui peut aussi en partie être causé par les polluants chimiques - tabagisme durant la vie intra-utérine ou à l’âge adulte) ou encore les facteurs infectieux ».
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A bientôt.
René.

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