samedi 8 décembre 2012

Aujourd'hui, mes chers cinq lecteurs, je vais faire court. D'abord, je lance cet appel pour déclarer le 21 décembre 2012, jour de fin du monde selon les mayas où du moins version de ceux qui l'interprètent comme cela, jour de fête national à l'instar de Noël et du nouvel an.
Bon, vous me direz, cela fera beaucoup de fête en un si court laps de temps.  Mais, une fin du monde, cela ne voit pas si souvent, après tout.
Et, de meilleure occasion de faire la fête, vous n'en trouverez pas tant que ça, vu la conjoncture.
Alors, c'est oui, mes chers lecteurs ?
Allez, c'est d'accord, on va s'en payer une bonne tranche. Et, d'ailleurs, connaissant l'esprit frondeur des français, je suis sûr qu'il y en a un paquet qui va jouer au loto.
D'ailleurs, si,j'étais la Française de Jeux, je proposerais une cagnotte exceptionnelle ce jour-là.
Mais, passons, car, cette histoire n'est pas finie.

(source : le Quotidien du Peuple)

Le PM australien prononce un discours confirmant que « la fin du monde » est vrai !

( China.org.cn )

07.12.2012 à 15h39

Julia Gillard, le premier ministre australien, vient de prononcer un discours dans lequel elle prétend que la fin du monde va se produire et qu'elle souhaite se battre avec son peuple jusqu'au bout.

A la grande surprise de tous, elle confirme dans son discours que les anciens prophètes mayas ont eu raison. « Mes chers compatriotes, la fin du monde arrive, contrairement à la crise du nouveau millénaire et à la taxe carbone, cette fois-ci c'est bel et bien réel », a-t-elle déclaré.

Dans la vidéo, le premier ministre australien apparaît devant le drapeau national. Gillard prend un air sérieux en prononçant son discours : « Quoi qu'il arrive, que ce soit des catastrophes ou des monstres, je me battrai avec vous jusqu'au bout, que Dieu vous bénisse. »


Ouh, là, là, dépêchons-nous de baisser, de nous saoûler, de nous droguer avec le ciel au dessus de notre tête. D'ici, qu'il nous dégringole dessus comme le craignaient les gaulois, y'a pas loin.
Enfin, nous, les militants du mouvement "les compagnons du coquelicot" qui militons pour la disparition de l'espèce humaine, je vous rassure, nous, nous réjouissons.
"Alléluia au plus bas des cieux !"
Et, le président français, Hollande, qu'est-ce qu'il en dit ?
Mais, passons, vite fait, parce qu'il risque de se vexer le pauvre homme.
Revenons plutôt sur la manipulation réalisée lors de l'enquête d'utilité publique réalisée pour prouver l'impact économique favorable dans le cadre de la construction du nouvel aéroport de Notre Dame des Landes près de Nantes.

(source : le Monde)


La manipulation

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Notre-Dame-des-Landes. Encore ? Encore. Car c'est là que brûle le noyau de l'écologie, bien plus que dans l'empesé débat sur la transition énergétique ou au sein des affligeantes négociations climatiques à Doha.

Notre-Dame-des-Landes est la matrice où se croisent toutes les problématiques de l'écologie - climatique, paysanne, économique, naturelle, et aussi celle du rapport entre les mouvements populaires et la société officielle, et même la question du rôle des médias. De cette matrice jaillissent des jets bouillants, qui vont énergiser les luttes contre la LGV Lyon-Turin et contre tous les grands projets inutiles. Mais il faut aussi revenir aux détails techniques du dossier. Un mot interpelle : celui de "manipulation", employé par Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique. Il a dit : "Lors de l'enquête coût-bénéfice sur le projet, l'Etat a manipulé les chiffres." (Le Monde du 17 novembre)
Le propos est grave. Pour en comprendre l'origine, il faut consulter l'"instruction cadre relative aux méthodes d'évaluation économique des grands projets d'infrastructure de transport", publiée en 2005 par le ministère des transports. Ce document précise quelle valeur monétaire attribuer aux gains de temps de transport permis par les nouvelles infrastructures. Il est le document de référence pour les agents de l'Etat qui ont la charge d'opérer ces valorisations monétaires. Il indique ainsi la "valeur du temps" à prendre en compte pour les voyageurs, soit, pour les distances inférieures à 50 km, 8,94 euros de l'heure. Si l'on applique cette valeur au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en la projetant en 2025, on arrive à des valeurs s'étageant entre 18,60 euros et 20 euros selon les différents scénarios de trafic.
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C'est ce qu'observe le cabinet néerlandais CE Delft, qui constate que le dossier d'enquête d'utilité publique de l'aéroport a pourtant utilisé, sans le justifier, des chiffres bien supérieurs, allant jusqu'à 98 euros pour le scénario considéré comme le plus probable. C'est un quadruplement !
Or cette valeur détermine l'avantage économique du projet d'aéroport. La "manipulation" a une lourde conséquence : elle permet de présenter comme bénéfique un projet qui, si l'on avait suivi la méthode recommandée, serait apparu comme déficitaire. Avant tout "dialogue", il paraît indispensable de reprendrel'expertise économique de ce projet de manière non biaisée.
kempf@lemonde.fr


Mais, voilà, mes chers lecteurs, il n'y a pas de fumée sans feu, notamment du côté de l'ancien préfet de la région qui se retrouve aujourd'hui chez Vinci.

(source : Basta )

AÉROPORT

Notre-Dame-des-Landes : un préfet en plein conflit d’intérêt ?

PAR AGNÈS ROUSSEAUX (2 NOVEMBRE 2012)
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Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes servirait-il de tremplin pour assurer la carrière de fonctionnaires zélés ? Bernard Hagelsteen, ancien préfetde Loire-Atlantique et de la région Pays-de-la-Loire de 2007 à 2009, travaille aujourd’hui pour... le groupe Vinci, qui est en charge de la concession de l’aéroport. Rien à voir ? En tant que préfet, il pilotait localement le projet d’aéroport, en collaboration avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC)...
Or, dans le cadre de la Délégation de service public, l’appel d’offres a été lancé en 2009 pour choisir le concessionnaire de l’aéroport, pour une durée de 55 ans. En 2010, le ministre de l’Écologie et du Développement durable tranche en faveur de Vinci. Ce qui n’empêche pas l’ancien préfet, après un passage à la Cour des Comptes, de se faire embaucher un an plus tard par ASF (Autoroutes du Sud de la France), filiale de Vinci. Il est depuis quelques mois le conseiller de Pierre Coppey, président de Vinci-Autoroutes, rapporte le quotidien nantais Presse Océan [1]. La Commission de déontologie placée auprès du Premier ministre a-t-elle été saisie de ce reclassement dans le secteur privé [2] ?
Proche de Nicolas Sarkozy, les conditions de sa nomination comme préfet àNantes avait entrainé une pétition de ses collègues – une première en France, rappelle Ouest-France – contre le « limogeage » de son prédécesseur. Quant à son successeur, Jean Daubigny, préfet de la région des Pays-de-la-Loire et de Loire-Atlantique de 2009 à 2012, il a depuis été nommé directeur de cabinet de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur... Celui-là même qui a envoyé des centaines de CRS et gardes mobiles déloger les opposants au projet. Coïncidences ?
- Lire nos enquêtes et reportages sur Notre-Dame-des-Landes

Notes

[1] Voir aussi ici ou 
[2] Cette commission est « chargée d’apprécier la compatibilité de toute activité lucrative, salariée ou non, dans une entreprise ou un organisme privé ou toute activité libérale, avec les fonctions effectivement exercées au cours des trois années précédant le début de cette activité par tout agent cessant ses fonctions. » La saisine de la commission est obligatoire « pour les agents chargés soit d’assurer la surveillance ou le contrôle d’une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée ou de formuler un avis sur de tels contrats, soit de proposer des décisions relatives à des opérations effectuées par une entreprise privée ou de formuler un avis sur de telles décisions. »



Eh, oui, comme on dit, il n'y a pas de fumée sans feu.
A bientôt.
René.

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