samedi 1 décembre 2012

Aujourd'hui, juste cet article sur les moutons enragés concernant les médications que nous imposent les docteurs et autres soi-disant rebouteux de la santé public, médicaments inutiles et souvent dangereux pour la santé, mais, qui enrichissent l'industrie pharmaceutique.
Question : Nos médecins francais sont-ils fiables ?
Personnellement, permettez-moi d'en douter et de vous conseiller, mes chers cinq lecteurs de porter plainte contre votre docteur, à partir du moment où les médicaments prescrits vous causent des troubles collatéraux.
Car, la personne qui vous prescrit un médicament "douteux", c'est d'abord votre médecin avant que cela ne soit l'industrie pharmaceutique.
Et, lui, ne pourra pas faire de provisions pour se protéger contre les dommages et intérêts et finira-t-il par penser à son intérêt et à la santé du malade avant de penser à celui de l'industrie pharmaceutique, qui, elle provisionne des millions pour se protéger.


Médicaments utiles, inutiles ou

 dangereux : une torpille à plus de 200 


000 exemplaires

4000 médicaments inutiles et dangereux cover bookAlors que leur guide des « 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » caracole en tête des ventes en librairie avec plus de 200 000 exemplaires écoulés en quelques semaines, les co-auteurs Philippe Even et Bernard Debré font désormais l’objet de plus de 130 plaintes devant le Conseil de l’ordre des médecins.Venus débattre face à Gilles Bouvenot, président de la commission de la transparence à la haute autorité de santé et à Jean-François Bergmann vice-président de la Commission d’autorisation de mise sur le marché à l’agence nationale de sécurité du médicament devant l’Association des journalistes de la presse santé grand public (Ajmed), les professeurs Even et Debré maintiennent que leur « livre d’indignation aboutit à un constat cinglant qui dérange. »
Martelant que la moitié des médicaments seraient inutiles, 20 % mal tolérés et 5 % potentiellement très dangereux, les auteurs affirment que près de 100 000 accidents liés aux médicaments nécessiteraient une hospitalisation faisant près de 20 000 morts chaque année. Ces pourfendeurs d’une industrie pharmaceutique « qui ne s’occupe pas de la santé publique » seraient « dans une impasse totale » ne comptent pas en rester là et peaufinent déjà leur ouvrage suivant consacré aux statines, quant à elles best-seller des traitements anticholestérol.

Quand le principe de précaution devient une rente

Mais toute la communauté médicale ne partage pas leur diagnostic sur les produits alignés dans nos pharmacies et aujourd’hui Philippe Even et Bernard Debré affrontent ensemble plus de 130 plaintes déposées contre eux devant le Conseil de l’Ordre. Sans les poursuivre pour autant, le Vice-président de la commission d’AMM, Jean-François Bergmann qui a l’habitude d’étudier les autorisations de mise sur le marché des nouveaux produits, ne mâche pas ses mots au sujet de ce livre qu’il estime « truffé d’imprécisions et d’erreurs. Certains constats sont justes, mais l’ensemble est trop approximatif et manque sincèrement d’objectivité et l’idée que de nombreux patients puissent du jour au lendemain être tentés d’arrêter leur traitement à la lecture de ce guide me paraît un réel danger. »
Gilles Bouvenot renchérit et critique le caractère « anxiogène » du livre tout en admettant qu’il ait le mérite de « secouer les choses. » Car, il s’agit bien d’un électrochoc. En découpant au scalpel les motivations purement économiques de l’industrie pharmaceutique, Philippe Even, reconnaît que son guide d’un bon millier de pages comporte « une bonne vingtaine de feuillets purement et simplement tragiques. » Une succession de conflits d’intérêts à n’en plus finir qui aboutissent à des prescriptions injustifiées, voire selon lui, dangereuses. Bernard Debré insiste sur l’incroyable marché des pré-maladies. « Sous couvert de prévention et de santé publique les gens se retrouvent avec des prescriptions à vie. » Le principe de précaution se transformerait alors en rente pure et simple.

15 milliards d’euros jetés par les fenêtres

Les auteurs sont révoltés à l’idée que 75 % de ces produits soient encore remboursés par la sécurité sociale. Ils soulignent d’ailleurs le courage de Jean-François Mattei, « premier des ministres de la Santé à avoir eu le cran de dégager 400 produits des listes de remboursement. » Philippe Even et Bernard Debré ont fait leur petit calcul estimant que « 10 à 15 milliards d’euros sont jetés par les fenêtres sans aucun bénéfice pour la santé. »
Un appel sans concession a cessé de boulotter de la gélule, au bénéfice de pratiques bien plus simples. «  Le médicament est devenu une béquille, alors qu’une hygiène et un style de vie permettent souvent de diminuer une glycémie, » estiment-ils. Un seuil supplémentaire serait même franchi dans la prise en charge du cholestérol. « Au premier signe avant-coureur ou dosage limite, quel cardiologue aujourd’hui ne propose pas de statines ? » s’interroge le professeur Even. Ces produits seraient même en tête du top des ventes de l’industrie pharmaceutique avec un chiffre d’affaires global au-delà de 25 milliards de dollars à travers le monde enregistré chaque année. Désormais, les statines sont 4 fois plus prescrites que les anticancéreux et dans 2/3 des cas… ces prescriptions seraient réalisées à titre préventif.
« Mais vous allez voir, l’an prochain les statines ne seront peut-être plus aussi utiles… à partir du mois d’août toutes les statines seront génériquées et spontanément, l’industrie s’en désintéressera et les prescripteurs suivront, » déplorent ces deux professeurs qui ne boudent pas leur plaisir de faire encore un peu durer le suspense sur ce qu’ils veulent encore révéler au sujet des traitements au long cours du cholestérol, devenu « l’anomalie » la plus fréquente touchant 30 % des Français. Mais, là aussi, il y le bon et le mauvais… cholestérol ! Gageons que les Professeur Even et Debré nous éclairent prochainement à ce sujet en donnant « un nouveau coup de pied dans la termitière. »

Via sott.net




Un petit complément :

(source : le Figaro Santé.fr


Les 56 médicaments dangereux ou inutiles

Mots clés : Médicament
Par figaro iconCyrille Vanlerberghe - le 13/09/2012
Le livre des professeurs Philippe Even et Bernard Debré accuse 56 médicaments d'être inutiles ou d'avoir des risques biens supérieurs à leurs bénéfices.
Les professeurs de médecine Philippe Even et Bernard Debré, auteurs du Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux demandent la suspension immédiate de 56 médicaments commercialisés en France, car ils sont inefficaces, inutiles (quand il existe des traitements plus efficaces ou moins risqués), voire dangereux. Ces 56 produits «sont à retirer dans l'intérêt des malades, sans tenir aucun compte de l'impact industriel ou des chantages à l'emploi», affirme l'ouvrage. Le laboratoire Servier, touché par le scandale du Mediator, est le plus cité dans cette liste.
Voici la liste des médicaments concernés, classés par domaines.
CancérologieAvastin (laboratoire Roche). Ce médicament utilisé contre plusieurs types de cancers est un antiangiogène, qui agit contre les tumeurs en empêchant la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins. Plusieurs assurances privées aux États-Unis et le système de santé public britannique refusent de rembourser ce traitement extrêmement coûteux, arguant qu'il ne soigne aucun cancer et ne permet au mieux que d'augmenter de quelques mois l'espérance de vie, avec des effets secondaires sur le système cardiovasculaire qui peuvent être très graves.
RhumatologieProtelos (laboratoire Servier). Ce traitement contre l'ostéoporose du groupe Servier fait l'objet d'une procédure de surveillance spéciale de la part des autorités de santé françaises car il est soupçonné d'augmenter le risque d'embolies pulmonaires, avec 8 décès à ce jour.
Hexaquine et Quinine Vit. C. (lab. Goménol), et Okimus (Biocodex). Ces produits à base de quinine, ancien traitement contre le paludisme désormais obsolète, sont utilisés contre les crampes musculaires, avec une efficacité que les auteurs considèrent comme mauvaise.
Neurologie: Parlodel (Pfizer), Requip (GSK), Tasmar (Meda Pharma): ces médicaments utilisés contre la maladie de Parkinson ont une efficacité que les auteurs qualifient de faible, avec des effets secondaires qui vont de «manifestations d'hypersexualité explosive et dangereuse» à l'addiction au jeu.
Antidépresseurs et psychostimulants: Ritaline (Novartis), Concerta (Janssen-Cilag). Sur ces deux psychostimulants, la prescription de la ritaline pour les troubles de l'attention chez l'enfant est controversée.
Tofranil (CSP), Anafranil (Sigma-Tau), Surmontil (Sanofi), Stablon (Servier). D'après le guide, les antidépresseurs présentent des risques importants d'accidents psychiatriques (hallucinations, violences, suicides). (14)
Gynécologie: La liste contient 16 pilules anticonceptionnelles macrodosées ou microdosées de 3e et 4e générations, ou purement progestatives, qui provoquent plus de phlébites et d'embolies pulmonaires que les pilules de 2e génération.
CérazetteNuvaring, Cycleane, MercilonVarnoline (Schering-Plough), QlairaMelodia,Jasmine-JasminelleYaz (Bayer), Evra (Janssen-Cilag), TriafemiCarlinHolgyeme (Effik),Felixita (Theramex), Minesse (Wyeth), Belara (Grünenthal).
Antidiabétiques: Byetta (Lilly), Victoza (Novo Nordisk). Risques importants pour ces deux molécules, qui provoqueraient des «complications multiples».
Galvus et Eucreas (Novartis), Januvia et Janumet (MSD), Xelevia et Velmetia (Pierre Fabre), Trajenta (Boehringer) et Onglyza (Bristol-Myers Squibb). Ces médicaments de la classe des gliptines seraient «sans efficacité», d'après les auteurs.
Cardiovasculaire: Quatre vasodilatateurs coronaires et artériels: Adancor (Serono), Ikorel (Sanofi),Vastarel et Trivastal (Servier). Procoralan (Servier), prescrit contre l'anti-insuffisance cardiaque. Un antiarythmique: Multaq (Sanofi). D'après LeNouvel Observateur qui cite les auteurs: «Les vasodilatateurs, l'anti-insuffisance cardiaque et l'antiarythmique cités sont inutiles et présentent des des complications cardiaques multiples.»
Deux anti-anticoagulant et anti-agrégant: Ticlid (Sanofi), Pradaxa (Boehringer): le guide propose de les remplacer par des molécules plus anciennes, aussi efficaces mais moins dangereuses, comme l'aspirine, le plavix et les héparines.
Antitabac: Champix (Pfizer), Zyban (GSK): les auteurs affirment que ces deux produits n'ont rigoureusement aucun effet positif pour aider les fumeur à arrêter de fumer.
Anti-inflammatoires: Indocid (MSD), Nexen (Therabel), Ketum en pommade (Ménarini), Celebrex(Pfizer), Arcoxia (MSD). Le guide propose de les remplacer par d'autres molécules anti-inflammatoires présentant moins d'effets secondaires. Le Ketum en pommade, utilisé pour traiter entorses et tendinites, pourrait entraîner des brûlures graves en cas d'exposition au soleil.
Stimulant respiratoire: Vectarion (Servier). Selon le Pr Philippe Even, le Vectarion présente «moins d'intérêt qu'une tasse de café, et il est bien plus dangereux».
EN SAVOIR PLUS:
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Eh, oui, USA-France, même combat, les médecins, les psychiatres sont au service de l'industrie pharmaceutique et plus à celui de la santé public. Comme cela, au moins, ils peuvent se payer de super mercèdès  et de super maison et de super vacances.

A bientôt.
René.

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