lundi 17 septembre 2012

Salut à tous les agriculteurs qui veulent lutter contre la loi inique de l'Europe pour privilégier les grands semenciers. Consolez-vous, aux Etats-Unis, Mosanto veut interdire au citoyen américain de posséder leur propre potager. Et, à mon avis, l'administration Obama se rangera en sa faveur contre l'intérêt du peuple américain.

Un petit rappel de la crise alimentaire qui se prépare due aux sécheresse, aux évènements climatiques divers, aux agro-carburants qui naturellement font augmenter les prix et aux spéculations des grandes banques sur les denrées agricoles.
Aujourd'hui, c'est l'Afrique de l'ouest qui subit ces aléas climatiques.

(source : Irin News)

L'AFRIQUE DE L’OUEST: Après la sécheresse, les inondations menacent les récoltes

Une grande partie de l’Afrique de l’Ouest a été touchée par de fortes pluies qui ont causé d’importantes inondations
DAKAR, 16 septembre 2012 (IRIN) - Une mousson active et des températures supérieures aux normales saisonnières ont entraîné de fortes précipitations et des crues éclair dans toute l’Afrique de l’Ouest et le Sahel pendant la saison des pluies de cette année. Des centaines de personnes sont décédées, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et des fermes ont été dévastées dans certains pays déjà touchés par une grave sécheresse et d’inquiétantes pénuries alimentaires.

Selon l’Organisation météorologique mondiale, de fin juillet à fin août, des précipitations plus de 150 fois supérieures à la normale ont balayé le sud-est de la Mauritanie et les régions voisines du Mali, du Sénégal, du nord du Burkina Faso, du bassin du fleuve Niger au Mali, du bassin du lac Tchad au Niger, du Nigeria et du Cameroun.

« Aucune donnée fiable n’est encore disponible [concernant la façon dont les récoltes seront touchées], mais les inondations vont affecter la production agricole », a dit Al Hassan Cissé, coordinateur des politiques régionales pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest d’Oxfam International.

Selon M. Cissé, au Niger, les rizières qui longent le fleuve Niger sont inondées, tout comme plus de 7 000 fermes. « Les bonnes prévisions de récolte au Niger vont devoir être revues à la baisse, car les inondations vont avoir un impact important sur les régions riveraines ». Le Réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWSNET) de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) avait prévu en août des récoltes fructueuses pour le Niger, après « une pluviosité extrêmement bonne ».(...)"

Donc, la spéculation des banques, sans compter les agro-carburants vont provoquer des famines tout autour de la terre, vu les prix qui vont exploser.
Les banques seront donc directement responsables des milliers de mort de faim dont de nombreux enfants et bébés.
Vous trouvez cela normal, mes chers cinq lecteurs, que ces banques, dont la BNP en France , utilisent votre argent pour faire mourir des gens ?
C'est la raison pour laquelle, je souhaiterais qu'un mouvement citoyen se mette en place pour demander aux clients de ces banques de les quitter pour aller dans des banques qui, elles ne spéculent pas sur la vie.
En tout cas, ma compagne l'a fait, elle a quitté la BNP. Faîtes, la même !

Et, en attendant, voyons ce qui se passe en  Grèce.

(source : les Moutons Enragés)

La troïka ne croit plus la Grèce capable d’atteindre ses objectifs

S’il vous plait ne riez pas, ils osent vraiment expliquer cela dans les médias! Par ce qu’ils ont cru la Grèce capable de s’en sortir un jour? Vraiment? Le pays s’est trouvé en défaut de paiement, et hop! Il leur a était une ristourne de 95%, la dette pratiquement totalement annulée, et cela pour ne pas que la zone euro n’éclate et que l’Europe ne trahisse le pacte européen qui ne prévoit pas la sortie d’un pays de la zone euro, on y entre mais on n’en sort pas, c’est juste une arnaque de plus en fait… Et la Grèce se trouve toujours dans la même  situation, étonnant? Non! Les agences de notation n’ont pas aidé, les banques américaines non plus (comme la Goldman Sachs par exemple qui a mit un de ses hommes à la tête du pays par exemple…). Haaaaa les semaines à venir s’annoncent rock’n roll!!!
Le ministre grec des Finances Yannis Stournaras (d) et le gouverneur de la Banque de Grèce, George Provopoulos, le 15 septembre 2012 à Chypre
Les créanciers de la Grèce estiment que les objectifs fixés à Athènes, notamment en matière de réduction de son endettement, sont désormais hors de portée, affirme le quotidien allemand Handelsblatt dans son édition de lundi.
« Jusqu’à maintenant, les créanciers partaient du principe que la Grèce aurait retrouvé un niveau soutenable d’endettement d’ici 2020. Ce but n’est plus atteignable », écrit le journal, citant des sources proches de la « troïka » (Union européenne, FMI et BCE).
Les conditions fixées au deuxième plan d’aide à la Grèce –de 130 milliards d’euros de crédits, auxquels s’ajoutaient 70 milliards d’abandon de créances pas les créanciers privés– sont de ce fait caduques, ajoute le journal.
Ce plan prévoyait que le taux d’endettement de la Grèce baisse à 120,5% du PIB au plus tard en 2020, ce qui était considéré comme un taux soutenable pour un pays européen, contre plus de 161% attendu fin 2012.
Mais atteindre ce taux n’était possible que si Athènes affichait un excédent primaire (hors remboursement de la dette) de 4,5% du PIB dès 2014. Selon les sources du journal allemand, ce ne sera pas le cas avant 2016.
La Grèce négocie actuellement avec la zone euro un délai pour mettre en oeuvre ses réformes et atteindre ses objectifs.
Plusieurs ministres des Finances de la zone euro, réunis en fin de semaine à Chypre, ont donné des raisons d’espérer à Athènes. Les pays les plus réticents, comme l’Allemagne, craignent surtout qu’accorder un délai à Athènes signifie délier une nouvelle fois les cordons de la bourse.
Compte tenu de ces réticences, la zone euro devrait attendre le rapport de la troïka des créanciers de la Grèce (UE, BCE et FMI), attendu courant octobre, pour se prononcer sur cette demande d’assouplissement.
Source: Boursorama
 Alors, mes lecteurs, continuez toujours à croire en leur Europe que les financiers ont joyeusement mis à genoux. Remarquez, ils ont de la chance, la Banque Centrale Européenne leur rachète leurs créances avec l'argent des citoyens européens.. C'est-à-dire, avec notre argent.
Remarquez, lorsque vous constatez que le gouvernement socialiste français vole au secours de la CIF, Crédit Immobilier de France, qui est une banque qui a spéculé sur l'immobilier et qui ne possède pas de comptes courants, on peut se poser des questions.
Si, l'immobilier en France est à des prix si élevés, c'est parce qu'il y a des banques comme le CIF qui ont spéculé sur ce secteur.
Nos socialistes, au lieu de la laisser fermer boutique, préfèrent donc utiliser l'argent de tous les citoyens pour lui permettre de continuer.
Bravo !
Donc, on continue à prendre les citoyens pour des gros nullards.
Bon, sauf, qu'il faut rendre à Caesar ce qui lui appartient.
Hollande a annoncé qu'il interdisait l'exploitation de gaz et d'huile de schiste.
Ouf !
Rien que pour cela, je ne regrette pas d'avoir voté pour lui. Parce que, pendant cinq ans, je suis sûr de pouvoir resté dans ma région et de ne pas en être réduit à l'exil.
Surtout, qu'en France, des régions qui ne sont pas concernées par ce type d'exploitation, il n'y en a pas beaucoup.
Mais, dans tout cela, le plus important est que la Chine retombe sur une croissance à 1 chiffres. Ce qui ne suffira plus pour porter aider à soutenir la croissance internationale.

(source : le Quotidien du Peuple)

L'économie chinoise devrait connaître une croissance comprise entre 7,7% et 7,8% cette année

Mise à jour 17.09.2012 15h52

L'économie chinoise devrait connaître une croissance comprise entre 7,7% et 7,8% en 2012, dépassant l'objectif de 7,5% fixé au début de l'année, a estimé un chercheur du think-tank du pays.

"Les décideurs ont tenu compte des changements dans l'environnement intérieur et extérieur quand ils ont fixé l'objectif de croissance pour cette année", a déclaré Fan Jianping, directeur du Département de la prévision économique du Centre d'Etat de l'information, le plus haut think-tank de la Chine, lors d'une interview donnée à Xinhua (Chine Nouvelle).

Bien que la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine ait ralenti durant neuf mois consécutifs, le pays est encore capable de réaliser son objectif de 7,6% à 7,8% de croissance pendant le troisième trimestre, a affirmé M. Fan.

L'économie chinoise a ralenti à 7,6% au deuxième trimestre de l'année, soit son rythme le plus faible depuis plus de trois ans. (...)"

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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