vendredi 28 septembre 2012

Salut au journal le monde dont les articles sont tellement favorables à Mosanto, qu'ils puent !

Donc, mes chers cinq lecteurs, PSA Peugeot ferme une usine en France. Pourtant, elle s'est installée en Chine où tous les constructeurs font un carton.
Oui, tout le monde, sauf Peugeot !
Car, en fait, la direction doit être composée de gros nuls en comptant les commerciaux.
Même le ministre du redressement productif n'y pourra rien. Quand, une société est dirigée par des nuls, elle coule !

(source : le Quotidien du Peuple)

PSA dans la tourmente en Chine : encore un haut responsable l'a abandonné

Mise à jour 28.09.2012 15h53


Après 18 mois seulement chez PSA, Sun Xiaodong, le directeur marketing de la branche asiatique du groupe, est parti travailler chez son concurrent, le constructeur chinois Geely. Une perte importante qui rend les analystes encore plus sceptiques quant à l'avenir du groupe français en Chine.

Pourquoi cette démission prématurée ? Selon une source proche de l'ancien responsable du marketing PSA China, « c'est sans doute dû à la frustration liée à son poste chez PSA, où, contrairement à ses attentes, il n'a pas droit à l'exercice des pouvoirs.” Sun avait réalisé un “miracle” de marketing lorsqu'il était le directeur adjoint du GM Shanghai. Le constructeur français l'avait invité, en espérant qu'il puisse faire profiter PSA de son expérience de réussite, puisque les ventes du groupe étaient toujours dans le rouge. Mais malheureusement, rien n'a marché au sein de l'entreprise française: des communications très difficiles et le fossé entre les deux cultures différentes… ces difficultés ont finalement fait fuir cet homme très doué en matière de marketing.

Contrairement à un marché automobile européen en repli, le chiffre d'affaires de PSA a progressé de 7,5 % par rapport à l'an dernier, en enregistrant 209 000 ventes de véhicules en Chine. Un chiffre bien encourageant pour les français. Mais en comparaison avec ses concurrents qui ont fait un carton en Chine (26,5% de progression pour les allemands, 19,9% pour les américains, et 13,0% pour les coréens), le constructeur français se trouve loin derrière ses homologues sur le plus gros marché du monde.

Selon le planning du PDG Philippe Varin, PSA compte augmenter sa part de marché à 10% dans les pays émergents: un bel objectif qui semble toujours très éloigné des autres sur le marché chinois, étant donné que sa proportion commerciale n'a atteint que 4% jusqu'à présent.

Aucun avancement sur les ajustements envisagés depuis longtemps dans les deux joint-ventures co-créées avec le groupe chinois Dongfeng. D'un autre coté, le concept du nouveau véhicule Citroen DS, qui vient d'être commercialisé en collaboration avec son nouveau partenaire Changan, ne paraît pas assez convaincant pour les consommateurs chinois. Il semble que PSA se trouve aujourd'hui dans une situation difficile qui résulte à la fois de raisons conjoncturelles et de raisons structurelles. Il reste à voir quel avenir s'offre au groupe français en Chine?"

Et, oui, mes chers lecteurs, si, Peugeot est mauvais en Chine, il ne peut être que mauvais en France. Mais, passons.
Car, il y a plus important que l'échec commercial d'un ancien fleuron de la construction automobile française. Par exemple, l'offensive de Mosanto et compagnies pour protéger leur montagne de profit que sont les OGM afin de dénoncer une étude sur deux ans fait par une équipe de chercheurs français et qui a  démontré leur nocivité sur les rats, donc, probablement sur l'être humain.
Sauf, qu'il y a tellement de fric à se faire que la santé humaine ne "vaut rien !"

(source : Les Amis de la terre en ligne)

Contre-offensive de Monsanto : Comment piéger les journalistes crédules – même de Médiapart ?

25 septembre 2012,
Monsanto a lancé une campagne de communication pour essayer de semer le doute sur l’étude publiée il y a deux jours par le chercheur français, Gilles-Eric Séralini. Cette étude montrait que le produit phare du géant des biotechnologies, l’herbicide Roundup et un des maïs GM produits par cette même firme, le NK603, ont des effets catastrophiques sur la santé des rats lorsque ceux-ci sont étudiés tout au long de leur vie et non pas seulement durant ce délai de 90 jours qu’affectionnent les industriels. Dans un E-mail qu’a pu lire le Corporate Europe Observatory, un responsable de Monsanto a diffusé une liste de réactions compilées par une prétendue agence d’informations scientifiques, le Science Media Center (SMC) basé à Londres.
Le SMC propose une liste qui paraît tout à fait objective et est intitulée : « Réactions d’experts à propos du maïs GM provoquant des tumeurs » . Huit scientifiques sont cités et réagissent à l’étude de Séralini et on y trouve aussi 10 contre-arguments dont l’auteur n’est pas cité. Sans aucune surprise, toutes les réactions rejettent l’étude de Séralini. D’après Spinwatch , 70% de tout l’argent reçu par le SMC viendrait de l’industrie et la liste des donateurs comprend presque tous les grands de l’industrie des biotechnologies.
Cette opération de désinformation semble avoir bien marché puisque les trois citations critiques mentionnées par Reuters contre l’étude de Séralini proviennent de personnes (Tony Sanders, Mark Tester, David Spiegelhalter) qui sont sur la liste qu’a fait circuler le SMC. Le groupe de pression pro-OGM EuropaBio a aussi publié un communiqué de presse citant ces trois mêmes experts et cataloguant tous les arguments qu’il pouvait trouver dans le but d’essayer de discréditer cette étude de Séralini.
Médiapart a publié le 22 septembre un article intitulé "OGM : une étude fait beaucoup de bruit pour presque rien" se référant, à notre grand étonnement largement au SMC. La tactique de Monsanto semble bien fonctionner.
Voici des précisions sur ce Science Media Center cité par Médiapart et sur les « experts » appelés à la rescousse pour discréditer l’étude de Séralini et son équipe.


  •  Tout d’abord, la directrice du SMC, Fiona Fox, est liée avec un réseau très militant (LM Network) qui a pour but d’infiltrer les media et les groupes d’influence en lien avec les questions scientifiques, dans le but de promouvoir ses propres points de vue. C’est un réseau qui fait l’apologie des plantes GM et du clonage, qui est très hostile à toute critique et compare les écologistes à des nazis. (http://www.powerbase.info/index.php/Fiona_Fox )
  •  Le premier expert cité par le SMC est le professeur Maurice Moloney, directeur général de Rothamsted Research. Ce que le SMC oublie de dire aux journalistes, c’est que Moloney conduit une Porsche avec comme numéro d’immatriculation, ces trois seules lettres « GMO » (OGM en anglais !) et que son CV est du même ordre. A la base des recherches de Monsanto sur le canola, une variété de colza, on retrouve les recherches de Moloney. Il a fondé aussi sa propre compagnie de biotechnologies avec la participation financière de Dow Agro Science. En d’autres termes, la carrière et les activités commerciales du professeur Moloney se concentrent depuis longtemps sur les OGM (http://www.spinwatch.org.uk/-articles-by-category-mainmenu-8/46-gm-industry/5505-science-one-whining-greenies-nil)
  •  Un autre expert cité par le SMC est Mme Wendy Harwood. Elle mène des recherches sur les OGM au Royaume-Uni, au Centre John Innes, qui a reçu des dizaines de millions de livres d’investissements de la part des géants des biotechnologies comme Syngenta. En fait, un des précédents directeurs de ce Centre expliquait à un journal local que tout ralentissement important ou toute pause dans le développement des cultures GM « pourrait être très, très grave pour eux ». (http://www.powerbase.info/index.php/John_Innes_Centre)
  •  Le professeur Anthony Trawavas de l’Université d’Edimbourg est un autre de ces experts cités par le Science Media Center. Nulle part, il n’est fait mention du fait que c’est aussi un scientifique travaillant sur les OGM, ainsi qu’un ardent opposant à l’agriculture biologique. On se garde bien de nous dire aussi qu’il est bien connu pour ses attaques contre les scientifiques qui ont publié des études critiques à l’endroit des OGM comme Pusztai par exemple. (http://www.gmwatch.org/latest-listing/51-2012/14211-gm-lobby-wades-in-on-new-study)
  •  Le professeur Mark Tester est décrit par le SMC comme un professeur menant des recherches au « Centre australien de génomique fonctionnelle des plantes » à l’université d’Adelaïde. Voici ce que nous dévoile son profil à l’université d’Adelaide. : « Son activité commerciale est évidente de par la création d’entreprises privées et de ses interactions réussies avec des compagnies internationales comme Monsanto, Syngenta, Bayer et Pioneer-DuPont ». (http://www.adelaide.edu.au/directory/mark.tester)
  •  Le professeur Ottoline Leyser est présenté par le SMC comme le directeur associé du laboratoire Sainsbury de l’Université de Cambridge. Il n’est pas fait mention du fait que le laboratoire est financé par la Fondation Gatsby de Lord Sainsbury, un partisan enthousiaste des OGM, possédant des entreprises de biotechnologies et qui a lancé et financé les travaux en lien avec les OGM du Laboratoire Sainsbury du Centre John Innes. (http://www.powerbase.info/index.php/David_Sainsbury)
  •  Quant au professeur Sanders, il est présenté par le SMC comme le directeur de la Division de Recherche des Sciences Nutritionnelles du King’s College de Londres. Tout comme le professeur Trewavas, le professeur Sanders participa aux attaques contre l’étude de Pusztai qui soulevait de nombreuses questions sur les OGM. Ses critiques ne paraissent pas, avec le recul, avoir été bien fondées. (http://www.powerbase.info/index.php/Tom_Sanders) D’après un article de The Independant datant de 1996, Sanders était à l’époque « consultant professionnel pour Nutrasweet » qui a appartenu jusqu’en 2000 à Monsanto.
  •  Le professeur Alan Boobis est présenté par le SMC comme professeur de pharmacologie biochimique au Collège Impérial de Londres. Le SMC oublie de préciser qu’Alan Boobis a longtemps été membre de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, cette même agence qui a autorisé le maïs en question. Le SMC passe aussi sous silence le fait que Boobis a longtemps siégé au conseil de l’Institut International des Sciences de la Vie (ILSI), un groupe de l’industrie alimentaire et des biotechnologies soutenu par des géants des OGM comme Bayer et Monsanto. (http://bit.ly/Q9tZSw - http://www.powerbase.info/index.php/International_Life_Sciences_Institute ) Et lorsqu’on voit le rôle qu’a joué Alan Boobis au sein de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, il est clair que le rôle de certaines agences de l’Union européenne doit être revu, mais c’est un autre chapitre.
    Médiapart cite aussi Martina Newell-McGloughlin. Elle était l’un des quatre experts réunis par le lobby industriel appelé Institut International des Sciences de la Vie (ILSI), pour rédiger une évaluation des risques des aliments modifiés génétiquement. Le document qui en a résulté a été cité dans le guide officiel de l’AESA. Ce groupe de travail comptait parmi ses membres BASF, Dow, Monsanto, Pioneer, Syngenta et il était présidé par Kevin Glenn de Monsanto.
    Dans un débat scientifique, la critique a toute sa place, mais espérons que ceux qui sont si prompts à critiquer l’étude de Séralini et de son équipe sauront faire preuve de la même rigueur envers les études de l’industrie et ses représentants ...
    L’autorisation donnée par la Commission européenne au maïs NK603 avait en son temps était déjà très controversée. [1]
    (Basé sur des informations du CEO et GMWatch)

    [1] http://www.amisdelaterre.org/L-Agence-Europeenne-de-Securite.html

  • A bientôt.
    René.

    PS : José Bové, soutient avec Cohn Bendit, le traité de rigueur européen tel que concocté par  sarko-merkel. Il a du oublié de nous dire qu'au fond de lui même, c'était un mec de la droite libérale.
    En tout cas, il nous a menti et a bien caché son jeu toutes ces années.

    PS  : Une raison qui rend la reprise de Florange Mittal problématique. Problématique, mais, pas impossible, si, ce sont les salariés qui reprennent.

    Xstrata réduit ses coûts en Australie et supprime 600 emplois

    Sydney (awp/afp) - Le repli des cours des matières premières a conduit Xstrata à annoncer lundi quelque 600 suppressions d'emplois en Australie.
    Xstrata Coal, la branche charbon de Xstrata, a annoncé des suppressions d'emplois dans le cadre d'une mise sous revue de ses opérations en Australie, en raison de la baisse du prix du charbon, des coûts élevés et de la force de la devise australienne contre le dollar américain.
    "A la suite de cette étude, et pour répondre à nos objectifs annoncés lors de nos résultats semestriels, nous allons réduire nos effectifs d'environ 600 personnes", a déclaré la firme dans un communqiué.
    Xstrata ne s'attend pas à ce que cela ait un impact sur son volume de production australienne.
    Depuis plusieurs semaines, les grands groupes miniers multiplient les annonces sur le gel de grands projets de développement en Australie, en raison notamment du ralentissement de l'économie chinoise, un des très gros clients, qui mine la demande et les prix des matières premières.
    BHP a ainsi indiqué que BHP Billiton-Mitsubishi Alliance (BMA) allait cesser sa production dans la mine à ciel ouvert Gregory, qui fait partie du complexe Gregory Crinum, dans le Queensland (est) à partir du 10 octobre. Il va aussi passer en revue d'autres actifs.
    La semaine dernière, l'australien Fortescue a annoncé qu'il allait différer plusieurs projet et réduire ses investissements et ses effectifs.
    Fin août, le ministre des Ressources naturelles, Martin Ferguson avait estimé que le boom des ressources naturelles était "terminé" pour l'Australie, après la publication des résultats des géants anglo-australien BHP Billiton et Rio Tinto, en nette baisse.
    Ces deux derniers mois, le prix du minerai de fer, un élément clé pour la sidérurgie, a chuté, atteignant la semaine dernière son plus bas depuis trois ans. Le charbon, autre exportation vedette de l'Australie, a lui aussi vu ses cours nettement baisser.
    Le boom minier a permis à l'Australie d'être le seul grand pays riche à échapper à la récession de 2008/09 et d'afficher des taux de croissance insolents, comparés à l'Europe et aux Etats-Unis.

    (AWP / 10.09.2012 09h30)

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