jeudi 27 septembre 2012

(blog à finir et à corriger

Ah, oui, mes chers cinq lecteurs, hier, je vous parlais d'Airbus qui va développer en dehors et surtout en dehors de la France et de l'Europe une activité d'agro-carburant pour les avions gros porteurs.
Technologie déjà développée par la Nouvelle Zélande avec une plante locale non consommable.
Sans compter, tous les avions qu'Airbus fait construire ailleurs, notamment aux Etats-Unis et en Chine.

(source : Radio Canada)

Aviation : Airbus et Sinopec développent un biocarburant

Mise à jour le lundi 24 septembre 2012 à 6 h 51 HAE
Radio-Canada avec Agence France-Presse et Le Figaro
Logo d'Airbus Logo d'Airbus (archives)  Photo :  AFP/Eric Cabanis
Le constructeur aéronautique Airbus s'allie avec l'entreprise chinoise Sinopec pour élaborer un carburant renouvelable pour l'aviation commerciale.
Ce carburant sera produit à partir de biomasse et d'huile usagée par Sinopec dans sa nouvelle raffinerie de Hangzhou, près de Shanghai. Airbus n'a pas précisé quand pourrait commencer la production.
« Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100 % de Chine et être durable, a expliqué une porte-parole du constructeur européen. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production ».
Ce processus de certification pourrait prendre de 6 mois à trois ans. « Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an », a-t-elle ajouté.
Déjà, Airbus participe au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique latine, en Europe ainsi qu'au Moyen-Orient."

Les capitaux d'Airbus sont à majorité état français, anglais et allemands, si, je ne m'abuse. Tous ces pays ont besoin de création d'emplois et surtout, du maintien des emplois.
Alors, que fait Airbus avec cette histoire de carburant propre qu'il développe uniquement avec des partenaires étrangers et surtout pas en France, alors, qu'il est question de fermer des raffineries ?
Airbus joue donc contre l'Europe en utilisant la fameuse histoire de "réduction des coûts".
Sauf, qu'Airbus n'est pas une entreprise privée.
Alors, que fait le gouvernement Hollande, à part naviguer dans les hautes sphères de la soumission aux places financières.
Mais, au moins, mes chers lecteurs, vous, vous savez.
D'ailleurs, ils sont tellement nombreux à s'installer ailleurs qu'en France. Comment, pourrait-on en vouloir à Airbus de vouloir développer une nouvelle activité innovante et pourvoyeuse d'emploi !

(source : Jeune Afrique)

Renault va implanter une usine en Algérie.    
Lundi, 04 Juin  Par AFP                                                       
 
Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l'implantation d'une usine en Algérie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d'accord, mais les discussions continuent en vue d'un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile.Renault, qui négocie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d'accord, mais les discussions continuent en vue d'un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile. "Un protocole d'accord a été signé, qui démarre un (nouveau) processus de discussions", a déclaré une porte-parole de Renault.
La signature du document est intervenue le 25 mai mais, a-t-elle souligné, "il n'y a à ce stade rien de décidé" en termes de calendrier pour la future implantation, ou en ce qui concerne les modèles qui y seraient fabriqués.
Dans un premier temps, une autre porte-parole du constructeur, sollicitée pour confirmer des informations du Figaro évoquant "un accord préalable", avait fait état de la signature d'un "accord-cadre" entre Renault et Alger.
Interrogé sur la clientèle visée, le constructeur a expliqué que les voitures de l'usine seraient destinées au marché local. Mais il se refuse à donner plus d'informations, compte tenu des discussions en cours. Dans la région, Renault a déjà une unité, à Tanger (Maroc), dont l'essentiel de la production est destiné à l'exportation."

J'espère, mes chers lecteurs, que vous remarquez que la production Renault sera destinée au marché local. Ah, oui, c'est vrai, elle avait dit la même chose pour son unité au Maroc.
Et, d'ailleurs, on peut se demander qui en Algérie, à part la caste politico-militaro-industrielle, pourra se payer une Renault. Surtout, que ces gens-là préfèrent les Mercédes.
Comme d'habitude Renault ment et prépare des cessations d'activité en France.
Et, là, aussi, il s'agit d'une société où la France a des parts. Sauf que, sauf que, ce sacré marché a des règles qui ne sont désormais plus en faveur de la nation.
D'ailleurs, à force de licencier en France, comme, en Algérie, il n'y aura bientôt plus personne pour acheter des voitures.
Mais, si, l'accord de Sinopec et d'Airbus m'inquiètent, c'est pour une raison précise.

(source : le Monde Planète)

Un appel de l'ONU contre la flambée des prix alimentaires

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le
 
Épis de maïs victimes de la sécheresse historique qui sévit actuellement aux Etats-Unis.

Les trois agences de l'ONU chargées des questions alimentaires ont lancé mardi 4 septembre à Rome un pressant appel "pour une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale" afin d'empêcher la répétition de la crise alimentaire de 2007-2008, alors que les prix de plusieurs denrées s'envolent.

Dans un communiqué commun, José Graziano da Silva, directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international pour le développement agricole (Fida), et Ertharin Cousin, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) demandent d'"affronter les causes profondes de la hausse des prix alimentaires".
"La situation régnant sur les marchés alimentaires mondiaux, caractérisée par une forte hausse des cours du maïs, du blé et du soja, a suscité la crainte de voir se reproduire la crise alimentaire de 2007-2008. Cependant, une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale peut empêcher sa répétition", estiment les trois responsables.
Lire notre entretien du 27 août avec le directeur général de la FAO : Les prix agricoles vont rester élevés et volatils
Selon eux, il s'agit d'"agir sans délai pour éviter que ces chocs de prix n'aboutissent à une catastrophe affligeant des dizaines de millions de personnes au cours des prochains mois".
"UN SYMPTÔME, PAS LA MALADIE"
Si ces cinq dernières années, des phénomènes météorologiques (épisodes de sécheresse ou inondations) ont contribué au fait que le monde connaisse trois épisodes de flambée des prix des aliments, les trois agences onusiennes dénoncent également le "rôle déterminant" joué par "la conversion croissante des cultures vivrières en agrocarburants et la spéculation financière" dans la hausse des niveaux de prix et leur volatilité.
Car même lors des années où le climat est clément, soulignent-elles, "la production céréalière mondiale suffit à peine à satisfaire les demandes croissantes de nourriture, d'alimentation animale et de combustible - et ce, dans un monde qui compte 80 millions de bouches supplémentaires à nourrir chaque année. Nous sommes à risque car seule une poignée de pays sont de gros producteurs de denrées vivrières de base, ce qui signifie que lorsqu'ils sont touchés, personne n'y échappe".
Partant du principe que "les prix alimentaires élevés sont un symptôme, et non la maladie", la FAO, le PAM et le Fida affirment qu'il appartient à la communauté internationale "de prendre des mesures préventives pour empêcher des hausses excessives".
UN RÔLE-CLÉ POUR LES PETITS AGRICULTEURS
"On peut aider les petits agriculteurs, souvent pauvres eux-mêmes et victimes d'insécurité alimentaire, à tirer profit des prix alimentaires élevés et à faire partie de la solution, en réduisant les hausses de prix et en améliorant la sécurité alimentaire mondiale" relèvent les trois agences.
Elles préconisent ainsi de "promouvoir la production vivrière durable dans les pays pauvres importateurs de nourriture, qui détiennent souvent un énorme potentiel d'accroissement de la production". "Cela permettrait, disent-elles, d'approvisionner les marchés locaux et de créer des emplois et des revenus, en particulier dans les zones rurales où vivent 70 % des pauvres de la planète"
Les trois agences préconisent encore une "approche sur deux fronts visant à soutenir les investissements à long terme dans l'agriculture, notamment la petite agriculture, tout en veillant à mettre en place des filets de sécurité en faveur des consommateurs et des producteurs pauvres pour leur éviter d'être victimes de la faim, de perdre leurs actifs et de plonger dans la pauvreté à court terme".
Et pointent les écueils à éviter  : "les pays doivent s'abstenir de réagir par des achats dictés par la panique et des restrictions à l'exportation qui, tout en aidant de façon temporaire certaines catégories de consommateurs nationaux, sont généralement inefficaces et rendent la vie dure à tous les autres".
Les organisations renouvellent par ailleurs une recommandation du G20 de Paris en 2011, qui est d'"ajuster les mandats de production de biocarburants lorsque les marchés mondiaux sont sous pression et que les disponibilités vivrières sont menacées".

A bientôt.
René.

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