vendredi 7 septembre 2012

Salut à la grande Chine à qui Angela Merkel s'adresse avec déférence. Elle ne fait pas la même avec ses partenaires européens !

Et, oui, mes cinq chers lecteurs, encore et toujours le gaz de schiste et encore ces compagnies d'exploitation qui lancent leurs tentacules, soi-disant pour aider les pays concernés et qui au final les détruisent au nom du sacré saint profit.
Goldman Sachs, Mosanto et les grandes semenciers, les places financières, les compagnies d'exploitations de pétrole bitumineux de gaz et d'huile de schiste, l'industrie agro-alimentaire toutes ces sociétés qui en douce ont occupé les postes stratégiques des gouvernements et ont financé tous les candidats au poste suprême et qui ont fait supprimé les lois et réglementations en prévision de leurs futures exactions contre la santé des citoyens et de l'environnement.
Aux Etats-Unis, grâce à Clinton, Reagan, les bush et désormais Obama.
En Europe, grâce aux "experts" de l'Union Européenne.
Et, partout, ils avancent la face découverte, car, ils n'ont plus besoin d'avancer masqué.

(source : les Echos en ligne).

La décision donne de nouveau le droit aux compagnies énergétiques de déposer des demandes d'exploration dans le désert du Karoo

AFP
AFP
Le gouvernement sud-africain a annoncé vendredi la levée d'un moratoire sur l'exploration de gaz de schiste dans le désert du Karoo (ouest), où des experts estiment que gisent d'importantes réserves. Le moratoire avait été décrété dans l'attente des résultats d'une étude sur les effets environnementaux de la technique dite de fracturation hydraulique, utilisée pour exploiter ce gaz.
Le gouvernement affirme dans un communiqué avoir « approuvé les recommandations (de cette étude) sur la levée du moratoire » imposé en 2011, et promet l'ouverture de consultations. Cette décision donne de nouveau le droit aux compagnies énergétiques de déposer des demandes d'exploration pour cette technique controversée.
Shell, l'une des sociétés qui ont fait connaître leur désir d'explorer la zone, estime déjà que les réserves de gaz de schiste du Karoo pourraient fournir l'énergie nécessaire à l'Afrique du Sud pendant 400 ans, au rythme actuel de consommation. Shell fait également miroiter la création de milliers d'emplois.
La méthode dite de fracturation hydraulique consiste à injecter de l'eau et des produits chimiques en grande profondeur, processus accusé de nuire à l'environnement et aux nappes phréatiques. Certains pays, dont la France, l'ont interdite. Depuis 2008, cette technique combinée au forage à l'horizontale a permis d'exploiter les immenses réserves d'hydrocarbures contenues dans les vastes gisements de schiste aux Etats-Unis, déclenchant un véritable boom gazier et pétrolier.

Intense lobbying

Au mois de mai 2012, le ministère sud-africain de l'Environnement avait déjà fait savoir qu'il était favorable à une exploitation « très contrôlée » du gaz de schiste du Karoo. Le ministère citait notamment la nécessité d'« éviter la contamination des ressources en eau douce » du Karoo. La technique de fracturation exige une énorme quantité d'eau, or le Karoo est une région très sèche.
Soumises à un intense lobbying de plusieurs compagnies, notamment Shell, les autorités sud-africaines avaient déclaré le moratoire pour tenir compte de la vive opposition des propriétaires terriens et des défenseurs de l'environnement, qui craignent la pollution des nappes phréatiques.
Le groupe sud-africain Sasol, face au tollé, avait décidé fin 2011 de suspendre provisoirement ses projets d'exploration dans le Karoo. « Le gouvernement a mandaté le ministre des Ressources naturelles pour organiser une série de consultations publiques avec toutes les parties concernées, afin de leur fournir de plus amples informations », indique vendredi le communiqué du Conseil des ministres.
« Ce que nous ne comprenons pas », a immédiatement réagi l'un des opposants au projet Jonathan Deal, contacté par une télévision, « c'est pourquoi il est nécessaire de lever le moratoire avant la consultation publique, parce que la conséquence de tout ça, c'est que le pays va faire face à une pléthore de demandes de pays et de sociétés étrangères qui ont l'intention d'exploiter cette ressource en Afrique du Sud ».
SOURCE AFP
Et, souvenons-nous, mes chers lecteurs que le premier ministre français a déclaré que la question de l'exploitation des gaz de schistes n'avait pas été tranchée. 
Mais, passons et parce que je n'ai pas envie de vous prendre la tête aujourd'hui, un mot sur la future guerre commerciale perdue d'avance que l'Europe veut déclarer à la Chine.
(source : le Quotidien du Peuple) 

Il ne serait pas sage pour l'UE d'entamer une guerre commerciale avec la Chine sur le secteur de l'énergie solaire (Commentaire)

Mise à jour 07.09.2012 13h42'

Entamer une guerre commerciale avec la Chine en se basant sur les allégations de dumping de produits solaires chinois ne serait pas avisé de la part de l'Union européenne (UE), car une telle manière ne ferait qu'entraîner des contrecoups néfastes non seulement pour les producteurs chinois mais aussi pour l'Europe elle-même.

L'UE menace à nouveau d'utiliser ses armes antidumping contre la Chine dans un nouveau différend commercial, la Commission européenne ayant ouvert jeudi une enquête sur un dumping présumé de panneaux solaires de la part de producteurs chinois.

Cette procédure antidumping, la plus grande jamais entamée par l'UE, nuirait en premier lieu aux compagnies de l'énergie solaire du bloc européen lui-même.

Il est vrai que les producteurs de panneaux solaires européens pourraient tirer bénéfice de taxes antidumping qui seraient imposées par l'UE sur les produits chinois. Toutefois, les producteurs d'équipements solaires et fabricants de matières premières européens en pâtiraient.

Ces dernières années, les fabricants de panneaux solaires chinois ont importés des matières premières et des équipements d' Europe, et en particulier d'Allemagne, représentant plus de 10 milliards de dollars."

Voilà, tout est dit, l'Allemagne est la principale bénéficiaire du développement de ce secteur en Chine. Sans compter que la Chine pourrait revoir les quotas de terres rares qu'elle accorde au pays européens. Et, là, ce n'est pas simplement le secteur des panneaux solaires qui serait touché.
Gageons, que cette agitation européenne finira en queue de poisson. Sans compter que les entreprises européennes installées en Chine craignent pour leur pérennité et les avantages que celles-ci leur a accordé.

(source : idem)

Les entreprises européennes installées en Chine appellent au dialogue pour résoudre les disputes commerciales

Mise à jour 07.09.2012 13h42'

Les entreprises européennes installées en Chine ont appelé jeudi l'Union européenne et la Chine à résoudre les disputes commerciales par le biais du dialogue, alors que la Commission européenne lançait le même jour une enquête anti-dumping sur les produits photovoltaïques chinois. (...)"

Et, voilà, tout est dit, l'Europe a plus a perdre. Donc, elle reculera.
A bientôt.
René.

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