mardi 19 juin 2012

 Salut à ceux qui par désespoir vont faire les extrêmes. Surtout, quand les riches deviennent toujours plus riches. Et, pour eux, il n'y a pas de crise !

Alors, l'Europe a mis 100 milliards d'euros à la disposition de l'Espagne sans les contraintes faîtes à la Grèce. Seulement, il y a aussi la France, alors, combien l'Europe va-t-elle accordé pour remettre le secteur bancaire français sur pieds ?
Parce que "On ne nous dit pas tout !" et notamment la banque de France.
C'est bien comme le fait Hollande de tout miser sur la croissance sans vouloir réguler les marchés, mais, si, les banques françaises nous pètent dans les mains, il n'a même pas les sous pour les sauver. Donc, c'est l'Europe qui viendra au secours.
Sauf, qu'il n'y a pas que la France. Certaines banques allemandes, hollandaises et d'autres peuvent connaître des difficultés.
Alors, l'argent, il va sortir d'où ?
Le secteur bancaire ressemble à un puits sans fond dans lequel vont s'engouffrer les fonds publics européens.
Alors, courir après la croissance sans régler d'une façon définitive en le restructurant et en le régulant le secteur bancaire me semble légèrement optimiste.
Il faut encadrer les banques et les empêcher de parier sur des produits financiers dont elles ne connaissent pas les aboutissants.
Il accepter que certaines fassent faillite en encourageant ces faillites en amenant les citoyens à transférer leurs comptes courants sur deux ou trois banques qui, elles auront la garantie de l'état.
L'état ne peut pas sauver toutes les banques et d'ailleurs, cela n'est pas moral, parce que c'est les services qu'il doit aux citoyens qui seront soit, supprimés, soit, dégradés pour dégager du cash pour aider les banques.
En plus, parler de croissance lorsque les banques ne jouent pas ou ne veulent pas jouer leur rôle pour financer l'économie réelle, ce qui a commencé à l'époque de sarko, rend cette perspective illusoire.
Hollande doit avant tout mettre en place un cadre de contrôle des activités bancaires et le restructurer pour séparer celles qui gère les comptes courants de celles qui ne feront que spéculer sur les marchés. Au moins, les simples citoyens seront protégés.

(source : le blogfinance)



Crédit Immobilier de France : Fitch dégrade la note de viabilité

credit-immobilier-france-cif99.jpgTrès, très mauvais temps pour Crédit immobilier de France (CIF) : l'agence de notation Fitch vient d'abaisser sa note de viabilité (viability rating ou VR) à c, ce qui constitue l'ultime étape avant le défaut de paiement (f).
Raisons invoquées pour ce faire : selon l'agence, le modèle d'activité de l'établissement n'est plus viable.
Précisons que selon la nomenclature de Fitch, la note c indique que la défaillance de la banque est imminente ou inévitable, en dehors de tout soutien extraordinaire et extérieur dont pourrait bénéficier la banque.
Or, l'agence estime désormais que sans soutien extérieur, l'établissement ne pourrait que toucher le fond.
Pour rappel, la prochaine échéance de dette pour le Crédit immobilier de France est fixée au 16 octobre prochain, date de remboursement de 300 millions d'euros sous forme d'obligations, émises en avril 2000.
Selon Fitch, la banque n'est plus en position d'émettre de la dette sur le marché.
Néanmoins, l'agence confirme la note de dette à long terme à A, tablant fortement sur l'engagement de la part de l'Etat français d'aider le CIF à se refinancer à court terme et à trouver une solution durable.
En mai dernier, alors que les inquiétudes étaient vives  quant àla santé financière de Caisse centrale du Créditimmobilier de France (3CIF), l'agence de notation Moody's avait abaissé sa note de solidité financière, en vue de la porter à E/Caa1. Une éventuelle nationalisation de la société spécialiste du financement du crédit immobilier en France n'étant pas à écarter.
Principaux arguments alors mis en avant par l'agence de notation  : le Crédit immobilier de France ne pourrait plus faire face sans soutien financier, n'étant désormais doté que d'un accès très limité aux marchés privés du refinancement.
Parallèlement, la Banque de France avait assuré que l'établissement avait une solvabilité satisfaisante. Son gouverneur Christian Noyer indiquant toutefois que les autorités françaises s'efforçaient de lui trouver une "solution pérenne".

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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