lundi 25 juin 2012

Salut à tous les réfugiés dans le monde. Ils disent qu'il n'y a plus de fric !

Et, lorsque les conséquences de la crise de la dette se fait sentir pour des gens pauvres qui ne sont pas au  courant de ce qu'il s'est passé dans les pays riches et qui de toute façon ne savent pas ce qu'est une crise financière..

(Source : Irin News)

AFRIQUE: La lassitude des bailleurs de fonds force le PAM à réduire les rations pour les réfugiés

Une réfugiée du camp de Dzaleka au Malawi brandit sa carte de rationnement
JOHANNESBOURG, 20 juin 2012 (IRIN) - Le Programme alimentaire mondial (PAM) a réduit de moitié les rations alimentaires des réfugiés vivant dans les camps, dans au moins quatre pays africains, invoquant un manque de fonds.

Ces réductions ont déjà touché 16 000 réfugiés du camp de Dzaleka au Malawi. Ils reçoivent des rations réduites de moitié depuis mars, tandis que 120 000 autres réfugiés en Ouganda ont commencé à recevoir des demi-rations de céréales en mai.

Selon le PAM, 100 000 autres réfugiés en Tanzanie ont vu leurs rations de maïs réduites de 50 pour cent depuis la semaine dernière et les rations pour quelque 54 000 réfugiés vivant au Rwanda devraient être diminuées en août sauf si les donateurs apportent plus de fonds.

« Même la ration entière n’était pas suffisante », a dit Sanky Kabeya, résidente du camp de Dzaleka de 24 ans, avec qui s’est entretenu IRIN à la fin de mois de mars. « Je n’ai pas pris de petit déjeuner ce matin et beaucoup sont dans le même cas ».

Gustave Lwaba, un autre résident du camp, a déclaré que la ration mensuelle habituelle de 13 kilos de maïs était tombée à sept kilos, tandis que les rations d’huile de cuisine, de pois d’Angole, de sucre et de sel avaient également été réduites de moitié. « Il y a des gens dans le camp qui dépendent de parents ayant été réinstallés », a-t-il dit. « Les autres sont vraiment affamés car les rations sont épuisées en moins d’un mois ».

Michelle Carter, directrice nationale pour le Service jésuite des réfugiés au Malawi, qui dirige un certain nombre de programmes, notamment d’éducation, dans le camp, a dit que les réductions « conduisaient visiblement à une augmentation de la faim… Je connais des enfants qui vont à l’école la faim au ventre », a-t-elle dit à IRIN.

Et, cela sera tout pour aujourd'hui, parce que cette nouvelle est largement déprimante.
A bientôt.
René.

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