jeudi 26 avril 2012

Salut à la planète bleu ! Pour combien de temps encore, restera-t-elle bleu, vu de l'espace ?

Bon, là, tout de suite, à part souligner que le père sarko ne sait plus quoi faire exactement pour nourrir sa campagne à part se mettre à plat ventre devant les désidératas du Front National, euh, je ne vois pas très bien.
Peut-être, trois extraits de trois articles du magazine Sciences et Avenir, pour dire, "Quel monde, ils nous préparent !" et ensuite, que l'évolution continue et que des virus apparaissent, que des ravageurs s'adaptent aux OGM et aux produits phytosanitaires que nous concoctent l'industrie chimique.
Bref, peut-être laisserons-nous une planète à nos enfants où simplement vivre sera un risque.
A bientôt.
René.


Mort des abeilles et pesticides

Créé le 26-04-2012 à 10h57 - Mis à jour à 15h33 Réagir

Aujourd’hui, Sciences et Avenir, dans son numéro de mai 2012, explore deux nouvelles études chocs sur le lien entre les pesticides et la mort des abeilles. A acheter d’urgence en kiosque.

 
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L’annonce est cruelle. Elle concerne nos amies les abeilles. On savait que ces indispensables pollinisatrices ont pris depuis des années un sérieux coup dans l’aile et voient nombre de colonies s’effondrer.
On se doutait que les pesticides, épandus à tire-larigot sur les productions agricoles françaises, ne devaient pas leur faire grand bien. La première étude sur les abeilles en liberté est aussi française : elle nous révèle que même de très faibles doses de pesticides leur sont fatales. Mais pas de façon directe en les empoisonnant : les produits chimiques semblent les désorienter au point qu’elles ne trouvent plus leur ruche.



Un réservoir viral inattendu et inquiétant

Créé le 25-04-2012 à 16h07 - Mis à jour le 26-04-2012 à 11h57 Réagir

Des dizaines de nouveaux virus ont été identifiés chez les chauves-souris, ils représentent une menace pour les hommes et les autres mammifères.

 
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Chauve-souris photographiée au Ghana. Florian Gloza-Rausch/Uni Bonn/Noctalis Bad Segeberg
Chauve-souris photographiée au Ghana. Florian Gloza-Rausch/Uni Bonn/Noctalis Bad Segeberg
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60 nouvelles espèces de paramyxovirus

D’où viennent les virus dangereux pour l’être humain et comment ont-ils évolué ? Pour les paramyxovirus, la réponse est connue depuis un moment : « Nous savions déjà que les chauves-souris et les rongeurs jouent un rôle en tant que réservoir des paramyxovirus » explique Christian Drosten, directeur de l'Institut de virologie de l'université de Bonn (Allemagne). Ces pathogènes sont responsables de nombreuses maladies chez l’homme (rougeole, pneumonie, oreillons) comme chez l’animal (maladie de Carré, peste bovine).
Une vaste étude portant sur près de 10 000 animaux dont 86 chauves-souris et 33 espèces de rongeurs a permis d’identifier 60 nouvelles espèces de paramyxovirus. « Ils sont à peu près aussi nombreux que ceux qu’on connaissait déjà » insiste Christian Drosten. « Ces animaux vivent dans de très grandes communautés sociales avec des millions d'individus dans certains cas. Ce contact étroit favorise la circulation d’une grande variété de virus. »

Insecticides : les ravageurs résistent grâce aux bactéries

Créé le 24-04-2012 à 13h25 - Mis à jour à 17h45 Réagir

Un insecte ravageur des cultures de soja en Asie devient rapidement résistant aux insecticides en hébergeant une bactérie!

 
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Champs de soja au Canada. (SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA)
Champs de soja au Canada. (SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA)
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L’un des principaux ravageurs du soja en Asie, un insecte cousin de la punaise, peut devenir résistant à un insecticide utilisé contre lui grâce à une bactérie du sol. De cette façon, l’hétéroptère acquiert une résistance immédiate au produit phytosanitaire, au lieu de mettre plusieurs générations à l’acquérir, expliquent des chercheurs japonais dans lesProceedings of the National Academy of Sciences.

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