mardi 17 avril 2012

Salut aux pigeons de campagne que je vois tous les jours en pensée dans mon assiette avec des petits pois et que je ne tuerais jamais. Respectons la vie, NOM DE DIEU !

Ainsi, donc, les commentateurs politiques, France Inter, notamment, "commentent" un sondage sur les personnages les plus aimés par les touts petits.
Et, oh, bonheur et malheur, leur préféré est un personnage de dessin animé avant d'être l'un de nos grands candidats à l'élection.
Nos commentateurs parlent les lèvres sucrées, disséquant avec délectation ce choix des touts petits par rapport à nos grands, oh, combien, hommes politiques.
Sérieux !
Ils n'ont rien d'autre à foutre que nous balancer des balivernes sur les ondes ?
Dupont Aignan qui s'en est pris à l'équipe du Grand Journal qui fait du spectacle d'une mièvrerie insupportable de la campagne présidentielle, a raison.
Ces gens, avec les politiques, sont les premiers à prendre les français pour des cons !
Ils nous délivrent des messages qui n'en sont plus, nous manipulent avec des sondages ou des statistiques qui font le jeu de la société du spectacle grassement payée à laquelle, ils appartiennent......pas nous.
Ils font le lit de la médiocrité tout au long de la journée et s'en amusent.
Ils ne veulent surtout fâcher personne, sauf les petits qui ne peuvent avoir d'influence sur leur carrière, oh, combien sacrée.
De par leur notoriété, ils ont des avantages en nature tout azimut.
Et, ensuite, ils nous expliquent pourquoi, il faut accepter d'être pauvre, vu que les puissants qu'ils aiment à fréquenter vont nous tondre la laine sur le dos.
Alors, je dis, "OUI !" Dupont Aignan a raison, ce sont des Jean-Foutre !
Mais, basta !
Bon, au fait, mes cinq chers lecteurs, qui vous a dit qu'il n'était plus possible de nationaliser en France, à part les gens de droite ?
Eh, bien,........les socialistes.
Eh, oui, ils sont comme ça nos socialistes, ce sont eux qui ont privatisé en majorité les entreprises nationales.
Et, ils ne sont pas prêt à faire machine arrière, même au prix de la fin de la filière sidérurgique en France. Comme sarko, en somme.
Pourtant, l'Argentine qui a tourné le dos au FMI, au service de sa dette, l'a renégocié sans l'aide de personne, bref a un taux de croissance à 3%, nationalise à nouveau.
Pourquoi ?
Dans l'intérêt de l'état et du peuple argentin.
C'est bête, hein, comme dirait Jeanne d'Arc perchée sur le cheval blanc d'Henri IV.
Eh, bien, ce n'est pas le cas de Cristina Fernandez de Kirchner, la présidente argentine d'être perchée. Au contraire, elle a bien ses deux pieds sur terre.
Elle cherche des revenus pour les argentins, YPF n'investissait plus dans le développement, préférant sans doute tout distribuer à ses actionnaires.
La présidente a réagi. Elle n'a pas crié comme Jean-Luc Mélenchon, "Qu'ils s'en aillent tous !", disons, qu'elle a fait bien.

(source : le Parisien.fr, Publié le 17.04.2012)

"Pétrole: l'espagnol Repsol privé de YPF par l'Argentine

Treize ans après avoir mis la main sur l'argentin YPF, le groupe pétrolier espagnol Repsol va devoir apprendre à vivre sans: dans l'immédiat, son résultat d'exploitation sera amputé d'un quart, et à long terme il devra revoir sa stratégie, ont estimé des analystes | Dominique Faget 1/2 1 réactionRéagir Treize ans après avoir mis la main sur l'argentin YPF, le groupe pétrolier espagnol Repsol va devoir apprendre à vivre sans: dans l'immédiat, son résultat d'exploitation sera amputé d'un quart, et à long terme il devra revoir sa stratégie, ont estimé des analystes.
Antonio Brufau, le président de Repsol, l'a confié mardi matin à la presse: la décision, annoncée la veille, de l'Etat argentin d'exproprier partiellement le groupe de sa filiale YPF, "nous a causé une énorme tristesse".

Mais pas question de se laisser attendrir outre mesure: cela "n'affectera pas les plans de développement ni la stratégie (de Repsol) en matière de dividendes", a-t-il promis.
L'absence d'YPF "ne va pas avoir d'impact sur la génération de liquidités", a assuré M. Brufau.
Dans l'immédiat, pourtant, les chiffres montrent clairement le poids de la filiale argentine dans les comptes de Repsol: en 2011, elle a représenté 25,6% de son résultat d'exploitation, 21% de son bénéfice net et 33,7% de ses investissements."

Et, que disent-ils ?
Ils défendent les multinationales, évidemment.

"La déception de Bruxelles. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, s'est dit «extrêmement déçu» de la décision, prise lundi par la présidente argentine, de faire passer 51% d'YPF sous le contrôle de l'Etat et des provinces du pays. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé que cela envoyait «un très mauvais signal» pour les investissements étrangers dans le pays. Le Fonds monétaire international a lui déploré que l'Argentine soit «imprévisible»." (source : idem)

Alors, que vous avez sans doute remarqué que Repsol n'a pas l'intention de distribuer moins de dividende. Donc, en fait, cela ne lui fait pas grand chose.
Alors, pourquoi, d'autres se mettent à pleurer à sa place.
Surtout que ce n'est pas la première nationalisation en Amérique Latine. Celles du Vénézuela ont permis à Hugo Chavez de mettre en place une politique sociale qui a permis aux plus précaires de sortir du bois et d'accéder aux droits les plus élémentaires du citoyen.
Hollande ferait bien de nationaliser Total, cela permettrait d'éponger la dette de la sécurité sociale. Exactement, comme l'a fait Chavez.
A moins que lui aussi, vu qu'il est entouré par les lieutenants de Strauss Kahn, il n'en ai rien à foutre des pauvres à part dans des déclarations de cirxonstance.

(source : le Figaro, publié le 30/04/2007, Caracas LAMIA OUALALOU)

"Le Venezuela nationalise son eldorado pétrolier.

Sous la houlette d'Hugo Chavez, le pays va récupérer demain sa « souveraineté pétrolière ».
CETTE FOIS, il n'y aura pas de surprise. Demain, l'entreprise nationale d'hydrocarbures PDVSA prendra le pouvoir dans toute la ceinture de l'Orénoque, avec l'accord des investisseurs étrangers pour l'instant majoritaires dans ce nouvel eldorado du pétrole. Caracas n'a pas attendu le dernier moment pour signer le protocole d'accord. Des six compagnies présentes (BP, Chevron, ConocoPhillips, ExxonMobil, Statoil et Total), seule Conoco, qui exploitait le principal champ, a refusé de passer la main à l'État."

Et, cela sera tout pour aujourd'hui, mes cinq chers lecteurs, pour ne pas trop vous saoûler.
Bien le bonjour chez vous.
René.

Aucun commentaire: