mercredi 18 avril 2012

Salut à tous ceux qui rêvent, ne vous trompez pas de vote. Hollande fera le jeux des marchés.. Et, vu, qu'il annonce du social et qu'il revient le lendemain sur ses intentions. Il va tous nous baiser, comme sarko !

Ainsi, parlait Georges Soros :

(source : le Monde.fr)

(...) "Quel regard portez-vous sur l'élection présidentielle française ?

Je ne vous dirai pas pour qui je voterais si j'étais Français ! Je pense que ce scrutin peut faire une différence en permettant une inflexion de la politique française, quel que soit le candidat élu. La France est dans une situation précaire : le marché du travail doit être assoupli, l'âge du départ à la retraite encore relevé, comme en Allemagne qui reste un modèle sur ce point. La France est vraiment en retard.

Cela dit, la politique européenne reste clairement entre les mains de l'Allemagne. Si François Hollande est élu, il lui sera difficile de s'éloigner de la ligne allemande. Une remise en cause de l'orthodoxie financière pourrait exposer le pays à une attaque des marchés.

Quel regard portez-vous sur l'élection présidentielle française ?

Je ne vous dirai pas pour qui je voterais si j'étais Français ! Je pense que ce scrutin peut faire une différence en permettant une inflexion de la politique française, quel que soit le candidat élu. La France est dans une situation précaire : le marché du travail doit être assoupli, l'âge du départ à la retraite encore relevé, comme en Allemagne qui reste un modèle sur ce point. La France est vraiment en retard.

Cela dit, la politique européenne reste clairement entre les mains de l'Allemagne. Si François Hollande est élu, il lui sera difficile de s'éloigner de la ligne allemande. Une remise en cause de l'orthodoxie financière pourrait exposer le pays à une attaque des marchés.

A quelles règles inappropriées faites-vous référence ?

Les traités de Maastricht et le traité de Lisbonne ont donné de profonds défauts à l'euro. Le premier est connu de longue date : il n'y a pas de Trésor commun, permettant d'emprunter au niveau européen. Mais surtout, et les dirigeants en étaient moins conscients, l'introduction de l'euro a créé de la divergence au lieu d'instaurer de la convergence.

La crise ayant démarré en 2008 a engendré des situations d'endettement et de déficit très éloignées des critères de Maastricht. Les pays les plus fragiles de la zone euro ont découvert qu'ils sont dans une situation de pays du tiers monde, comme s'ils étaient endettés dans une monnaie étrangère. Avec à la clé de réels risques de défaut. Essayer de faire respecter des règles qui n'ont pas fonctionné n'a fait empirer la crise. Malheureusement, les autorités ne le comprennent pas. Elles font trop peu, trop tard et la crise s'amplifie. Pour la première fois, il est désormais possible que l'euro éclate.(...)"

Et, voilà, c'est plié, selon Soros, si, Hollande bouge d'un pouce, les marchés attaquent la France, donc, la dette souveraine. Il paraît qu'ils se préparent à le faire à travers un nouvel instrument spéculatif sur la dette publique.

(source : l'Humanité.fr)

"Spéculation: la dette française aiguise l’appétit spéculatif.

Un groupe financier allemand s’apprête à lancer, le 16 avril, un nouvel instrument permettant d’amplifier la spéculation contre les obligations d’État tricolores.

Eurex, le plus important marché mondial de vente de titres financiers à terme, s’apprête à lancer un nouvel instrument spéculatif sur la dette publique française. La date choisie pour son lancement ne doit rien au hasard. Elle a été fixée au 16 avril, soit une semaine avant le premier tour de l’élection présidentielle.
En quoi consiste cet instrument ? Lorsque le Trésor public français émet un emprunt de plusieurs milliards d’euros sur le marché financier, les acheteurs de ces titres ont ensuite la possibilité de les revendre, de les racheter. Ils circulent donc sur le marché dit secondaire. Leur valeur d’échange évolue avec la demande et avec le niveau des taux d’intérêt de la dette publique française.

Spéculation

Le produit lancé par Eurex va permettre à des intervenants financiers d’acheter ou de vendre à terme des obligations d’État françaises. Un fonds s’adonnant à la spéculation pourra, par exemple, conclure, le 17 avril prochain, un contrat avec des investisseurs dans lequel il s’engage à leur céder, le 17 juillet, un certain nombre de ces titres. Le vendeur et les acheteurs se mettent d’accord sur un prix unitaire de livraison, disons de 100 euros, correspondant à la valeur de ces obligations à la date du 17 avril.
Le vendeur, qui parie sur une baisse de leur prix, s’est bien gardé d’en acheter à ce moment-là. Il s’engage à vendre des titres qu’il ne possède pas encore. Et effectivement, à l’approche du 17 juillet, la valeur unitaire de ces obligations tombe à 90 euros. Il se dépêche alors d’acheter sur le marché les titres promis à ses clients, et le jour convenu, il les leur cède au prix fixé de 100 euros. Résultat : le fonds a empoché 10 euros par titre.
Les acheteurs, de leur côté, bien embarrassés par ces titres, vont chercher à les revendre, même à perte, craignant que leur valeur ne baisse encore. De tels mouvements peuvent déstabiliser complètement les émissions de la dette publique française et pousser à la hausse ses taux d’intérêt."

Ben, dites donc, les marchés financiers avoueraient ainsi qu'ils ont fait exprès de couler la Grèce, l'Espagne, peut-être l'Italie et viserait la France !
Et, Angela Merkel laisserait faire ?
Bon, on peut dire que notre sarko y a beaucoup participé à l'effondrement économique de la Grèce en sus des profiteurs grecs.
Mais, que cela veut-il dire ?
Qu'Angela Merkel ne travaille pas pour le peuple allemand, mais, avant tout pour les places financières. Ainsi, que sarko, avant qu'il ne se renie de peur de perdre sa place.
Mais, mais, je croyais qu'ils travaillaient pour nous, puisque, ce ne sont pas les financiers qui les ont mis en place, mais, nous le peuple.
Alors, pourquoi ne travaillent-ils pas pour nous ?
"Grand bête", me dirait ma grand-mère, "c'est pour gagner l'argent du bonheur !"
Ah, bon ! Je croyais justement que l'argent ne faisait pas le bonheur.
"Mais, t'écoutes pas", me répondrait-elle. "Pas ton bonheur à toi, leur bonheur à eux, voyons. Et, le leur, il coûte beaucoup plus cher que le tien !"
Ah, bon ? Alors, c'est qu'il y a quelque chose que j'ai pas compris dans le royaume du Danemark. Je croyais pourtant qu'on les avait coupé la tête aux aristocrates.
Eh, oui, mes cinq chers lecteurs, j'ai des monologues comme cela avec ma mère-grand. Chacun explique à l'autre ce que l'autre ne veut ou ne peut entendre.
Bon, à part ça, ma prédiction électorale, Jean Luc Mélenchon en tête, suivant, Hollande.
Eliminés au premier tour, sarko, Bayrou et le reste.
Vos sondages ?
De la merde orienté, notamment ipsos.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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