dimanche 29 avril 2012

"Salut ô nobles étrangers, partage mon repas, ta longue route a du te fatiguer. Tu repartiras demain après t'être restauré et reposé".
Il paraît que c'est le genre d'accueil que l'on peut recevoir au Maroc, en Tunisie ou en Algérie, de gens qui ont peu, mais, qui gardent le sens du partage.

Tiens, donc, mes chers lecteurs, ils sembleraient qu'un certain nombre de français d'origine africaine aient voté pour Marine Lepen.
En ce qui concerne, les ivoiriens pro-bagbo de nationalité française, j'en avais déjà parlé dans une lettre. Il semblerait également que cela soit la même pour les français d'origine gabonaise, hélas, pour la même raison, leur "détestation de sarko !"

(source : le Monde.fr, 26 avril 2012)

« Ça fait déjà cinq ans qu’on est gouvernés par le Front national »

(...) Le climat, selon lui, a changé ces dernières années en France. Au lieu de poser un diagnostic sérieux de la crise, le président a cherché des boucs émissaires. "Mais ce n’est pas l’Africain qui empêche le Français d’avoir un pouvoir d’achat élevé, ou les communes de construire des logements ! La France m’a beaucoup déçu. Ma femme, quand je l’ai rencontrée, elle était à droite à 100%, maintenant, elle vote à gauche, elle ne se reconnaît plus dans cette droite". A l'en croire, nombre de ses compatriotes installés en France auraient même voté Marine Le Pen au premier tour pour tenter d’humilier Sarkozy, faire en sorte qu’il ne soit pas présent au second tour. (...)"


Dur, dur, d'être d'origine africaine ou maghrébine dans la France de sarko, entre Front national et droite populaire.
Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, la stigmatisation de l'autre qui remplace la proposition de solutions pour le mieux être des français avance comme la marée du mont Saint Michel, à la vitesse d'un cheval au galop. Il ne fait pas bon, en cette période électorale porter un nom de métèque et en plus avoir une gueule de métèque.
Moi, qui ai un nom bien français et une gueule de métèque, qui vit sur les terres du Front National, je fais un peu la gueule, quand même.
Parce que l'histoire nous a appris que l'on sait lorsque ce type de stigmatisation démagogique commence, mais, on ne sait jamais comment cela finit, lorsque on laisse s'installer dans les mentalités, la haine de la différence.
En attendant, et, comme par hasard, sarko ne parle pas des responsables de ces crises qui se succèdent, je parle de ses amis de la finance internationale et nationale.
De ses amis banquiers, par exemple, que sarko a toujours protégé en s'employant à ce que leurs pertes soient, soit couvertes au niveau des pays, soit, couvertes par la BCE lorsque les pays ne disposent plus de liquidités.
Mais, non, ceux-là, ne sont pas responsables, évidemment, les responsables et tout le monde le sait, c'est l'arabe du coin ou le noir africain du foyer de travailleur.
Toujours, les petits, comme d'habitude, n'est-ce pas notre président national ?
Pourtant, n'est-ce pas lui qui fait fermer les structures de soin dans les campagnes, les postes, les écoles, les petits commerces sauvagement concurrencés par les grandes surfaces.
Bon, pour être honnête, pour les postes et les écoles, ce sont les socialos qui ont commencé.
Disons, qu'il a largement accéléré le mouvement.
Mais,  ce qu'il initialise en France contre l'étranger, alors que les économies ont en besoin, va étendre une chape de plomb sur l'Europe.
Parce que contrairement, à ce que disait Jean Luc Mélenchon, ce n'est pas un vent de liberté retrouvé qui va s'étendre sur l'Europe, mais, une haine de la différence qui laissera encore plus de liberté à la finance pour étrangler les droits fondamentaux des simples citoyens en Europe.
Voilà, ce que sarko est en train de faire et je le félicite, d'ailleurs, d'avoir des français d'origine africaine qui le soutiennent.
Eux, au moins, ils ont tout compris !
Mais, non, je plaisante.
Par contre, pour les personnes qui veulent se lancer dans une activité importatrice et qui leur permettent de voyager également, je propose le bambou, à l'exemple d'autres qui se sont lancés dans l'importation de meubles fait en tek.
Cela marche bien, merci pour eux !
Le bambou se reproduisant rapidement, ne demandant pas de nouvelles plantations ou de nouvelles terres est un matériau au plus haut point écologique, avec des qualités contre la pourriture, l'isolation que ne possède pas le bois. 
Enfin, renseignez, vous verrez, cela vaut le coup.


(source : Irin News)

LAOS: Titres fonciers communaux- Plus qu'une simple conservation des forêts

Un villageois coupe des bambous dans une forêt locale
VIENTIANE, 18 avril 2012 (IRIN) - Au Laos, la pression sur les ressources naturelles augmente et les premiers titres fonciers communautaires accordés à cinq villages de la province de Vientiane pourraient servir de modèle de protection environnementale, tout en sauvegardant les moyens de subsistance des villageois.

« C'est très important, parce que les titres fonciers communaux donnent aux communautés le droit d'accéder aux ressources naturelles et de les récolter et ils ont précédence sur les concessions de terres accordées aux entreprises, » a dit à IRIN Souvanpheng Phommasane, conseiller pour l'organisation hollandaise pour le développement SNV.

Les titres de propriété couvrent une zone de 2 189 hectares de forêts productrices de bambou. Après deux ans de procédure, les terres ont finalement été transférées en février aux cinq villages du district de Sangthong, à 50 kilomètres à l'ouest de la capitale, Vientiane.

Selon Hanna Saarinen, coordinatrice du Groupe de travail sur les questions foncières (LIWG), qui représente 40 organisations de la société civile concernées, la question de la propriété foncière devient de plus en plus urgente.

« Les dernières cinq à 10 années ont fait apparaître une concurrence de plus en plus forte pour le contrôle des ressources naturelles, » a t-elle fait remarquer. Les entreprises du secteur privé et les communautés « utilisent les mêmes terres, les mêmes forêts depuis des années. »

Le plan de développement 2011-2015 du gouvernement vise un objectif d'au moins 8 pour cent de croissance économique annuelle ; celle-ci est principalement soutenue par les industries extractives comme l'exploitation minière, l'énergie hydraulique et l'agriculture de plantation. Toutes ces activités nécessitent une allocation substantielle de terres et la culture sur brûlis et l'exploitation forestière contribuent encore à diminuer les surfaces boisées.

Les arbres couvraient autrefois 70 pour cent du Laos, mais en 2010, le ministère des Forêts estimait que cette surface n'était plus que de 40 pour cent. La réduction du couvert forestier a non seulement de graves conséquences environnementales, mais elle affecte également les revenus des ruraux.

Le revenu par habitant est légèrement supérieur à 1 000 dollars par an, rapporte la Banque mondiale, et 75 pour cent de la main d'ouvre du pays vit de l'agriculture.

Les statistiques gouvernementales indiquent que les produits forestiers non ligneux (PFNL) comme le bambou représentent environ 40 pour cent du revenu rural.

Une association de commerçants de bambou, établie en 2007 dans le district de Sangthong, conçoit et produit des meubles et des objets artisanaux faits en bambou local. Selon l'administration locale, les familles impliquées dans le projet peuvent gagner 2 millions de kips (LAK), [250 dollars] supplémentaires par mois, une somme considérable pour des villageois qui vivent dans l'un des 46 districts déclarés par le gouvernement comme étant les plus pauvres du pays.


Et, cela sera tout pour aujourd'hui, parce que si, je continue comme cela, je finirais par résoudre le problème de l'emploi en France.
A bientôt.
René.

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