mardi 10 janvier 2012

Salut aux Anonymous, l'appel au renversement du gouvernement américains ne représentant que les groupes d'intérêts des riches et des groupes d'intérêts industriels et financiers me semble un peu zarbi, vu que vous n'avez pas encore prouvé votre efficacité. Donc, je me pose des questions.

Désolé pour hier, mes quatre chers lecteurs, une grosse flemme m'avait gagné.
En tout cas, la première chose qu'il faut faire, c'est féliciter la République du Mali, grand pays pauvre du Sahel qui a interdit l'usage du sac en plastique.
Comme, si, les politiques font leur boulot et ne sont pas achetés par les lobby, il est possible de corriger le tir et peut-être d'améliorer l'état de la planète, donc, le nôtre.
Parce qu'un jour, les sacs en plastique qui parsèment les océans et empoisonnent les êtres marins, voleront tellement en masse dans le ciel qu'ils finiront par nous cacher le soleil.
Et, rappelons que le Pakistan a également interdit l'usage de sacs en plastique.
Finalement, les états musulmans sont plus conscients que nous de ce que le progrès peut être destructeur. En fait, tous les progrès ne sont pas bons !
Vous n'avez qu'à demander aux paysans indiens qui se sont suicidés. Ah, c'est vrai, ils sont morts, ils ne peuvent plus répondre.

(source : Wikistrike)

"Suicide collectif de 1500 fermiers indiens ruinés à cause des OGM

Ces dernières semaines, 1500 fermiers se sont suicidés collectivement en Inde, dans la province de Chattisgarh. Un phénomène récurrent, puisque les chiffres officiels font état de 1000 suicides mensuels... depuis plus de quinze ans. En cause, l'endettement des paysans lié à l'achat de semences OGM miraculeuses... qui se révèlent catastrophiques.
Depuis le milieu des années 80, l'Inde a accepté d'ouvrir totalement son marché en contrepartie de l'aide du Fonds Monétaire International. Une révolution économique s'en suivit, qui en fit un terrain d'expérimentation mondial en matière agricole. Depuis lors, les paysans sont livrés aux promesses des vendeurs de semences magiques : les rendements devaient être exceptionnels, et les insectes et parasites rangés dans les tiroirs de l'histoire. Les variétés traditionnelles ont même été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales. Mais pour toucher le Graal, il fallait débourser 10 fois plus pour la même quantité de semences. Le prix de la gloire. Et les paysans se sont massivement endettés.

What a wonderfull world (Company)...

Sauf que les semences OGM de coton Bt (de Monsanto, faut-il le préciser) sont tombées malades, infestées par le vers (vorace) de la capsule. Les semenciers avaient juste oublié de préciser que les plantes n'étaient pas résistantes aux maladies locales et qu'il fallait donc épandre des tonnes de pesticides en plus. Ils avaient aussi omis d'indiquer que les variétés en question buvaient deux plus d'eau et dégradaient les sols à grande vitesse. Du coup, les sécheresses ont été amplifiées et les rendements réduits à peau de chagrin. Les paysans se retrouvent à sec, paralysés par leurs dettes et sans le sou pour acheter les semences de l'année suivante, puisque les plantes OGM - dotés d'une technologie révolutionnaire affectueusement nommée "Terminator" - sont calculées pour que les grains ne puissent pas se replanter... D'où de nouvelles dettes. Etc.

Monsanto
Disparition des variétés traditionnelles

"Certains des fermiers qui se sont suicidés avaient réalisé jusqu'à cinquante pulvérisations d'herbicide et de pesticide sur leurs champs de coton, mais cela n'a pas empêché leur récolte de dépérir", affirme le professeur Nanjundaswamy, fondateur du Mouvement pour la Défense des Fermiers du Karnataka (Karnataka Rajya Ryota Sangha - KRRS). Autre conséquence, l'utilisation de ce coton génétiquement modifié aurait "éliminé par pollinisation nombre de nos plantes indigènes qui possédaient par exemple des qualités de résistance à la sécheresse et à certains parasites propres à l'Inde, résistance que n'ont pas les plantes hybrides" affirme le même spécialiste. Pour les défenseurs des OGM, les vraies raisons de cette catastrophe sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le "désespoir agraire".
En 2006, le ministère indien de l'agriculture déclarait que la moitié des foyers paysans étaient endettés. Selon les ONG, le taux de suicide parmi les fermiers pauvres atteint actuellement des records. 150 000 d'entre eux se seraient donnés la mort depuis 1993. Entre 60% et 75% de la population indienne (contre 10% pour la France et 2% pour les États-Unis), qui compte plus d'un milliard d'habitants, vit de l'agriculture, qui représente un quart du Produit intérieur brut indien."

Source: les mots ont un sens"

Et, à part ça, je souhaiterais que mister Obama n'accepte pas les kits que lui imposent les républicains qui lui accordent un peu en rapport à volonté sociale et qui l'obligent à émettre des lois liberticides.
Et, là, Obama vend l'espace de liberté du peuple américain.
Evidemment, je ne souhaite pas qu'un républicain soit élu, vu qu'ils sont autant vendus aux lobbies que les démocrates, mais, peut-être qu'un candidat indépendant, avec des désirs du peuple qui veut récupérer sa démocratie, cela m'irait bien.
Si, j'emplois de tels termes, c'est simplement parce que notre président national en France fait tout pour que le peuple français devienne un peuple de moutons comme les américains, et, surtout un peuple ayant perdu son libre arbitre, donc sa liberté.
Pourtant, la révolution française s'est appelée liberté à une époque.
Sauf, qu'Obama ne sauvera pas l'Amérique parce qu'il n'a pas le courage de risquer sa vie vis-à-vis des finançeurs de sa campagne électorale.
C'est la raison pour laquelle, comme Bayrou en France, il faut stopper le face à face entre deux partis qui ne représentent plus l'ensemble du peuple.
Et, cela sera tout.
René.

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