jeudi 19 janvier 2012

(blog à finir)

Bon, désolé, mes quatre chers lecteurs. Hier, je n'ai pas terminé ma lettre.
J'étais en train de disserter sur les agences de notation, leur rôle et ce que l'on peut appeler leur but inavoué au service de ceux qui les payent.

(source : Libération, Aujourd'hui à 12h52)

"La police italienne perquisitionne le siège milanais de Standard & Poor's
La justice italienne enquête sur une éventuelle manipulation de marché par S&P et Moody's en 2010.

La police italienne a effectué jeudi des perquisitions au siège de l'agence de notation de Standard and Poor's (S&P) à Milan dans le cadre d'une enquête pour manipulation de marché ouverte en 2010 contre Moody's et élargie ensuite à S&P, a indiqué un avocat de S&P.
«Il s'agit de perquisitions», dans le cadre «d'une enquête du parquet de Trani (sud)», a déclaré à la presse Giuseppe Fornari, avocat de l'agence, qui a assuré ne pas en savoir plus.
Une source proche de l'enquête à Milan a confirmé à l'AFP ces perquisitions, effectuées par la police financière de Bari (sud) sur ordre du parquet de Trani, mais sans donner plus de de détails. La porte-parole de S&P à Milan n'était en revanche pas joignable dans l'immédiat."

Sauf, que, sauf que mes quatre lecteurs, elles vont se défendre, vu le pouvoir que nos politiques leur ont laissé prendre pour mieux servir la finance au détriment des citoyens, n'est-ce pas monsieur notre président national ?

(source : LEMONDE.FR avec AFP, Mis à jour le 18.01.12)

"Fitch pourrait abaisser de deux crans la note de l'Italie.

Dès son arrivée au pouvoir mi-novembre, M. Monti avait annoncé sa volonté de réformer rapidement le marché du travail pour aller vers un modèle de "flexi-sécurité".AP/Gregorio Borgia
L'Italie était de nouveau sur la sellette mercredi 18 janvier, alors que l'agence d'évaluation financière Fitch a indiqué qu'elle envisageait d'abaisser la note souveraine de l'Italie de deux crans d'ici à la fin du mois, a indiqué l'un de ses responsables, mercredi 18 janvier. "C'est une des options possibles", a sobrement déclaré l'un de ses responsables, Alessandro Settepani, en marge d'une conférence de presse à Milan.
Fitch avait déjà abaissé la note de l'Italie d'un cran début octobre, à A+. Standard and Poor's l'a abaissée pour sa part vendredi, de deux crans, à BBB+."

Et, pourquoi, pas quatre et pourquoi pas cinq et pourquoi les grosses têtes des agences de notation ne prennent-ils pas la place des gouvernements, si, cela est la seule condition pour que les agences de notation remontent leur note.
Et, pourquoi, ne me prennent-elles pas mon appartement, ma femme, parce que mon banque en banque, y'en a pas et je suis dans le rouge.
Sarko peut être content, il a réussi à tellement nous soumettre, qu'elles n'ont plus besoin de lui.
D'ailleurs, il a sacrement creusé la dette pour leur donner du blé à moudre, notre président national, et, à mon avis, il l'a fait exprès.
Et, si, il l'a fait exprès, ce qui reste à prouver, il a trahi la nation !
Si, vous me croyez pas mes quatre chers lecteurs, cet article vous permettra de vous faire simplement une petite idée de ce qu'il a manigancé avec ses potes qui sont autant responsables que coupables que lui.

(source : Le Point.fr)

"La scène est surréaliste. "Tu vois, j'ai gagné ! J'ai gagné !" lance, triomphant et vengeur, Nicolas Sarkozy au député du Nouveau Centre Charles de Courson, présent à l'Élysée pour une cérémonie début 2010. De quelle victoire si importante se prévaut donc le président de la République ? D'avoir fait baisser le chômage ou rétabli l'équilibre du commerce extérieur ? Rien de tout cela, bien sûr. Nicolas Sarkozy se félicite des 390 millions d'euros qui vont échoir au couple Tapie (dont 45 au titre du préjudice moral) à la suite d'un arrêt du Conseil d'État qui rejette le recours intenté par quelques députés, dont Courson, contre les conclusions d'un tribunal arbitral sur l'affaire Adidas-Crédit lyonnais. "J'ai gagné ! J'ai gagné !" Stupéfiant car, si victoire il y a, c'est celle de Tapie, l'ami du président. Et pas du tout celle de l'État, contraint de faire un gros chèque.
Auteurs d'Un quinquennat à 500 milliards, Mélanie Delattre, journaliste au Point, et Emmanuel Lévy, à Marianne, recensent avec gourmandise et sévérité les petites et grandes libéralités du président de la République avec ses "amis" Liliane Bettencourt ou Guy Wildenstein, ou, fait moins connu, avec Hubert Martigny, auquel l'État a racheté à prix d'or la salle Pleyel. Quand ils ne cherchent pas la petite bête, les deux auteurs se mettent aussi en surplomb pour livrer aux lecteurs-électeurs le "vrai bilan" économique du quinquennat Sarkozy. Et là ils ne font pas dans la dentelle. Leur audit étant assez terrifiant, on pourrait le juger militant. Mais les faits sont les faits. Depuis que Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir, la dette de la France a augmenté de 630 milliards d'euros, passant de 1 150 milliards à 1 780 milliards d'euros. Énorme. L'Élysée, relayé par Bercy, met ces résultats - "calamiteux", pourrait dire Alain Juppé - sur le compte de la crise économique la plus grave depuis 1929. Trop facile, rétorquent Delattre et Lévy. S'appuyant sur des documents officiels, ils montrent que la crise de 2008, en abaissant les recettes et en grevant les dépenses, aurait alourdi la dette de 109 milliards d'euros. Mais le reste, entièrement imputable au président, s'élève à 520 milliards d'euros (le titre de leur livre l'arrondit à 500). Explications : "Le budget dont a hérité Nicolas Sarkozy, à l'instar d'une voiture mal réglée (...), grillait 3,2 points de PIB." Plutôt que de "soulever le capot pour régler la machine", l'Élysée a laissé filer. En ne freinant pas cette dérive, il a fait gonfler la dette de 370 milliards d'euros. Auxquels s'ajoutent 153 milliards, car "le nouveau président a aussi appuyé sur le champignon". Nicolas Sarkozy, l'homme qui voulait mettre l'État à la diète, a fait bondir la dette publique de la France de 20 points (dont seulement 5,5 imputables à la crise)."

Eh, oui, mes chers quatre lecteurs, la France est dirigéé par un chef de bande avec une équipe de lieutenants à sa botte, qui couleront avec lui, à moins que des bulletins de vote collatéraux ne se glissent dans les urnes par inadvertance.
On est vraiment mal parti, parce que tous en combine, ils veulent faire la peau aux états démocratiques et trop protecteurs vis-à-vis du simple citoyen?
Le père Hollande a qualifié sarko dans un mode humoristique de sale type et s'est précipité pour faire l'autruche ou le canard à votre choix. Alors que la sarkozie pue violemment une odeur nauséabonde de profiteurs en tout genre.
Pas courageux pour un sou, le père Hollande. Il aurait pu assumer, cela aurait rire tout le monde. Mais, lui, dès que le parti de notre président national lui pète au nez, il rentre dans un abri anti-atomique au lieu d'aller au front.
Pauvre France et pauvre de nous entre ces deux lascars !
Mais, il faut dire que le père Hollande avant de se présenter, s'est quand même tapé une cure d'amaigrissement et a réussi...pour le moment.
Sarko, lui, a essayé, mais, son gras du bide est resté.
C'est peut-être cela qui les pousse à s'affronter, l'un en est fier, l'autre revenchard.

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