vendredi 20 janvier 2012

(blog à finir et à corriger)

Ainsi, donc, mes quatre chers lecteurs, l'Afghanistan va devenir le Vietnam de l'Otan. Pas celui, d'une défaite militaire, mais, plutôt celle de l'intervention terrestre de nos armes au service soi-disant d'une juste cause. La nôtre, évidemment, pas la leur.
Le retrait militaire annoncée et programmée va tout simplement pousser une partie des militaires afghans à se retourner contre les troupes d'occupation ?
Sans compter les collaborateurs que les ricains ne comptent pas emmener dans leur bagage et qui devront soit, quitter le pays avec leur famille, soit donner des gages maximum aux talibans ?
Ben, oui, mes quatre chers lecteurs, il faut bien qu'ils donnent des gages aux talibans qui vont venir se réinstaller à Kaboul. Ville qui s'ouvrira avec liesse en l'honneur de "l'honneur afghan".
Vous me direz que les militaires afghans qui tuent des soldats étrangers meurent aussi.
Cela, me paraît d'une évidence insupportable.
Seulement, leur sacrifice préservera leur clan de possible vengeance talibane.
Ensuite, les militaires afghans doivent avoir une haine incommensurable pour ceux qui les ont poussés à combattre "l'adversaire" et que l'on abandonne du jour au lendemain.
De toute façon, il va falloir qu'ils donnent des gages, peut-être la tête à Karzaï que personne ne regrettera, vu qu'il a haussé la corruption en système de fonctionnement de l'état.
Evidemment, il va négocier, évidemment, il voudra assurer sa sécurité et sauver ses avoirs et ses rentrée d'argent.
Sauf, qu'une fois les occidentaux partis, il n'a plus d'atout dans son jeu.
Qu'elle sera la différence la plus marquante pour le pays entre avant l'intervention et après. Je vais vous le dire, avant les talibans interdisaient la culture du pavot, aujourd'hui, ils taxent la commercialisation de l'opium.
Sans doute, ont-ils compris que cette culture participe de l'économie réelle pour leur pays. Et, qu'elle permettait aux paysans de vraiment gagner de l'argent.
Bien sûr, il n'y aura plus Al Quaïda en Afghanistan. Peut-être, même au Pakistan.
Et, que les talibans, sans doute, accorderont une autonomie à la vallée du Panchir du commandant Massoud.
Mais, au final, tout cela pourquoi ?
Parce qu'entre-nous, l'exclusion de Al Quaïda dont la présence devenait dèjà pesante avant l'intervention occidentale, auraient pu se négocier en investissant dans l'économie et dans le développement local.
les Afgahans n'aiment pas les arabes qui ont voulu les soumettre à l'époque de l'expansion de l'islam. Ils les auraient déjà virés parce qu'ils méprisent la population local et adoptent des postures de domination vis-à-vis des villageois qui les craignent et les haïssent.
Et, en définitive, les étrangers belliqueux et autoritaires ont toujours dû partir.
Mais, mais, le lobby militaro-industriel américain a une immense soif de dollars, même, s'ils proviennent de la planche à billet.
De toute façon, comme, cela est parti en ce qui concerne l'Iran, ce secteur d'activité qui se nourrit des conflits n'a pas de mouron à se faire.
C'est une affaire qui marche et si, il n'y a pas l'Iran, il trouvera bien un autre endroit de la planète où généré un conflit.
Evidemment, pas avec la Chine, c'est un trop gros morceau.
Mais, passons.
Par contre, je suis content pour les victimes japonaises de Fukushima. Si, si, ils vont obtenir de l'aide, pas de l'argent en direct, mais, de l'aide.
A mon avis, TEPCO les prend pour des canards sauvages, vu la somme allouée en comparaison des traumatismes subis. Ce qui inclue la santé, la perte de sa vie, de sa maison, la peur de l'avenir, la peur pour les enfants. Enfin, bref, mes quatre chers lecteurs, je vous laisse faire la liste de tout ce que ces personnes ont pu perdre.
Alors, 330 millions de dollars, cela me paraît un peu léger.

(source : le Quotidien du Peuple en ligne)

Mise à jour 20.01.2012 16h57
"TEPCO verse 330 millions de dollars aux victimes de Fukushima

La Tokyo Electric Power Co. (TEPCO), opérateur de la centrale nucléaire de Fukushma Daiichi, a versé près de 330 millions de dollars américains pour les problèmes de santé rencontrés à Fukushima. Il s'agit de la première indemnisation de TEPCO, a rapporté jeudi le média local.
En août dernier, le gouvernement japonais a décidé que TEPCO, le gouvernement de Fukushima et le gouvernement central partageraient les responsabilités liées au versement d'une importante indemnisation. TEPCO a accepté la requête du gouvernement de Fukushima de couvrir les frais des examens de santé et des autres soins pour les victimes de Fukushima.
Le gouvernement de Fukushima a déclaré qu'il restera en contact avec TEPCO et demandera plus d'argent pour appliquer des mesures d'indemnisation et de réhabilitation comme le nettoyage de la pollution nucléaire."

Eh, oui, mes quatre chers lecteurs, moi, naïvement, je pensais que cela pourrait se chiffre en milliards de dollars, mais, il semble que cela ne soit pas le cas.
Faut dire que les japonais sont disciplinés. Il y a bien eu des manifestations contre le nucléaire de la part des écologistes, mais, pas des victimes.
Disciplinés au point de réduire leur consommation d'électricité.
Pauvre, pauvre Tepco, obligé même de réduire les salaires des cadres et employés, alors que les hauts dirigeants renoncent à toute rémunération.
Et, tout cela, pas à cause du remords, de la honte, enfin, quelque chose comme ça. Ah, non, tout simplement parce que les actionnaires sont dans une rage noire à l'idée de perdre leur investissement. Ce qui entre-nous part d'un sentiment plein d'humanité.

(source : usinenouvelle.com)

"Fukushima : Tepco face à la colère de ses actionnaires
Le 28 juin 2011 par Rémy Maucourt

L'assemblée générale de Tepco avait lieu ce 28 juin au matin, à Tokyo. L'occasion pour les petits actionnaires d'exprimer leur colère contre les dirigeants du groupe japonais et leur gestion de l'accident nucléaire de Fukushima. Une réunion houleuse alors qu'une nouvelle fuite d'eau radioactive vient rappeler que la situation n'est toujours pas maîtrisée.
"En d'autres temps, vous auriez dû vous faire hara-kiri !" : cette phrase lachée la nuit dernière par un des participants de l'assemblée générale aux dirigeants de Tepco donne le ton et l'idée de la tension qui pouvait régner durant la séance. Les petits porteurs d'actions Tepco ne décolèrent pas. Non seulement, le Japon mettra des années à se redresser de la catastrophe nucléaire qui a suivi le séisme du 11 mars dernier. Mais en plus, leur investissement a perdu 85% de sa valeur en trois mois.
Lors de cette assemblée générale, les dirigeants ont donc dû faire face à une véritable expression de révolte, avec des cris, des larmes et même des attaques physiques. Malgré les excuses répétées de la direction, le climat est resté tendu d'après les observateurs sur place. Dans une volonté d'apaisement et de contrition, les hauts dirigeants ont renoncé à toute rémunération et les salaires des cadres et employés vont être réduits.
Le président honoraire de Tepco, Tsunehisa Katsumata, a promis d'autres efforts : "Notre entreprise va drastiquement rationaliser son fonctionnement et tenter de surmonter cette crise dès que possible". Certains actionnaires craignent d'ailleurs que le groupe ne dépose le bilan : Tepco a présenté pour l'exercice 2010/2011 des pertes records de 11 milliards d'euros. Et la situation de la centrale de Fukushima n'est toujours pas stabilisée."

Amusant, non ?
Des milliers, pour ne pas dire des centaines de milliers de leurs compatriotes sont condamnés à une mort lente et horrible et eux, ils pensent à leur profit financier.
Ah, là, là, ce n'est pas avec ce genre de mentalité que l'on pourra obliger nos politiques à "obliger" les marchés financiers à être réguler.
En tout cas, les actionnaires de Tepco nous font la démonstration qu'une volonté politique est la seule voie pour réguler les marchés, vu qu'au Japon, le sort de leurs propres compatriotes leur est indifférent.
La route va être longue, dure et très dangereuse.

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