dimanche 18 septembre 2011

Salut à Obama qui veut taxer les riches. L'opposition des républicains finira par les couler électoralement.

Mais, oui, mes trois chers lecteurs, hier, j'étais sur une autre planète et pas le temps de revenir finir la lettre.
Et, sur cette autre planète, je me disais en regardant les bourses yoyoter et l'Union Européenne jouer au pompier, que cette europe là ne m'intéressait pas.
Car, elle est comme notre président national, elle se positionne en faveur des puissants de ce monde au point de laisser de côté les citoyens.
La preuve flagrante en est le cas Mosanto qui cherche à travers l'Union Européenne à imposer ces OGm.
La preuve en sera les compagnies d'exploitation de gaz de schiste qui passeront également par des directives européennes pour nous imposer la la technique de fracturation hydraulique.
L'Europe, c'est simple, les citoyens d'un état ne veulent pas d'un système ou d'un produit. Bingo, l'autorisation est accordée par l'Europe.
Et, que l'on me fasse pas croire qu'il n'y a pas de corruption au niveau des institutions européennes, cela, je ne l'avale pas.
Mais, revenons à Mosanto et à l'institution européenne sa complice.

(source : Agoravox)

"Une Europe profondément antidémocratique

En effet, Monsanto a vu son chiffre d’affaire et ses bénéfices exploser avec le lancement de ces produits. En ne permettant pas aux agriculteurs d’utiliser une partie de la récolte pour planter l’année suivante, il s’agit d’un immense jackpot financier. Du coup, il est bien évident que la perspective de profits colossaux amène à porter un regard très critique sur les promesses du groupe étasunien… Leur parole ne peut pas être prise pour argent comptant, tant leur semence en rapporte, de l’argent.

Dans ce contexte, il est assez incroyable que les institutions européennes fassent autant d’effort pour essayer d’imposer la commercialisation des semences Monsanto aux pays européens qui ne le souhaitent pas. Elles utilisent toutes les ficelles les moins démocratiques des traités européens pour le faire. C’est ainsi que la Commission a récemment tenté de faire passer un texte qui n’a du son rejet qu’au fait que plus des deux tiers des voix s’y sont opposées."

C'est pour cela que je pense que si, à l'occasion de la crise des dettes souveraines, cette Europe là, disparaissait, j'en serais très content.
Mais, il faudrait que celle à venir, soit plus contrôlée par les états souverains à l'intérieur d'un cadre fédérale pour réguler l'euro et la finance internationale et faire payer l'impôts à tous, et, je dis bien tous.
En tout cas, qu'elle ne puisse plus pondre des directives contraire à l'intérêt des citoyens en laissant à chaque état le droit de développer ses services publics au lieu de les pilonner à l'artillerie lourde de directrices d'essence ultra-libérales.
Ah, que je regrette ce temps où les dieux étaient l'interface entre les hommes et la terre. Les religions monothéistes nous ont laissé, seuls, face à dieu, dans une négociation schizophrène permanente entre lui et nous. La relation à la terre ayant été éliminée à cette époque, car, expression d'un polythéisme barbare.
Et, c'est à partir de ce moment que nous avons dérapé en utilisant la planète comme un simple moyen de développement de notre "Moi" humain hypertrophié.
Alors, je pousse, cet énorme cri, "Au secours, les dieux, ils ne font que des conneries !"
Mais, en attendant, notre président national devrait réfléchir à ces données données, il ne fait payer qu'un tout petit peu plus que 200 millions d'euros aux riches, après leur avoir fait des cadeaux de plus d'un milliard.
La légalisation du cannabis rapporterait plus d'un milliard à l'état.
Un bon moyen de rattraper les cadeaux fiscaux fait à ses amis, ne croyez-vous pas, mes trois chers lecteurs ?
Parce qu'entre-nous, le lobby des trafiquants de drogues, lui aussi, pousse à l'interdiction. Alors, qui sont les honnêtes parmi les pro-interdiction et qui sont les corrompus ?
Vaste question qui répond à celle, non moins célèbre de Hamlet, "Etre ou ne pas être ?"
Bon, trêve de considérations essentiellement ésotériques et dénuées de tout fondement.
Car, car, mes chers trois lecteurs, Ségoléne Royal a rencontré Jean-Luc Mélanchon à la fête de l'Humanité et elle a dit :

"Tous deux ont discuté une dizaine de minutes durant lesquelles Mme Royal a dit ses "deux points de convergences" avec le candidat du FG : "la réforme bancaire" car "les banques doivent obéir et cesser de commander" et "racketter les gens avec des tarifs bancaires exorbitants" mais aussi "l'interdiction des licenciements boursiers" qu'il faut "inscrire dans une loi" pour "remettre de l'ordre juste"." (source : les Echos)

Ah, ah, intéressant! Tous les candidats de la sociale démocratie à la gauche s'entendent sur une choses, "La finance est une chose trop sérieuse pour la laisser aux seuls financiers".
Enfin, il était temps de remettre de l'ordre dans la maison "planète".
Mais, les ultra-libéraux n'ont pas reconnu leurs torts, ils veulent continuer à mettre les états et les peuples en coupe réglée à leur seule dévotion.
N'oublions pas que un seul d'entre-eux est en prison pour avoir ruiné des milliers d'épargnants.
Et, il est paradoxal que notre président national veuille protéger les banques qui ont procédé à des achats de dette souveraine en cas de défaussement des états et que par contre personne ne protège les épargnants du risque boursier.
On protégerait les riches en France et pas les petits ?
Drôle de mentalité, n'est-il pas vrai, mes trois chers lecteurs ?
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

PS : Nos élus impliqués dans les lobbyings industriels. (source : Agoravox)

Dans Ouest-France nous pouvions lire : Pour le député PS Gérard Bapt, président de la commission d'enquête parlementaire sur le Mediator, ces nouvelles révélations « viennent confirmer ce que l'on sait déjà : les impressionnantes ramifications de Servier au sein du monde politique. Mais là, je tombe de haut ». Marie-Christine Blandin suggère d'aller plus loin : « Il n'y a pas que chez les experts médicaux qu'il faut signaler les conflits d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique. On va pouvoir le demander aussi aux parlementaires. »

Chiche !

C'est ce qu'a demandé Gérard Larcher en saisissant le Secrétaire Général du Sénat sur le rapport Mediator.
Faut-il cependant s'arrêter à la seule affaire Mediator ?
En effet, il y a quelques mois, nous découvrions l'existence d'un club de parlementaires financé par le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline : le Club Hippocrate.
De nombreux parlementaires en faisaient partie. Ce club était présidé par un certain ... Gérard Bapt qui officiait en même temps en tant que président de la Commission d'enquête sur le Mediator à l'Assemblée Nationale. Tiens donc !
8 députés sur les 11 que comportait cette mission d'enquête parlementaire étaient membres de ce club "sponsorisé" par la firme pharmaceutique GlaxoSmithKline.
Au sénat, "seuls" 6 sénateurs de la commission d'enquête sur le Mediator en étaient membre.
Une fois le pot aux roses mis à jour, Gérard Bapt a fait discrètement retirer son nom ainsi que ceux de M. Door, Vasselle et Bernard Debré.
Ni vu ni connu.
C'est ensuite Wikipedia qui a été nettoyé par des ordinateurs du sénat.
C'est qu'il ne fait pas bon pour nos élus de s'afficher avec l'industrie pharmaceutique en ces temps tumultueux.
Mais alors qu'en est-il aujourd'hui ?
Le Club Hippocrate est toujours actif avec 87 députés et 16 sénateurs. Il est toujours sponsorisé par GlaxoSmithKline comme en témoigne cette fiche sur le "Prix du médicament" (voir en bas, sur la dernière page).

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