lundi 5 septembre 2011

Alors, aujourd'hui, j'ai lu le livre d'André Gorz, un "austrian jew", comme il se dénommait, "La lettre à D".
Je ne vous dis pas, le tiers du livre, est un chant d'amour à sa femme. D'une beauté que seul l'amour infiniment compris peut inspiré. Digne des plus grands poètes.
Après, il dérive un peu sur son besoin de reconnaissance intellectuelle sur des sujets qui n'intéressent pas grand monde.
Mais, il finit sur une fidélité et même si, son chant de fidélité n'est pas à la hauteur du début, Mon dieu, "Respect".
Ah, ce besoin des intellectuels de devoir tout justifié.
Moi, fils de professeur, d'un professeur de Sorbonne à paris, lui, élève du pasteur leenhart, puis, de levy-Strauss, j'ai connu cette implication dans le communisme, puisque à l'âge de 9 ans, je lisais l'humanité et surtout la bande dessinée, Pif le chien.
Mon père n'a pas quitté le parti communisme après la répression de Hongrie, il l'a quitté après la répression de Tchécoslovaquie.
Gorz a fait différemment, honneur à luiL
Moi, petit jeune, j'étais à l'école Alsacienne, une école très bourgeoise de Paris, en tentant de pousser mes "collègues" à partir dans les manifs de 1968 lorsque j'avais 13 ans.
L'un d'entre-eux, brésilien, s'est pris des coups de matraques parce qu'il ne courrait pas assez vite
Après, évidemment, c'était mort pour moi, je n'avais plus la foi pour devenir l'un d'entre-eux et j'ai été viré.
Seulement, l'école Alsacienne qui est une très bonne école pour les fils ou filles de la bourgeoisie m'a toujours appris à cultiver mon libre arbitre.
Ce que n'ont d'ailleurs pss compris la plupart des lycéens qui se sont coulés dans le moule social. genre grandes écoles ENA ou autres.
Si, je parle de cela, c'est que, sur ce livre confession, d'un mec qui avoue avoir raté plein de trucs avec sa meuf, pour prouver qu'il avait à dire plein de choses intelligentes et pour en sortir moultes à l'occasion, comme, moi, je suis capable de le faire. Résulat, il a raté tout un pan de bonheur avec elle.
Etait-ce raisonnable ?
Parce qu'il l'a sacrifiée, même, si, son cri d'amour n'est que l'excuse de son manque de la considération qu'il aurait du avoir d'elle.
Perso, je n'ai plus besoin de reconnaissance. Lui, à mon avis, il était en demande, comme, j'aurais pu l'être à son âge.
Je suis plus vieux, j'ai une vieille route derrière moi.
J'ai la chance d'avoir rencontré une femme qui m'aime, est-ce que j'ai le droit de la sacrifie à ma soit-disante envie de me faire reconnaître intellectuellement.
Qu'elle se sacrifie à mon désir d'écrire en sachant que je n'ai pas le même parcours que Groz ou que ce grand penseur de Sartre ?
Non, je ne pense pas !
Je, et, là, en me positonant comme Gorz, est-ce que je suis capable d'élever mon ethno-centisme ou mon self-fish à une hauteur universelle.
Et, après ? Est-que cela intéressait mon amour, la femme que j'aime ?
Elle me dit, je serais là, à ton côté et tu écriras.
Bien, mais, j'écrirais, pour qui, et, surtout, pourquoi ?
Pour être reconnu et gagner des sous ?
Je pose la question, puisque, nous voulons vivre différemment, est-ce que nous avons besoin de cela ?
Pour que nous puissions avoir un peu plus d'argent ?
Je me pose la question et je le ne refuse pas, parce que j'ai envie de vivre pour écrire.
Sauf, que Mon combat, n'est pas seulement d'apprendre. Il est aussi d'apprendre comment cultiver mon libre arbitre, Ce fameux libre arbitre, cher à Camus.
Ce fameux, libre arbitre qui finira de faire de nous des citoyens libres.
Et, c'est pour ça, que mon combat est que chacun d'entre-nouz puisse le construire.
Et, mes trois chers lecteurs, cela tout pour aujourd'hui.
Cependant, n'oubliez pas lisez ce livre, c'est une ode à l'amour.
Dommage, pour lui, qu'il l'ait compris trop tard.
Contrairement, à moi, qui, suis assez vieux pour le comprendre maintenant.
"André Goorz, Lettre à G, histoire d'un amour, Folio."
A bientôt.
René.

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